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Exemples de sujets de dissertation en Philosophie sur la conscience

Liste de 10 exemples de sujets de dissertation sur la conscience : est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ? La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ? Etc.

Dissertation sur la conscience

Credit Photo : Unsplash Morgan Housel

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Documents et références sur la conscience sur Pimido

  • La conscience
  • L'inconscient statique, dynamique et la conscience

1)    Est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ?

I-    L'Homme est un animal (rappeler la nature biologique de l'Homme et sa ressemblance étroite avec les grands singes notamment) II-    Parler de la conscience réflexive (humain) et de la conscience préréflexive (animaux) III-    mais peut-il vraiment transcender sa part d'animalité ?

  • Dissertation philosophique - La conscience nous exclut-elle de l'animalité ?

2)    La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ?

I-    Cogito ergo sum : Je pense donc je suis . II-    Mais est-ce que penser suffit à être sûrs que nous sommes nous-mêmes ? Parler du Malin Génie de Descartes III-    Conclusion : l'on ne peut vraiment être sûrs que nous existons, la conscience n'étant pas suffisante à cela. Alors qu'est-ce qui existe ?

3)    L'inconscient est-il ce qui nous sépare de nous-mêmes ?

I-    L' inconscient est une part entière, constitutive et non négligeable de notre psyché ( Jung, Freud ). II-    Mais nous ne sommes pas qu'action, nous sommes réflexion, et lors de nos observations nous ne sommes plus vraiment nous-mêmes, nous sommes hors de nous-mêmes ( ek-sistere , Sartre) III-    L'inconscient reste une part obscure et étrange de nous-mêmes, et semble être moins nous que notre conscience ; mais s'il fallait considérer l'inconscient comme étant nous, pourrions-nous nous considérer comme multiples ?

  • L'inconscient permet-il de nous définir autant que la conscience ?

4)    La conscience nous permet-elle de la transcender ?

I-    La conscience, c'est ce qui nous constitue (Freud), en tant qu'objet étant, qu'elle puisse se transcender et donc ne plus être elle-même est absurde. II-    Cependant, Nietzsche parle aisément du surhomme et de la capacité à nous transcender, de dépasser l' ek-sistere (l'observation passive et extérieure à soi) pour faire corps avec la volonté III-    La conscience nous permet de la transcender, mais jusqu'à quel point, et à quel prix ? Est-ce moral de le faire ?

5)    La conscience est-elle une connaissance ?

I-    Cogito Ergo Sum : Je pense donc je suis. Cette affirmation est, d'après Descartes, la seule connaissance que nous puissions avoir. II-    Cependant, que pouvons-nous savoir ? Sommes-nous en mesure de savoir ? ( Caverne de Platon ) III-    La conscience n'est peut-être pas une connaissance, mais la sagesse est sûrement le moyen d'acquérir le savoir.

6)    La conscience est-elle un frein à notre liberté ?

I-    La conscience semble être, au contraire, ce qui nous permet la liberté : nous ne sommes pas soumis à nos instincts comme les animaux (conscience réflexive, conscience préréflexive) II-    Cela dit, la conscience fait aussi que nous sommes conscients de nos actes, et par conséquent, que nous en sommes responsables. (Kant, le libre arbitre) III-    Puisque nous sommes privés de liberté à cause de notre conscience, alors les animaux sont-ils plus libres que nous-mêmes si moins capables ?

  • Essai sur les données immédiates de la conscience, Extrait - Henri Bergson (1889) - Le rapport de la liberté à la conscience humaine
  • Critique de la raison pratique - Kant (1788) - Dans quelle mesure la liberté humaine peut-elle nous accuser ?

7)    La vie est-elle une illusion perceptive ?

I-    La vie est la conséquence d'énormément de facteurs évolutionnistes (voir Darwin) et ne saurait être une illusion, elle est trop sophistiquée, et on peine à la comprendre. Ce que l'on perçoit est réel. II-    Caverne de Platon : et si ce qu'on voyait n'était qu'une illusion, et que seuls les plus sages pouvaient entrevoir le monde des idées. III-    Même si certains d'entre nous pouvaient voir la réalité, est-ce qu'avec notre matériel perceptif nous serions en mesure de dire que ce que nous voyons est la réalité, de manière exhaustive, et pas une interprétation de notre cerveau ?

8)    Le soi est-il une idée ou une réalité ?

I-    Le soi est un ensemble de perceptions qui font que nous avons le sentiment de nous. (Feuerbach, le sentiment de soi). Nous avons aussi une réalité biologique. II-    Mais le soi pourrait aussi être une idée : par nos normes sociales, nous approfondissant la croyance par laquelle nous sommes uniques (prénom, nom, documents permettant l'identification). Et qu'est-ce qui différencie deux jumeaux, qui ont la même empreinte digitale par exemple ? III-    Le soi est un mélange entre l'idée et la réalité ; jusqu'où peut s'étendre le sentiment de soi, puisque la limite est si floue ?

9)    Le soi est-il pluriel ?

I-    Le soi est censé être unique, perceptible (la substance, par Aristote) II-    Cependant, d'après Sartre et Feuerbach , nous pouvons nous appeler tout à tour par « je » ( subsistere ) et « tu » ( eksistere ) III-    Même si nous pouvons nous appeler par « tu » , ce sentiment de pluralité est-il une illusion, une métaphore ?

10)   La conscience est-elle la condition de la vie ? 

I-    Les animaux vivent, pourtant ils n'ont accès qu'à la conscience préréflexive II-    Mais comprenons mieux la question : les animaux ne font que survivre, c'est-à-dire suivre leurs instincts primaires. Les Hommes survivent et vivent, c'est-à-dire qu'ils font des choses non-nécessaires à la survie. III-    L' art , étant non-nécessaire à la survie et faisant donc partie de la vie, est-il finalement nécessaire ?

  • La Conscience et la vie, p.19-20 - Henri Bergson (1933)

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Catégorie : La conscience

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  • Dissertations
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En effet, qu’est-ce qu’un être humain sans conscience ? En dehors d’une personne dans le coma, on doit admettre qu’il ne peut être qu’un végétal, un objet inerte, mais certainement pas un être humain.

Ce sujet est vaste et mérite qu’on y consacre un peu de temps. Dans cette vidéo, nous allons aborder les points suivants :

 I. La définition de la conscience et l’une des problématiques qui en découlent.

II. Nous allons nous pencher sur la question de l’existence du “moi”.

III. Nous verrons ensuite comment la conscience peut limiter l’Homme.

IV. Enfin, nous étudierons dans quelle mesure la conscience peut le libérer.

I. DÉFINITION ET PROBLÉMATIQUE

  Tentons tout d’abord de définir la conscience. Son étymologie latine, cum scientia , signifie « avec science ou savoir ». Ainsi, on comprend d’entrée de jeu qu’elle joue un rôle essentiel dans notre connaissance . La conscience est une entité qui fait partie du psychisme humain et qui nous permet d’ entrer en contact avec le monde et avec nous-mêmes . Elle comprend la conscience immédiate , qui nous permet d’avoir accès au monde grâce aux informations que nous donnent nos 5 sens. Par exemple, en ce moment même, ma conscience immédiate m’informe que je suis en face d’Elie et de sa caméra, que je me trouve dans un salon, le mien en l’occurrence, et que cette tache sur le sol a été faite par mon fils.

  Mais la conscience est également réfléchie, c’est-à-dire qu’elle nous permet d’effectuer un retour sur nous-mêmes . Par exemple, en ce moment, ma conscience réfléchie me signale que j’ai très faim. Cette conscience réfléchie se décline aussi en conscience morale , qui nous permet de juger nos actes et ceux des autres. Grâce à la conscience morale, nous pouvons considérer le point de vue des autres avant d’agir, évaluer les conséquences de nos actes sur autrui , et c omprendre si ce que nous faisons est bien ou mal . Par exemple, si je pousse la caméra d’Elie, ma conscience morale me signalera qu’il ne sera pas content.

Mais la conscience réfléchie peut également se décliner en conscience de soi . Grâce à la conscience de soi, nous avons la possibilité de nous prendre nous-mêmes ainsi que nos états de conscience comme objet de connaissance . C’est aussi grâce à elle que nous pouvons nous livrer à l’introspection ou l’autoanalyse . Ainsi, en ce moment, ma conscience de moi-même m’indique que je suis en train de faire une vidéo sur la conscience, que cela a du sens, voire même que j’y prends plaisir !

  Depuis Freud , la conscience qui conditionne notre connaissance et notre clairvoyance n’est plus seule dans notre esprit. Elle est associée au moi et cohabite dans notre psychisme avec notre inconscient , lequel contient tous nos désirs inacceptables. Par exemple, Œdipe a souhaité coucher avec sa mère et tuer son père ! Notons au passage que ces désirs d’inceste et de parricide sont à même de surgir de l’inconscient de tous les êtres humains selon Freud , mais que naturellement la conscience s’empresse le plus souvent de censurer .

D’où le problème soulevé par cette notion : comment la conscience pourrait-elle conditionner notre connaissance et nous libérer, alors qu’elle censure nos tendances et désirs les plus profonds ?

  II. LE MOI EXISTE-T’IL? 

  Le moi , impalpable, mouvant et indescriptible, est une notion complexe qui soulève de nombreuses interrogations. Si l’inscription “connais-toi toi-même” figurait sur le fronton du temple de Delphes, la notion de conscience n’existait pas dans l’Antiquité . En effet, à cette époque, seule existait la notion de l’esprit connaissant , et se connaître soi-même signifiait entrer en contact avec les Idées plutôt qu’avec ses états psychologiques.

Ce n’est que dans le 17ème siècle que la notion de conscience psychologique a été introduite par Descartes . En développant une méthode philosophique rigoureuse inspirée des mathématiques, et en recourant au doute, Descartes a déduit une première vérité indiscutable : le célèbre “Cogito ergo sum” , “Je pense donc je suis” . En affirmant que la réalité de son existence repose sur la certitude qu’il pense, Descartes a également affirmé que le MOI existe, au même titre que l’identité personnelle.

Cependant, cette idée a rapidement été contestée par Hume dans son Traité sur l’entendement humain . Pour l’empiriste, toute connaissance est issue de l’expérience , et ceux qui affirment qu’un moi fixe et stable existe sont des métaphysiciens qui réfléchissent sur des choses auxquelles on n’a pas accès dans notre monde. En effet, selon Hume, lorsque l’on procède à une écoute attentive de so i, on ne rencontre que des perceptions , des représentations de sensations comme le chaud, le froid, l’amour ou la haine. En dessous de ces perceptions fluctuantes et mouvantes, il n’y a rien , c’est le néant , le vide total . Pour Hume, cela signifie qu’ il n’y a pas d’identité personnelle fixe et stable .

Cependant, Kant reconnaît l’impossibilité de connaître le moi selon le point de vue de Hume, mais va plus loin en affirmant que l’ on ne peut s’empêcher de relier toutes nos perceptions à un moi unificateur . Selon Kant, la conscience de soi est même le privilège de l’Homme et le distingue des autres espèces. En tant que fonction de l’entendement, c’est-à-dire de notre faculté de connaître, le je est universel . Bien que l’apparition de la conscience de soi intervienne tardivement chez l’enfant , elle est l’apanage exclusif des êtres humains. Dès l’apparition du je, l’Homme est comme projeté dans une humanité dont il ne pourra plus se défaire : “Auparavant, il se sentait simplement ; maintenant, il se pense”.

  Lorsqu’on évoque les penseurs ayant introduit des distinctions fondamentales dans la conscience, il est difficile de ne pas mentionner Hegel . En effet, Hegel a été le premier à observer que l’Homme possède, en plus de la conscience immédiate, une conscience réfléchie. Si la conscience immédiate permet aux animaux et aux Hommes de prendre conscience de leur environnement , la conscience réfléchie permet à l’Homme de réfléchir sur lui-même. Cette capacité de réflexion n’est pas observée chez les animaux.

Pour Hegel, il existe deux façons d’être conscient. Après avoir distingué la conscience immédiate de la conscience réfléchie, Hegel considère le lien entre la conscience et la pratique . En effet, la tradition philosophique s’est concentrée sur la dimension théorique de la conscience, en négligeant le fait que la conscience se constitue également par la pratique et l’incarnation. Selon Hegel, c’est en agissant sur le monde que l’Homme peut se connaître , se reconnaître , prendre conscience de lui-même et de son potentiel.

Au XXème siècle, la notion de conscience est remise en question par les philosophes de l’existence, tels que Sartre . Pour eux, le moi est une construction sociale . Chacun finit par s’identifier à sa fonction sociale et adopter la posture attendue par la société. Ainsi, le garçon de café adopte une gestuelle mécanique et la coquette oublie son désir, enfermée dans une posture. Cependant, l’adepte de la liberté peut changer son identité tout au long de son existence, sachant que la mort seule inscrit définitivement ce que l’on est dans le marbre.

Pour Freud, dans sa deuxième topique , le moi tente d’ unifier le sujet pris entre le ça et le surmoi . Coincé entre deux exigences contraires – l es forces inconscientes dirigées par le principe de plaisir et l’adaptation au monde extérieur selon le principe de réalité – le moi est loin d’exprimer notre inconscient, qui pour Lacan , est le noyau de notre être.

Si la conscience est loin d’exprimer la réalité de notre être et de ce que nous souhaitons profondément, comment pourrait-elle ne pas limiter l’Homme ? Autrement dit, si l’on aspire à être la reine du monde, mais que notre conscience nous rappelle que nous sommes monsieur tout le monde, comment la conscience peut-elle ne pas être une limite pour l’Homme ?

  III. LA CONSCIENCE LIMITE L’HOMME

Tout d’abord, la conscience limite l’Homme en tant que censeur de ses désirs. Selon Freud , le Moi et le Surmoi , qui correspond à l’ intériorisation des interdits parentaux et sociaux , ont pour mission de réprimer les pulsions inconscientes du ça . Dans sa première topique, le psychanalyste avait imaginé un gardien empêchant les désirs inacceptables de franchir le seuil de la conscience psychologique et de la conscience, pour expliquer le refoulement des désirs. Ainsi, pour Freud, c’est le Surmoi ou la conscience suprême qui limite l’Homme dans la connaissance de ses désirs.

Concrètement, cela signifie que l’on doit considérer le complexe d’Œdipe, un concept clé de la psychanalyse. Il décrit la passion que ressent le petit enfant, entre 3 et 8 ans, pour le parent du sexe opposé. Pour grandir et évoluer sereinement dans l’existence, le petit garçon, par exemple, doit renoncer à sa mère suite à l’interdit posé par son père et à l’angoisse de castration. En somme, selon Freud, le petit garçon aimerait inconsciemment coucher avec sa mère, mais le père lui fait comprendre que c’est sa femme et que, s’il n’y renonce pas, il risque d’avoir son pénis coupé. Par conséquent, comprenant qu’il risque la castration, le petit garçon renonce à sa mère. Toutefois, à moins de faire une bonne analyse chez un bon psy, qui peut durer sur un temps très long, et de retrouver, par exemple, ce désir inconscient dans ses rêves, aucun homme adulte ne se souvient avoir voulu se marier avec sa mère.

En quoi cela pose-t-il un problème ? Selon Freud, il est parfois nécessaire de sonder notre inconscient et de faire remonter à notre conscience ce qui s’est vraiment passé pour nous de manière inconsciente , afin que le passé ou notre inconscient ne dirige pas nos vies présentes . Pour en revenir au complexe d’Œdipe, on peut penser qu’un adulte qui ne l’a pas résolu à temps aura des problèmes dans sa vie amoureuse, par exemple en ne pouvant pas aimer et désirer en même temps, ou bien en collectionnant les relations interdites ou encore en sabotant toute relation amoureuse possible. Ces schémas, selon Freud, s’accompagnent de souffrance.

Revenons à notre sujet. Selon Spinoza , la conscience nous empêche de connaître nos désirs et nous maintient dans l’illusion de notre liberté . En effet, la conscience nous fait croire que nous avons la capacité de nous déterminer sans contrainte extérieure , alors que selon Spinoza, cela est une croyance vide d’existence , car l’Homme ignore les causes qui le font agir.

En outre, la conscience morale empêche également de connaître nos vices . Un vice est un penchant devenu habitude que la morale réprouve ou un défaut excessif. Les vices varient selon les cultures et les époques. Par exemple, l’homosexualité était louée en Grèce antique, alors qu’elle a longtemps été considérée comme une déviance dans certaines cultures. Les morales religieuses judéo-chrétiennes condamnent également ce qu’elles considèrent comme des vices tels que la zoophilie , l’homosexualité (surtout la sodomie), la masturbation et les pratiques sexuelles ayant d’autres fins que la reproduction . Enfin, les addictions telles que le jeu , la boisson , la drogue et certaines pratiques sexuelles peuvent également être considérées comme des vices.

  Cependant, comment pouvons-nous régler un penchant nocif si la conscience morale le censure immédiatement sans nous permettre de trouver la cause de cette déviance ? Si notre conscience morale nous ordonne de réprimer notre colère sans nous permettre de prendre conscience de l’origine de ce problème , comment pouvons-nous le résoudre ? Si notre besoin d’affection se traduit en gourmandise débordante , et que notre conscience morale nous permet de refreiner nos pulsions boulimiques en censurant notre tendance, ce besoin de combler un manque affectif ne risque-t-il pas de ressurgir ailleurs, dans un autre travers ? Ces questions restent sans réponse.

  Pour moi, lorsque nous sommes confrontés à un problème, il est important de le regarder en face afin d’en trouver l’origine . Cependant, cela peut être difficile si notre conscience morale nous empêche de voir la vérité. Cette conscience morale, selon Nietzsche , est une ruse théologique asservissante qui culpabilise l’Homme, l’empêche de devenir un surhomme et lui enlève sa vitalité en lui imposant une morale.

Bien que la conscience puisse être un fardeau , elle nous élève également au rang de personne responsable. Nous sommes responsables de nos actes sur un plan social, devant les tribunaux, mais aussi sur un plan moral, notre propre conscience nous juge . Il est donc compréhensible que posséder une conscience puisse s’accompagner de souffrance.

  Cependant, il est important de rappeler que sans conscience, un être vivant n’est qu’un animal, un légume ou même un poisson rouge, à moins qu’il n’ait perdu connaissance ou ne soit dans le coma. Cela montre l’importance de la conscience pour notre humanité.

IV. LA CONSCIENCE LIBÈRE L’HOMME

Comment la conscience qui conditionne ma connaissance de moi-même et du monde pourrait-elle ne pas contribuer à ma libération ? Tout d’abord, il faut reconnaître que c’est grâce à la conscience que je peux agir autrement que par automatisme ou instinct, comme cela est le cas chez les animaux. Lorsque j’agis consciemment , c’est en accord avec ma volonté, l’expression de ma liberté.

  En plus de son interdépendance avec la volonté , la conscience permet également la mise à distance . Grâce à la conscience réfléchie, l’Homme peut se mettre à distance et conquérir sa dignité. Bien que fragile et pauvre roseau dans l’univers, l’Homme gagne en effet toute sa dignité en se sachant vulnérable et roseau. C’est parce qu’il sait qu’il est vulnérable, qu’il peut préserver toute sa dignité. Comme l’a dit Pascal : “L’Homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser: une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’Homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. Toute notre dignité consiste donc en la pensée.”

  Ainsi, nécessitant le recours à la volonté et permettant à l’Homme de dépasser sa petitesse à l’égard du monde, la conscience est la condition de sa grandeur.

  La conscience est aussi propre à l’Homme . Si l’on peut aisément reconnaître une conscience immédiate chez les animaux, ne serait-ce que par l’interaction dont fait preuve le chien avec le monde extérieur lorsqu’il joue, et une sensibilité qui est flagrante lorsqu’on lit la tristesse dans les yeux des animaux abandonnés, pour l’instant, il reste difficile de démontrer qu’ils sont pourvus d’une conscience réfléchie ou morale . En outre, c’est grâce à la conscience immédiate que je peux avoir accès au monde extérieur et donc que je vais aussi pouvoir le transformer. Les Hommes vont décider ou non d’agir avec sagesse et engager, en ce sens, l’avenir de l’humanité . Comme le disait Rabelais : “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme” . Si l’on continue à fond dans la consommation , le plastique , les énergies fossiles , etc., nos enfants, petits-enfants, et plusieurs pays du monde vont être confrontés à de sérieux problèmes comme le manque d’eau , les canicules , les migrations et la désertification de certaines régions .

La conscience est un élément clé de notre interaction avec les autres et nous permet de mesurer au mieux la position que nous devons adopter. Par conséquent, si je vomis sur les chaussures de Tanguy, il y a de fortes chances qu’il ne soit pas très heureux… En outre, la conscience est également portée vers l’ouverture et l’autre , car elle ne peut pas exister seule sans se poser sur quelque chose ou quelqu’un. Selon Husserl , elle est intentionnelle , c’est-à-dire qu’elle a besoin de se poser sur un objet ou une réalité, voire sur elle-même , pour exister. Cependant, comme l’a dit Husserl, “toute conscience est conscience de quelque chose” , ce qui signifie que la conscience est également sélective . Pour Bergson , la conscience est un choix intérieur qui sélectionne les souvenirs appropriés à la situation actuelle.

Lorsque je vis une situation, ma mémoire va sélectionner tout un tas de souvenirs qui vont me permettre de vivre au mieux cette situation. Par exemple, le jour de mon mariage, je vais me souvenir du jour où j’ai rencontré mon amoureux, de notre première fois et peut-être même de la scène de Sex and the City où Carrie frappe Big avec son bouquet de mariée… Bien que parfois, la conscience nous joue des tours . En résumé, pour Bergson, la conscience est un choix dans la mesure où elle sélectionne dans ma mémoire les souvenirs qui me permettent ou non de m’adapter à la situation actuelle.

De manière plus générale, la conscience nous permet de faire des choix libres et de choisir notre propre chemin dans la vie. Si être libre, c’est penser par soi-même sans l’influence d’une quelconque autorité, posséder la distance et l’esprit critique qui nous permettent de faire des choix qui engagent notre responsabilité, alors la conscience contribue à la libération de l’Homme.

En conclusion, la conscience est un élément clé de notre interaction avec le monde qui nous entoure. Elle nous permet de faire des choix éclairés , de nous adapter à des situations et de nous libérer des influences extérieures . Et finalement, je suis soulagé de ne pas avoir à passer ma vie dans un bocal comme un poisson rouge !

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La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?

Amérique du Nord 2022 • Dissertation

Sprint final

phiT_2205_02_01C

Amérique du Nord • Mai 2022

La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?

dissertation

4 heures

Intérêt du sujet • Ce sujet classique confronte la « conscience », que nous possédons, au « bonheur », que nous recherchons : ce qui nous définit comme êtres humains nous empêche-t-il d’atteindre ce qui donne sens à notre vie ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet.

Du latin cum scientia (« avec science »), la conscience est de façon générale associée à un savoir (perception du monde, connaissance de soi) : c’est d’abord la lucidité sur ce qu’on est et ce qu’on peut espérer.

La conscience morale impose des limites à nos actions et la conscience du temps peut empêcher de goûter l’instant présent.

Faire obstacle

Faire obstacle, c’est constituer un empêchement : rendre impossible ou du moins difficile, mettre des bornes, poser une limite, interdire, détourner, décourager.

Du latin bonum augurium , le bonheur est un objectif soumis à beaucoup d’aléas, comme le connote le mot heur (« sort », « chance », « fortune ») en français classique.

S’il est difficile d’en définir concrètement les conditions, le bonheur est représenté comme un idéal offrant la plénitude d’une satisfaction durable, intense et variée.

Dégager la problématique

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Construire un plan

Tableau de 3 lignes, 2 colonnes ;Corps du tableau de 3 lignes ;Ligne 1 : 1. La conscience morale est un obstacle au bonheur; Exemple du remords : la « mauvaise conscience » est un obstacle d’autant plus puissant qu’il est intérieur.La conscience morale impose de relativiser la quête du bonheur et de la subordonner au respect du devoir.; Ligne 2 : 2. La conscience nous expose au malheur; La conscience nous montre notre finitude : l’homme est essentiellement malheureux et inquiet.Notre fardeau le plus terrible est la conscience du temps : poids de la mémoire, anticipation de la mort.; Ligne 3 : 3. Le bonheur est propre à l’être conscient; Le bonheur n’est pas la satisfaction : le sentiment de notre dignité compte davantage que le plaisir.Devenir plus conscients nous rend plus forts, plus autonomes et donc potentiellement plus heureux.;

Les titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

[Reformulation du sujet] Le sort dresse parfois des embûches sur le chemin que nous essayons d’emprunter pour parvenir au bonheur. Mais il existe peut-être aussi un empêchement plus fondamental qui fait de ce chemin une impasse : la conscience fait-elle obstacle au bonheur ? [Définition des termes du sujet] Nous rêvons d’une satisfaction pleine et entière, suffisamment durable, intense et variée. Mais en offrant une connaissance du monde et de soi, la conscience nous rend lucides sur nos limites et sur ce que nous pouvons espérer. [Problématique] Le fait de distinguer le bien et le mal, de constater notre fragilité et le temps qui passe ne réduit-il pas considérablement nos perspectives de bonheur ? Ou bien doit-on au contraire chercher dans le renforcement de la conscience la voie d’une vie humaine parfaitement accomplie ? [Annonce du plan] Nous commencerons par voir en quoi le fait d’être conscients de nos devoirs entrave la quête du bonheur, puis pourquoi la conscience fait de l’homme un être inquiet. Nous verrons enfin qu’un bonheur véritable est lié au renforcement de la conscience.

1. La conscience morale est un obstacle au bonheur

A. l’obstacle intérieur de la mauvaise conscience.

La conscience morale nous rend attentifs à des valeurs relatives au bien et au mal, et nous impose de conformer notre conduite à certaines normes. Dans le cas contraire, on s’expose au blâme des autres – ce qui n’est pas le meilleur calcul pour être heureux – mais aussi et surtout au remords , ce tourment qui nous ronge lorsqu’on a « mauvaise conscience ».

Du latin remordere , le remords signifie littéralement la morsure renouvelée, voire incessante de la conscience.

Pour Aristote, dans l’ Éthique à Nicomaque , un homme méchant ne peut pas être heureux, car une partie de son âme accuse l’autre partie et le déchire au point de le rendre ennemi de lui-même . La conscience est un juge sévère qui empêche de goûter le bonheur acquis de mauvaise façon : l’obstacle est insurmontable précisément parce qu’il est intérieur.

B. La subordination du bonheur au devoir

Il nous faut relativiser l’importance du bonheur et considérer d’abord le respect du devoir . Certaines voies vers le bonheur nous sont interdites lorsque les satisfactions visées sont égoïstes ou dégradantes, pour notre personne ou celle des autres. Kant dit que l’ impératif moral est « catégorique » : il constitue une limite indiscutable que nous posons nous-mêmes à nos actions.

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« Agis de telle manière que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, jamais simplement comme un moyen » (Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs ).

La recherche du bonheur doit être subordonnée au respect du devoir. Cela ne signifie pas que l’une et l’autre soient incompatibles, puisque le fait d’avoir bien agi produit un contentement qui est, selon Kant, un « analogue du bonheur ». Mais « bonheur » et « vertu » sont souvent difficiles à concilier .

Le secret de fabrication

Illustrez le propos par un exemple : dans Les Misérables de Victor Hugo, Jean Valjean renonce à son bonheur et se livre à la police pour éviter qu’un sosie soit envoyé au bagne à sa place.

[Transition] La conscience morale fait obstacle à la recherche du bonheur, car elle lui impose des limites et prive l’individu qui les transgresse d’une satisfaction entière. Faut-il aller plus loin et dire que la conscience nous expose au malheur ?

2. La conscience nous expose au malheur

A. conscience et finitude.

Le regard qu’un être conscient porte sur lui-même est valorisant : comme on l’a observé, penser fait la grandeur de l’homme. Mais la pensée nous dévoile aussi notre finitude  : « la grandeur de l’homme est grande en ce qu’ il se connaît misérable  », note amèrement Pascal dans ses Pensées .

La finitude est le caractère de ce qui est fini, au sens de limité. On emploie le terme pour qualifier la condition humaine, habitée par la conscience du temps et de la mort.

Selon Schopenhauer , cette limitation fait de l’humain un être essentiellement malheureux , habité par un manque qui ne lui laisse que quelques rares moments de répit. Conscience rime avec souffrance. Comme il l’indique dans Le Monde comme volonté et comme représentation , « l’inquiétude d’une volonté toujours exigeante, sous quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience : or sans repos le véritable bonheur est impossible ».

B. L’existence humaine alourdie par le temps

La conscience du temps est décrite par Nietzsche comme un fardeau. À l’inverse de l’animal attaché au « piquet de l’instant », l’être humain est privé d’une légèreté dans laquelle il voit confusément le secret du bonheur. En proie à la nostalgie, aux regrets ou à la mélancolie, il subit son passé  : la mémoire est avantageuse pour la connaissance, mais pas pour le bonheur.

La conscience ouvre aussi à l’avenir . Elle est « soucieuse », car nous anticipons sans cesse un après dans lequel nous nous projetons. Or nous savons bien que l’ultime possibilité qui nous attend est la mort , qui suscite en nous de l’« angoisse ». Au rebours d’Épicure qui proclamait que « la mort n’est rien pour nous » et que le bonheur est possible à condition de vivre au présent, les philosophes de l’existence insistent sur l’incertitude, voire le désespoir, qui hante l’esprit humain.

Les penseurs «  existentialistes » comme Kierkegaard, Heidegger ou Sartre prennent pour point de départ la fragilité de l’existence humaine.

[Transition] La conscience fait obstacle à un bonheur simple qui semblait à portée de main. Mais est-elle incompatible avec un bonheur plus complexe qui nous serait propre ?

3. Le bonheur est propre à l’être conscient

A. bonheur et satisfaction.

Introduisez une distinction entre « bonheur » et « satisfaction » pour envisager le problème sous un nouvel angle.

Si la définition du bonheur n’est jamais tout à fait claire et varie d’un individu à un autre, Mill observe qu’elle est toujours assez riche pour ne pas se réduire à la satisfaction , c’est-à-dire aux plaisirs élémentaires qui nous sont communs avec les animaux (manger, boire, etc.). Le bonheur que nous cherchons inclut aussi la connaissance du monde et de soi, les arts, les relations sociales et amoureuses, le bien-être social, etc.

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« Il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait » (Mill, L’Utilitarisme )

Si nous nous heurtons à de nombreux obstacles dans notre quête, c’est tout simplement parce que nos ambitions sont plus élevées  : elles ne sont peut-être pas toutes susceptibles d’être comblées, mais cette incomplétude est compensée par la conscience de notre dignité . Nos moyens aussi sont plus élevés, puisque notre intelligence nous permet de calculer au mieux comment être heureux, individuellement et collectivement.

B. Le renforcement de la conscience

Selon Freud, l’incapacité de certains individus à trouver l’épanouissement, ou ne serait-ce que l’équilibre psychique, ne doit pas être mise sur le compte de la conscience, mais sur celui de l’inconscient . Les symptômes tels que les angoisses, phobies, obsessions, épuisement dépressif, etc., sont le fait de désirs refoulés qui reviennent se manifester de façon voilée, et dont il s’agit de comprendre le sens .

La voie à privilégier est donc le renforcement de la conscience et non son effacement : il faut « rendre conscient l’inconscient », élargir notre champ de conscience en devenant plus lucides sur nous-mêmes, sur notre histoire et nos désirs secrets afin de devenir plus libres et plus heureux .

Le sacrifice de la conscience n’est ni possible ni souhaitable, car celle-ci définit l’être humain. Loin de constituer un obstacle à toute forme de contentement, le renforcement de la conscience est le moyen par lequel nous pouvons nous rapprocher du bonheur qui nous est propre.

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La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?

Dissertation complète, après correction. Note obtenue : 18/20. Appréciation : «Travail excellent. Une qualité d'analyse évidente.»

Selon Confucius, "La conscience est la lumière de l'intelligence qui permet de distinguer le bien du mal". Or, il n'est pas précisé si cette capacité de discernement est une force ou une faiblesse pour l'homme. De même, l'on peut être amené à se demander si la possibilité de se saisir soi-même, et d'avoir connaissance de ses actes, pensées et sentiments correspond à une liberté ou à une contrainte pour l'être humain. Ainsi, la conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ? Cette question nous pousse à nous demander si : en absence de tout sens moral, serions nous plus libres ? La conscience de soi, et du monde, engendre t-elle la souffrance ? La capacité de l'homme à juger ses actes est-elle à l'origine de sa liberté ? Si nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, ni de nos actes, aurions-nous moins de contraintes ? La conscience, qu'elle soit source de contrainte ou de liberté, semble être le fondement de la vie en société. L'enjeu de cette réflexion est donc la cohésion sociale. Nous étudierons tout d'abord la conscience comme origine de la liberté, pour ensuite se demander quelles sont les contraintes qu'elle impose à l'être humain. Au terme de cette réflexion, nous pourrons prendre position de manière plus affirmée dans la dernière partie du raisonnement.

Pour étudier la conscience en tant qu'origine de la liberté, il convient tout d'abord de dissocier deux types de conscience : la conscience psychologique, qui permet à chaque être humain d'avoir connaissance de lui-même, de ses actes et pensées, ainsi que du monde qui l'entoure. La conscience morale, quant à elle, est la faculté qu’a l’homme de discerner le bien du mal, de juger les autres, ou soi-même. La première, en rendant l’homme conscient de lui-même et des autres, ainsi que de ses actes, lui permet un retour sur lui-même. Ce retour rend possible l’analyse du passé et l’anticipation du futur à un instant présent. Cette triple dimension oblige chaque être humain à avoir connaissance des conséquences de ses actes, que ce soit à court ou long terme, ce qui le rend responsable de son comportement. Or, cette responsabilité prouve que chaque homme peut choisir sciemment ses actes, en toute connaissance de cause, il est donc libre de choisir. La conscience psychologique semble donc être à l’origine de la liberté de choix caractéristique de l’être humain. Ensuite, la conscience morale, définie par Rousseau comme « le juge infaillible du bien et du mal, qui rend l’homme semblable à Dieu », correspond à la capacité de jugement présente chez l’homme. Rousseau décrit cette faculté comme un principe inné, de justice et de vertu, comme une impulsion primitive, qui est à l’âme ce que l’instinct est au corps. Cette impulsion, ce principe, régi par nos valeurs morales, permet donc un choix immédiat, conforme à nos aspirations. Le fait d’être doté de cette faculté de discernement immédiate qu’est la conscience morale, confère donc à l’homme une liberté quasi-totale de choix. La capacité de l’homme à juger ses actes semble donc bien être à l’origine de sa liberté.

De plus, selon Freud, la conscience n’est qu’une partie négligeable de l’esprit, régi principalement par les pensées ou les actes inconscients, tels les lapsus ou les rêves. Or, il affirme qu’aucun homme ne peut avoir de prise sur cette partie de son esprit, comme il en a sur la conscience. L’acte inconscient, indépendant de sa volonté, n’est donc pas choisi, alors que la conscience, quant à elle, est la source d’une liberté véritable. Sartre, bien qu’opposé à la théorie de Freud, appuie également cette thèse selon laquelle la conscience est à l’origine de la liberté. Au contraire de Freud, il affirme que tous les actes et les pensées d’un individu sont conscients. Donc l’homme selon Sartre est radicalement liber car il est conscient.

Nietzsche appui également cette théorie, en définissant la conscience comme l’élément permettant à l’être humain de connaître et d’exprimer ses besoins en toute liberté. La conscience selon Nietzsche élève donc l’homme en lui conférant ce statut d’homme libre, capable d’élaborer des stratégies de groupe grâce à ce réseau de communications qu’est la conscience.

Au terme de cette première réflexion, la conscience, en permettant à l’homme d’avoir connaissance de lui-même ainsi que du monde qui l’entoure, semble être la source de la liberté de choix inhérente à l’individu. Cependant, cette volonté peut-elle réellement être qualifiée de libre ? Les facteurs extérieurs, interférant avec la conscience, ne constituent ils pas des barrières, des contraintes ?

Ainsi, la conscience psychologique, qui peut être à l’origine d’une certaine liberté confronte néanmoins l’individu à son passé et à son avenir. Cette confrontation peut être la source d’une réelle souffrance, d’une angoisse existentialiste. Cette angoisse peut se manifester par des remords, des regrets, de la mauvaise conscience, ou même des doutes face à l’avenir. Par exemple, un individu qui doute en permanence de la pertinence de ses choix, de leur impact dans le futur, peut se retrouver comme bloqué, en pouvant plus avancer. La conscience que chaque être a de soi et du monde peut donc être à l’origine d’une terrible souffrance, et la conscience se matérialise alors comme une barrière qui empêche d’avancer, une réelle contrainte.

De plus, l’origine de la conscience peut avoir des répercussions sur la liberté présupposée qu’elle confère à l’être humain. Ainsi, Marx, en définissant la conscience comme un produit social, annihile cette notion de liberté propre à l’individu. En effet, selon lui, la conscience apparaît chez chaque homme à l’issue d’un processus de création. La conscience serait donc constituée d’un ensemble de notions pré formatées, inculquées par la société jusqu’à ce qu’elles deviennent partie intégrante d’un individu. Or, si les valeurs morales selon lesquelles chaque individu pense et agit ne sont pas les siennes, mais celles de la société, on ne peut donc pas considérer sa conduite comme libre. Le comportement de chaque être humain apparaît donc comme régi par la société dans laquelle il a évolué. Ainsi, dans certaines sociétés, une conduite peut apparaître comme honteuse ou inavouable, alors que dans d’autres elle sera considérée comme normale et légitime. Dans ce cas, l’individu qui ne se sent pas conforme aux valeurs morales que lui a inculqué la société peut se sentir rejeté, et voir s’opérer une rupture du lien social. Si comme l’explique Marx, « la conscience est d’emblée un produit social », elle peut donc constituer une contrainte au plein épanouissement de l’individu. Donc, il semble qu’en absence de tout sens moral, l’être humain serait plus libre qu’il ne l’est en possédant une conscience.

Mais, la conscience ne traduit pas uniquement les valeurs morales inculquées par la société. Elle est aussi l’expression des idéaux et des interdits parentaux comme l’affirme Freud. Selon lui, l’intériorisation des exigences et limites parentales, qui équivaut au Sur-Moi, constitue la conscience. Le Sur Moi, en quelque sorte l’idéal selon lequel chaque individu se rêve, peut être à l’origine d’une terrible souffrance. Ainsi, lorsque le sujet prend conscience de l’écart entre son Sur Moi et sa réalité physique et psychique, il peut s’ensuivre deux réactions : le déni, correspondant au bovarysme, ou le sentiment d’échec. Or, toutes deux conduisent à une réelle souffrance. L’homme peut donc vivre avec cette conscience comme avec un fardeau.

De plus, selon Alain, tout acte de conscience correspond à un jugement, c'est-à-dire une activité morale. Or d’après lui, le jugement est formaté par la société, la religion, la culture, l’éducation de chaque individu. Alors, on peut s’interroger sur la valeur réelle de ce jugement, et donc, de l’existence d’une volonté libre chez chaque individu . Or, si cette volonté libre n’existe pas, la conscience se matérialiserait donc comme un frein au bien être de chaque individu, comme une contrainte l’empêchant d’agir librement. Ainsi, si nous n’avions conscience du monde qui nous entoure, nous aurions vraisemblablement moins de contraintes. Par exemple, dans le cas d’autisme, ou de folie, l’individu n’ayant pas conscience du monde extérieur, sa conscience morale se développe sans l’influence de la société, des parents ou de tous les facteurs extérieurs. Le sujet ne possède donc pas les mêmes valeurs morales que ses concitoyens, à l’image d’un enfant dont la conscience n’a pas encore été formatée.

Au terme de ce développement, nous pouvons nous positionner en faveur de l’idée selon laquelle la conscience serait une source de contraintes. En effet, même si la conscience permet une certaine liberté de choix, celle-ci n’est que relative, car la conscience semble être de l’ordre de l’acquis. Comme le dit Durkheim : « A travers notre conscience, nous obéissons à cette réalité sociale qui nous forme ». Ainsi, chaque individu n’est pas libre, mais régi par des valeurs morales qui ne sont pas les siennes, mais au contraire, celles de la société qui l’a éduqué. Alors, la conscience constitue une contrainte à l’expression libre de ses pensées, de ses besoins, et à la réalisation absolue de ses actes.

Cette idée selon laquelle la conscience morale constituerait une contrainte est confirmée par la théorie de Freud, théorie selon laquelle il existerait un inconscient, contenant toutes les pulsions, les évènements refoulés par la conscience car contraires à nos aspirations morales. Ainsi, l’existence de l’inconscient prouve que la conscience constitue une contrainte au développement et à l’épanouissement de chaque individu, en empêchant l’expression libre des pensées et sentiments en désaccord avec ses aspirations morales.

Au contraire, l’absence de conscience signifierait l’absence de barrières morales. L’instinct reprendrait donc le dessus sur la conscience, et le comportement de chaque individu serait régi non plus par les valeurs inculquées par la société, mais par les instincts primitifs de l’homme. Ainsi, dans une logique de survie, comme par exemple en temps de guerre, l’homme peut agir sans contraintes et obéir à ses pulsions primitives. Par exemple, lors d’un crash aérien dans les Andes pendant les années 1970, les rescapés ont été contraints, pour survivre de se livrer à l’anthropophagie. Tous ont confirmé que cette pratique était contraire à leurs valeurs morales, mais que leur instinct avait prédominé sur leur conscience. Ainsi, dans un contexte particulier, tout homme peut se retrouver libéré de toute contrainte d’ordre moral, mais cela n’a lieu que lorsque la conscience s’efface pour laisser place à l’instinct. Donc il semble fortement que la conscience soit une source de contrainte.

En conclusion, il apparaît comme vraisemblable que la conscience soit la source d’une certaine liberté de choix chez l’être humain. Cependant, ces choix sont régis par des valeurs morales, à travers lesquelles, chez chaque individu, différents facteurs extérieurs s’expriment. Donc tout homme est guidé par une conscience qui n’est pas la sienne dans sa totalité. Ainsi, en absence de tout sens moral, nous serions vraisemblablement plus libres. Cependant, c’est bien la capacité de l’homme à juger ses actes qui est à l’origine de sa liberté. La conscience de soi, et du monde, peut néanmoins, dans certains cas, engendrer la souffrance. Et si, nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, nous aurions visiblement moins de contraintes. Donc la conscience est source de contrainte chez l’être humain. Cependant, ces contraintes sont indispensables à la vie en société, et permettent le respect des libertés de chacun. L’enjeu de cette réflexion était donc bien la cohésion sociale. Cependant, si la conscience est source de contraintes d’ordre moral, peut on pour autant affirmer que les criminels qui agissent de sang-froid ne possèdent pas ces valeurs morales, et donc que leur esprit est dépourvu de conscience ?

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Textes philosophiques : La conscience

mis à jour le 13/08/2008

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Cette ressource propose quelques textes philosophiques sur le thème de la conscience

mots clés : philosophie , conscience

La conscience

Texte n° 1 :, texte n° 2 :, texte n° 3 :, texte n° 4 :, texte n° 5 :, texte n° 6 :, texte n° 7 :, texte n° 8 :, texte n° 9 :, texte n° 10 :, sujets de réflexions et de dissertations philosophiques associés :, ressources associées, information(s) pédagogique(s).

niveau : tous niveaux, Terminale

type pédagogique : sujet d'examen

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contexte d'usage : non précisé

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Sujet du bac philo corrigé – filière générale : “L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?”

L’inconscient échappe par définition à la conscience. Mais n’y a-t-il pas malgré tout des moyens, directs et indirects, d’accéder à une forme de connaissance des mécanismes cachés de la psyché humaine ? Apolline Guillot, agrégée de philosophie, propose un plan pour répondre à ce sujet tombé au baccalauréat 2021. Elle insiste notamment sur l’importance de l’interprétation : si la psychanalyse n’est pas une science, elle propose en tout cas des outils théoriques permettant aux patients de mieux se connaître, voire de guérir.

Proposition de correction : il s’agit ici de pistes possibles de traitement du sujet et non de la copie-type attendue par les correcteurs !

  • Principales notions du programme impliquées par le sujet : l’inconscient, la connaissance 
  • Auteurs : Nietzsche, Leibniz, Freud, Popper

Introduction

On peut définir la connaissance comme une activité par laquelle l’homme cherche d’une manière ou d’une autre à saisir un phénomène par la pensée. Cette compréhension est associée à des représentations sensibles ou intellectuelles, mais est toujours gouvernée par une conscience qui appréhende le monde qui l’entoure. La connaissance s’oppose à l’ignorance, qu’on peut définir comme un manque d’expérience ou de discernement dans un domaine donné.

L’inconscient, de son côté, peut renvoyer à différentes choses. On appelle « inconscient » les contenus perceptifs ou cognitifs qui n’ont pas ou pas encore accédé à la conscience. En ce premier sens, ce terme désigne donc un état défini par la négative, comme une simple privation temporaire ou définitive de conscience. Mais le concept d’inconscient, tel qu’il a été théorisé au tournant du XX e siècle par la psychanalyse, renvoie à une réalité psychique avec un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres. Cette réalité psychique n’est pas seulement inaccessible par la conscience. Elle y résiste positivement, dynamiquement.

Si la connaissance est la saisie d’un phénomène par une conscience et que l’inconscient est ce qui se dérobe – accidentellement ou activement – à cette conscience, il semble donc impossible, voire contradictoire, d’accéder à une connaissance de l’inconscient ! Cependant, le fait même qu’on puisse nommer et même décrire, à la manière de Freud, les structures de notre inconscient, signifie bien que nous en avons peut-être une forme de connaissance.

Nous nous demanderons donc si nous sommes condamnés à deviner ou à supposer notre inconscient sans jamais le connaître, ou bien si nous pouvons y avoir accès par une forme de savoir.

Dans un premier temps, nous verrons que l’inconscient, défini comme une simple privation de conscience, ne peut pas être connu de manière positive et systématique. Cependant, si l’on postule que l’inconscient est un phénomène parmi d’autres, dont les effets s’observent par les médecins et les psychanalystes, alors il devient possible d’en produire une connaissance globale. Cette connaissance n’a rien à voir avec la démarche hypothético-déductive qu’on trouve en science, ni même avec l’intuition sensible du monde qui nous entoure. Nous verrons dans un troisième temps qu’elle se construit par chaque individu de manière indirecte, à travers le langage.

Première partie / L’inconscient échappe par définition à la connaissance et la conscience

L’inconscient, s’il est défini comme un contenu perceptif ou cognitif qui échappe à la conscience, est pure négation de la conscience. Il ne peut donc pas apparaître comme un objet de connaissance à part entière.

Leibniz constate déjà, dans les Nouveaux essais sur l’entendement humain , que nous sommes incapables de saisir consciemment toutes nos perceptions. Il donne l’exemple du bruit des vagues : lorsqu’on entend le ressac, on entend en réalité un nombre infini de bruits de petites vaguelettes, des gouttes qui les composent, dont on est simplement incapable d’avoir conscience.

L’inconscient, dans cette définition, peut être assimilé à une zone de notre esprit qui comporte toutes les perceptions et les représentations auxquelles nous n’avons pas immédiatement accès. C’est une sorte de trésor caché de notre esprit.

Transition :  Mais les contenus dont nous n’avons pas conscience sont-ils simplement dissimulés dans les recoins de notre esprit, ou se dérobent-ils activement ? S’il est si difficile d’avoir accès à certaines de nos motivations profondes ou à des souvenirs enfouis, n’est-ce pas que quelque chose, dans notre pensée, œuvre parfois contre notre conscience ?

Deuxième partie / L’inconscient est aussi une force dynamique qui peut être saisie de manière indirecte

C’est l’hypothèse que formule Nietzsche dans Par-delà le bien et le mal , lorsqu’il constate : « Une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas quand moi je le veux.  » Si c’est la pensée qui décide quand se montrer ou se dérober, il y a peut-être une part de notre inconscient qui se refuse activement à notre conscience, comme s’il y avait quelque chose à cacher .

C’est justement cette composante active de l’inconscient, dynamique, que Freud tente de théoriser. Il développe notamment la notion de Ça (nos désirs inconscients) et de Surmoi (les interdits que nous avons intériorisés) pour expliquer la position instable et tiraillée du Moi, pouvant mener à des névroses ou des psychoses.

Le concept d’inconscient a donc une place dans la connaissance : il est le postulat de la théorie psychanalytique. En ce sens, l’inconscient n’échappe pas à une forme de connaissance : il est l’objet même de la psychanalyse, qui aura une longue postérité après Freud, avec par exemple Jung ou Melanie Klein.

Transition :  La psychanalyse ne fait toutefois pas l’unanimité. Est-ce une science ? Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l’inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s’ouvre pas à sa propre falsification. Cependant, faut-il qu’une discipline soit une science pour permettre d’offrir une forme de connaissance ? Pas nécessairement. La cure psychanalytique montre qu’il est possible de connaître l’inconscient indirectement, en observant ses effets dans notre vie quotidienne, sur notre corps et notre langage notamment.

Troisième partie / Il est possible d’avoir accès à des manifestations de l’inconscient par l’analyse du corps et du langage

Contrairement à la physique ou la biologie, la connaissance de l’inconscient n’est pas la rencontre pure et simple d’une conscience et d’un phénomène observable extérieur à elle. Il faut donc dépasser le schéma classique de la connaissance « Sujet / Objet ».

Comment faire ? En analysant les traces, les manifestations de l’inconscient. Le Sujet se prend comme objet lui-même, à travers divers éléments qui émanent de lui : rêves, lapsus, actes manqués, symptômes, fantasmes sexuels, etc. Ces symptômes expriment un désir refoulé de la conscience, c’est-à-dire de l’inconscient.

La cure analytique doit permettre d’interpréter l’inconscient. Freud, dans L’Interprétation des rêves , donne des pistes pour décoder ce que l’inconscient exprime. Le Sujet peut ainsi se comprendre, mais il a besoin d’un médiateur (le psychanalyste) pour rendre transparent ce qui est a priori opaque à sa conscience.

Conclusion 

Si l’on définit l’inconscient comme une simple privation de conscience, alors il semble difficile de le connaître comme on connaît d’autres phénomènes qui nous entourent. Si au contraire, on s’y intéresse comme à une force psychique ou un principe explicatif, il semble possible d’en décrire les structures et le fonctionnement objectif. Nous avons vu que d’après la théorie psychanalytique, nous avons tous un inconscient structuré à peu près de la même manière. 

Cependant, nous avons également compris que le concept même d’inconscient déjouait l’opposition « Sujet / Objet » qui est à la base de la définition de la connaissance. La connaissance de l’inconscient va de pair avec la naissance d’un Sujet qui, sans pouvoir être totalement transparent à lui-même, se construit autour d’un récit psychanalytique.

Retrouvez l'ensemble des corrigés de l’épreuve du Bac philo 2021 :

➤ filières générales :.

  • Discuter, est-ce renoncer à la violence ?
  • L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?
  • Sommes-nous responsables de l’avenir ?
  • Commentaire de texte : De la division du travail social (1893) d’Émile Durkheim.

➤ Filière technologiques :

  • Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ?
  • Savoir, est-ce ne rien croire ?
  • La technique nous libère-t-elle de la nature ?
  • Commentaire de texte : Le poète et l’activité de fantaisie (1907), de Sigmund Freud .

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dissertation de philosophie sur la conscience

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lundi 16 décembre 2019

Corrigé d'une dissertation : la conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes , 1 commentaire:.

dissertation de philosophie sur la conscience

Merci beaucoup, j'ai beaucoup apprécié et appris de ce texte!

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  • texte de Leibniz sur la conscience

Leibniz,  Animadversiones  ( Remarques sur la partie générale des principes de Descartes ), Trad. Schrecker in Opuscules philosophiques choisis, Vrin, 1962, pp. 20-21

Introduction

Thème : la conscience          Question à laquelle l'auteur répond : le cogito est-il la première /seule certitude? Ou bien suis-je aussi certain d'autre chose? A travers la conscience de moi-même, n'ai-je pas aussi, immédiatement, conscience des choses?          Problème :

la conscience est-elle pure intériorité? Ou n'est-elle pas par définition rapport au monde extérieur, et constituée par lui? -C'est un texte qui s'oppose donc à l'idéalisme (problématique!) cartésien.          Plan :

1) L. 1 à 3 : position du problème         2) l.3 à 11 : développement : énoncé des différentes sortes de vérité, et ce que sont les vérités premières dans chacune         3) l.11 à 15 : conclusion et thèse de l'auteur : élargissement du cogito cartésien, et donc de la conscience elle-même

I- Position du problème

-Porte sur le cogito cartésien. Il n'est pas remis en cause : c'est un bon point de départ; mais il est reconnu insuffisant.

-"Une des vérités premières" : expliquer pourquoi (ie : expliquer rapidement le cogito)

- problème : pourquoi l' "une"? (oui, au sens où après il y a Dieu)

II- Pourquoi cette négligence? Et que sont ces vérités premières?

Il va ici montrer pourquoi le cogito est incomplet, en prenant pour point de départ l'analyse des vérités, plus précisément, ce qu'est la vérité en général.

1) - deux sortes de vérité : de fait; de raison; distinction classique au 17e, reprise d'Aristote :

a) Vérités d'ordre logique, qui n'ont rien à voir avec le réel mais avec la structure de notre pensée ou de la raison. Par suite, vérités éternellement vraies, car ne dépendent pas la réalité pour être vraies. Le contraire des vérités de raison est contradictoire (cf. 2 et 2 font 4)

b) Et vérités portant sur le monde (genre "tous les corps sont pesants"). Peuvent être vraies aujourd'hui et fausses demain car dépendent, pour être vraies, du monde. Le contraire d'une vérité de fait est possible ("Je fais cours aujourd'hui à 17h00 dans la salle 13" est une vérité de fait, car le contraire était possible, et n'est donc pas contradictoire

 2) Les vérités premières dans chacun de ces genres de vérité :

a) dans le premier genre, Leibniz dit qu'il n'y a qu'une vérité première : c'est le principe de contradiction (identité : "A est A"; "si A est A, il ne peut en même temps être non A")

b) dans le second, il est impossible qu'il n'y ait qu'une vérité première, cela découle de son concept même, de son domaine. C'est en effet en montrant sur quoi elle porte, que Leibniz pose cette thèse d'une multiplicité de fait premières - qui le conduit, on va le voir, à faire un drôle d'usage du terme de "conscience"

Thèse : vérités de fait premières : il y en a une multiplicité; autant en fait que de perceptions immédiates (qui sont assimilées à des consciences)

Explication : j'ai certes conscience de mon moi pensant mais aussi de mes pensées, ie, d'une variété de pensées

- Attention : Descartes l'a dit aussi : je n'ai conscience que de penser, d'être une chose pensante, d'avoir des pensées;

- Mais ce que veut dire Leibniz, c'est que s'il est indubitable que je pense, il l'est autant que je pense telle ou telle chose : Descartes ne rajouterait pas ça : ça, c'est incertain (cf. MG; rêve). J'ai des pensées, pour D = sûr et certain; quelque chose en dehors : non, peut-être pas.

Ca veut dire qu'une conscience sans contenu, une pensée sans objet, est impossible (d'où encore "les consciences" : ce sont des pensées ou perceptions immédiates).          Mais plus encore, ça veut dire que ce contenu, cet objet de nos pensées, est tout aussi certain que mes pensées et que moi-même. Ou encore, saisi "en premier"…          Conclusion : Leibniz transforme donc ici la portée du cogito de Descartes, en en faisant, non plus la vérité rationnelle première, mais une vérité de fait première, à laquelle il adjoint aussitôt une autre : "il y a une grande variété dans mes pensées"

        Note : Pourquoi le cogito est-il de l'ordre des vérités de fait?

Car il porte sur quelque chose d'existant, dont on est immédiatement conscient, dont on a une perception immédiate. Et c'est une vérité première car c'est de nous-mêmes, de la conscience d'exister, que nous partons pour connaître le réel. C'est donc une vérité de base, sans laquelle nous ne pouvons pas connaître le réel (on en part : en cela c'est toujours une philo de la conscience/du sujet)

III- Conclusion et thèse de l'auteur

Cela mène à un élargissement du cogito cartésien, et de la conscience elle-même.

La formule exacte et complète du cogito est :

Prémisses : "Je pense" et "des choses diverses sont pensées par moi"; Conclusion : "je suis" et "je suis affecté de différentes manières"

Donc : le monde extérieur m'est donné immédiatement dans le cogito, avec la conscience. Et : le moi n'est pas quelque chose d'abstrait, il se donne avec des qualités.

Explicitation.

Pour Descartes :   (1) le cogito seul est vérité première (la variété des pensées n'étant exploitée pour prouver le monde extérieur qu'à la fin des Méditations) (2) la variété n'intervient alors qu'après le sentiment de contrainte

Pour Leibniz :

Il y a deux vérités générales et premières qui parlent de l'existence des choses :

(1) nous pensons (2) il y a une grande variété dans nos pensées; et c'est cette deuxième vérité (de fait) première qui est négligée par Descartes. (3) Or, de celle-ci (=variété), il s'ensuit qu'il y a, hors de moi qui pense, autre chose que moi (cf. "je suis affecté" : renvoie à autre chose que moi).   

(4) en effet, cette variété de pensées ne saurait venir de ce qui pense, car une seule et même chose ne saurait être cause des changements qui sont en elle : la variété des pensées et leur variation exige comme cause une multiplicité agissant sur l'âme pensante, qui est une; la multiplicité est donc bien externe

Intérêt philosophique :

1) discussion sur le rapport que nous avons au monde extérieur, puisque la conséquence est que les vérités de fait ne sont pas nécessairement trompeuses

2) conscience comme intentionnalité

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Dissertation sur Pour un oui ou pour un non !

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dissertation de philosophie sur la conscience

Voici une dissertation sur Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute (parcours au bac de français : Dispute et théâtre).

Important : Pour faciliter ta lecture, le plan de cette dissertation est apparent et le développement est présenté sous forme de liste à puces. N’oublie pas que le jour J, ton plan et ton développement doivent être intégralement rédigés. Tu trouveras ici un exemple de dissertation rédigé comme tu dois le faire le jour du bac.

Sujet de dissertation :

Pourquoi se dispute-t-on dans  pour un oui ou pour un non  .

Pour que ce corrigé te sois utile, entraîne-toi d’abord à réaliser toi-même un plan sur ce sujet. Aide-toi de ma fiche et vidéo sur Pour un oui ou pour un non .

Introduction

La dispute est un thème théâtral fécond .

Marivaux , dès le XVIIIème siècle, en a fait le sujet d’une comédie, La dispute , et Nathalie Sarraute, dans son sillage, met en scène les retrouvailles de deux amis , H1 et H2, qui vont évoluer vers une altercation.

Mais pourquoi se dispute-t-on dans Pour un oui ou pour un non  ? Le motif invoqué par les personnages n’est-il pas un prétexte  ? La véritable raison de la dispute mise en scène par Nathalie Sarraute ne repose-t-elle pas en réalité sur la rivalité fondamentale entre les hommes ?

Tout porte à le croire car, comme le suggère le titre de la pièce, la dispute entre H1 et H2 semble ne reposer sur rien .

Nous verrons en effet que si la dispute apparaît sans motif apparent , elle est avant tout l’occasion d’un affrontement psychologique entre deux personnages qui ont une vision du monde opposée. Enfin, nous montrerons que cette dispute permet d’ étudier l’homme dans toute sa vérité.

I – Une dispute sans motif sérieux apparent

A – une amitié qui semblait solide.

  • La dispute surprend car H1 et H2 sont unis par des liens d’amitié évidents. Leur proximité est ancienne et dure «  depuis tant d’années  ».
  • Chaque personnage livre un portrait flatteur de l’autre  : H2 reconnaît que son ami a toujours été «  très chic  ». H1 lui renvoie le compliment : «  Toi aussi, tu as toujours été parfait  ». 
  • La mention de la mère de H2 (« Elle t’aimait bien ») renforce cette impression de proximité voire de fraternité puisque les deux compagnons apparaissent comme des frères symboliques , transparents l’un à l’autre : «  je te connais trop bien  » dit H1 à H2, comme s’ils étaient une seule et même personne, indivisibles, et imperméables à toute dispute.
  • De surcroît, l’amitié prend une expression presque amoureuse lorsque H1 utilise l’expression «  rompre avec moi  ». Nathalie Sarraute joue ici avec le mythe de l’androgyne, cet être de la mythologie grecque originellement unifié mais séparé en deux moitiés par Zeus. Cette légende explique pourquoi, lorsque les deux parties distinctes de l’androgyne se retrouvent, l’amour naît.

B – Un motif de dispute qui relève de l’indicible

  • H1 questionne son ami («  que s’est-il passé ?  »), et cherche un «  quelque chose  » qui expliquerait la distance prise par H2. Or, la raison invoquée par H2 est «  rien  », repris anaphoriquement et invoqué comme une litanie : «  H1 : Alors ? Qu’est-ce qui se passera ? Tu me dis que ce n’est rien… H2 : Mais justement, ce n’est rien… Et c’est à cause de ce rien…H1 : Ah on y arrive… C’est à cause de ce rien  ».
  • Le motif de la dispute est donc flou et paraît d’une telle inanité qu’ on ne parvient pas à le nommer. Il est d’ailleurs caractérisé plusieurs fois par le pronom «  ça  ».
  • Puis H2 révèle la phrase qui a initié la dispute : «  C’est biiien…ça…  ». Nathalie Sarraute choisit des termes vagues, laudatifs du reste, pour souligner que cette dispute ne repose sur rien de tangible .
  • Néanmoins, H2 relève l’ « intervalle » entre « bien » et « ça », l’étirement du « i » dans « bien », et le « suspens » entre « bien » et « ça ». Le fondement de la dispute ne repose donc pas sur le sens des mots mais sur un ton , une articulation, un son, c’est-à-dire littéralement sur rien.
  • Cette futilité est comique  : on sourit du décalage entre la violence de la dispute et le caractère dérisoire de son explication. D’ailleurs, lorsque H3 et F analysent les faits, leur jugement traduit l’incompréhension du motif qu’ils trouvent «  pour le moins excessif  ». La réplique de H3 «  Pas grand-chose, en effet  » (p. 35) fait écho au titre de la pièce « Pour un oui ou pour un non ».

Transition : Malgré l’insignifiance de l’explication, la dispute est réelle et enfle car derrière elle se dévoile une scission fondée sur l’affrontement psychologique des deux personnages.

II – Le motif réel de la dispute : l’affrontement psychologique des personnages

A – la dispute résulte d’intentions inconscientes.

  • Le motif de la dispute, insaisissable, indéfinissable, rappelle la dimension pulsionnelle de l’inconscient défini par Freud dans Cinq leçons sur la psychanalyse . Derrière le langage conscient se cachent des intentions inconscientes, refoulées . D’ailleurs, l’emploi récurrent du pronom « ça » dans la pièce rappelle la dénomination de l’inconscient par Freud  : le « ça », la partie inconsciente et primitive de la personnalité.
  • Ce double niveau de langage  est au cœur de la pièce de Nathalie Sarraute. Ainsi, H2 va au-delà de la signification première des mots (la félicitation du « C’est biiien, ça ») pour débusquer l’intention réelle : la condescendance et le mépris. L’objet de la dispute n’est donc pas si anodin car derrière la politesse des mots se cache l’hostilité de l’intention.
  • Cette dispute illustre la notion de «  tropismes  » définis par Nathalie Sarraute comme des «  mouvements indéfinissables qui glissent très rapidement aux limites de la conscience  ». L’étirement du « i » dans « biiien » n’est donc pas « rien » : il pourrait manifester des sentiments inavouables et cachés . H2 devient un interprète des tropismes : il met en lumière la sous-conversation derrière les mots banals. La dispute trouve dès lors des fondements plus réels qu’on ne pouvait le croire.

B – La dispute met en relief deux personnalités opposées

  • H2 incarne le sentiment et l’impulsivité  : il s’adresse à H1 par questions ou exclamation. Il s’oppose lui-même à un « vous » représentant pour lui le monde rationnel et concret : «  on ne sait pas où l’on est, mais en tous cas on n’est pas sur vos listes… Et c’est ce que vous ne supportez pas  ».
  • H1 , lui, incarne une attitude bourgeoise éprise de stabilité , de sagesse et de solidité .
  • Si H2 représente le « non » aux conventions sociales, H1 en symbolise le « oui ». La dispute peut alors se lire comme un choix à opérer entre le « oui » et le « non » . Le spectateur est appelé symboliquement à choisir entre deux philosophies de vie irréconciliables : celle de la sensibilité poétique et écorchée de H1 ou celle de la solidité et rationalité bourgeoises de H2.

Transition : La dispute est donc le révélateur d’une fracture psychologique mais aussi sociologique entre deux personnages. La pièce va même bien au-delà : la dispute semble affirmer l’hostilité naturelle et irrémédiable entre les hommes .

III – Finalement, le fondement de cette dispute ne réside-t-elle pas dans l’inconciliabilité naturelle des hommes ?

A – la dispute met en lumière le caractère inconciliable des hommes.

  • La dimension tragique est évidente dans cette œuvre. Sarraute reprend tout d’abord un topos de la tragédie grecque, celui des frères ennemis  : H1 et H2 sont deux amis liés par une amitié fraternelle qui va se muer en haine éternelle : «  C’est un combat sans merci. Une lutte à mort. Oui, pour la survie. Il n’y a pas le choix. C’est toi ou moi  » (p. 45).
  • Ensuite, l’intrigue se déroule dans un monde clos , le logis de H2, telle la pièce de Jean-Paul Sartre, Huis-clos où des personnages ruminent, dans un lieu fermé, leur culpabilité passée. D’ailleurs, la dispute ne se conclut pas sur le départ d’un des personnages : malgré leur différend, ils semblent condamnés à rester ensemble .
  • Enfin, comme dans une tragédie, les personnages sont les jouets du destin . H1, plutôt pacificateur, lance sans le savoir la machine infernale de la division : «  je t’adjure solennellement, tu ne peux plus reculer  ». Les deux personnages sont alors entraînés malgré eux sur le chemin de la séparation et de l’inimitié. Lorsque la dispute semble s’apaiser, une simple remarque de H1 («  C’est de Verlaine, n’est-ce pas ?  ») la ravive comme de l’huile sur le feu. Ils se retrouvent prisonniers du langage car chacun est le traducteur de la parole de l’autre et nourrit le conflit quoiqu’il soit dit : «  Si tu l’as dit, implicitement  » affirme H1 à H2.

B – La pièce est un laboratoire de l’âme humaine

  • La pièce s’apparente même à un véritable laboratoire , comme si Nathalie Sarraute était une scientifique qui étudiait la nature humaine. La dénomination des personnage s va en ce sens : leurs noms H1, H2, H3, F les déshumanise  : ils sont réduits à l’état de choses ou de souris d’expérimentation qui ne seraient qu’étiquetées.
  • L’absence de didascalies pour préciser la disposition des lieux ou la décoration de l’appartement renforce l’impression d’une action qui se déroule dans une pièce froide et minérale, où sont enfermés des cobayes dont nous observons la réaction. D’ailleurs, le terme «  survie  » employé par H2 rappelle l’expression «  la survie du plus apte  » utilisée par Charles Darwin, naturaliste du XIXème siècle, pour expliquer sa théorie de la sélection naturelle.
  • Le spectateur, à travers la dispute entre H1 et H2, n’assisterait-il pas à l’expérience d’une sélection naturelle où les hommes, en dépit des précautions, de la politesse et des codes sociaux, sont dans un combat permanent pour être du côté des vainqueurs ou des « ratés »  ?

La dispute constitue un moment de crise qui offre au dramaturge des potentialités inouïes.

Ainsi, derrière la comédie d’une querelle sans raison apparente se dessinent des fractures psychologiques et sociologiques entre deux hommes que tout oppose.

La dispute dans Pour un oui ou pour un non ne peut avoir de fin car elle n’a pas d’objet, de cause. Elle est « essentielle » en cela qu’elle est fondée sur l’essence même de la nature humaine. C’est pour cela qu’elle est finalement une dispute expérimentale , destinée à étudier l’homme et en révéler la violence fondamentale.

Nathalie Sarraute dévoile ainsi une vision pessimiste des hommes, dont les conventions sociales et la politesse ne parviennent pas à cacher la violence naturelle. En cela, sa pièce rappelle En attendant Godot (1952) de Beckett , Vladimir et Estragon n’étant, à leur manière, que des H1 et H2.

Analyses linéaires sur Pour un oui ou pour un non :

  • La scène d’exposition, « Pourquoi ne veux-tu pas le dire ? »
  • Le motif de la dispute (c’est bien ça)
  • Pour un oui ou pour un non, deux conceptions opposées du bonheur
  • La dispute finale (c’est une lutte à mort) : analyse
  • Pour un oui ou pour un non, le dénouement

Dissertations sur les autres oeuvres au programme :

  • Dissertation sur On ne badine pas avec l’amour
  • Dissertation sur Le Menteur
  • Dissertation sur La Peau de chagrin
  • Dissertation sur Sido et Les Vrilles de la vigne
  • Dissertation sur Manon Lescaut
  • Dissertation sur Gargantua
  • Dissertation sur Les Caractères
  • Dissertation sur La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne
  • Dissertation sur La Rage de l’expression
  • Dissertation sur Mes forêts
  • Dissertation sur Cahiers de Douai

Dissertations sur l’ancien programme :

  • Dissertation sur Juste la fin du monde
  • Dissertation sur Le Malade imaginaire
  • Dissertation sur Les Fausses confidences

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dissertation de philosophie sur la conscience

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    La conscience et l inconscient : plans de dissertations et corrigés de commentaires de textes philosophiques. Les sujets classiques expliqués voir les sujets. ... En s'appuyant sur la définition de la conscience de soi comme sentiment intime de proximité à soi, il est possible de comprendre que le propre de l'homme est de se vivre ...

  6. Dissertations : La Conscience

    Sujets de philosophie sur la notion : La Conscience. Voici une liste des principales dissertations de philosophie sur la conscience : - Je est-il un autre ? - Peut-on se connaître soi-même ? - Penser fait-il de moi un sujet ? [ad#ad-5] - La conscience peut-elle exister hors du temps ? - La conscience existe-t-elle ?

  7. La Conscience- Bac de Philosophie

    La Conscience- Bac de Philosophie . La Conscience fait partie des 17 notions au Baccalauréat de Philosophie. Pour t'aider à te préparer au commentaire ou à la dissertation, nous allons réfléchir ensemble à cette notion complexe mais fondamentale pour les êtres humains. ... En effet, la tradition philosophique s'est concentrée sur ...

  8. La conscience suffit-elle à définir l'homme

    Un site qui propose des corrigés de philosophie sur différents thèmes, dont la conscience. Ce corrigé analyse la notion de conscience, ses niveaux, ses fonctions et sa relation à l'homme.

  9. La conscience fait-elle obstacle au bonheur

    Nous verrons enfin qu'un bonheur véritable est lié au renforcement de la conscience. 1. La conscience morale est un obstacle au bonheur A. L'obstacle intérieur de la mauvaise conscience. La conscience morale nous rend attentifs à des valeurs relatives au bien et au mal, et nous impose de conformer notre conduite à certaines normes.

  10. Corrigé du texte d'Alain sur la conscience

    Ce site propose une analyse corrigée du texte d'Alain sur la conscience, qui explore la question de l'identité personnelle et du passé. Il montre comment la conscience se constitue, évolue et se distingue de l'état de sommeil.

  11. Sujets de dissertation sur la conscience

    Est-ce par la conscience qu'il faut définir l'homme ? Le citoyen doit-il obéir à l'Etat ou à sa conscience ? La conscience d'être libre peut-elle être illusoire ? Peut-on échapper aux exigences de la conscience ? Avoir bonne conscience, est-ce un signe suffisant de moralité ? La conscience fait-elle le malheur de l'homme ? Avons-nous ...

  12. La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte

    Une dissertation complète sur la conscience comme source de liberté ou de contrainte, après correction. Elle analyse les différents types de conscience (psychologique, morale, inconsciente) et les auteurs qui les ont étudiés (Confucius, Rousseau, Freud, Sartre, Nietzsche).

  13. philosophie

    Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de la conscience: philosophie, conscience: ... 13/08/2008: Cette ressource propose quelques textes philosophiques sur le thème de la conscience: philosophie, conscience: Textes philosophiques : La perception - tous niveaux, Terminale:

  14. Sujets de philosophie sur La conscience

    Trouvez des sujets de philo corrigés sur La conscience pour votre dissertation ou votre devoir. Consultez le cours sur La conscience en philosophie et utilisez le moteur de recherche de corrigés de philo.

  15. 303 sujets de Philo corrigés

    Les incontournables du BAC de philosophie : plans rédigés de dissertations et commentaires de texte. Annales corrigées du BAC philo en téléchargement. ... La conscience fait-elle de l'homme une exception ? Changer, est-ce devenir quelqu'un d'autre ? L'idée d'inconscient exclut-elle celle de liberté ?

  16. Sujet philo corrigé : « L'inconscient échappe-t-il à toute forme de

    L'inconscient échappe par définition à la conscience. Mais n'y a-t-il pas malgré tout des moyens, directs et indirects, d'accéder à une forme de connaissance…

  17. La Conscience en Philosophie: Cours & Citations

    Un site dédié à la philosophie, avec des cours, des résumés, des citations et des quizz sur différents thèmes et auteurs. Découvrez la conscience en philosophie, son histoire, ses définitions, ses enjeux et ses critiques.

  18. laphilodeluxe: Corrigé d'une dissertation : La conscience peut-elle

    On ne peut s'observer directement soi-même, c'est pourquoi la conscience nous cache ce que nous sommes dans l'attitude réflexive. C'est ce qu'Auguste Comte, dans le Cours de philosophie positive [1830-1842], objecte à tous les métaphysiciens qui veulent faire de l'introspection un instrument pour recueillir des faits internes et constituer ainsi une métaphysique qui serait une ...

  19. L'homme et la conscience (dissertation)

    Dissertation sur l'homme et la conscience conscient de ses actes introduction la conscience est le plus familier que nous pouvons faire continuellement, nous. ... Cours de philosophie sur la conscience; Le désir comme puissance d'être. Spinoza. Français. France. Entreprise. A propos de nous;

  20. Commentaire de texte de Leibniz sur la Conscience

    C'est donc une vérité de base, sans laquelle nous ne pouvons pas connaître le réel (on en part : en cela c'est toujours une philo de la conscience/du sujet) III- Conclusion et thèse de l'auteur. Cela mène à un élargissement du cogito cartésien, et de la conscience elle-même.

  21. La-Philosophie.com : Cours, Résumés & Citations de Philosophie

    La-Philosophie.com en bref. La-Philosophie.com aide les élèves de Terminale dans la préparation du Baccalauréat, les élèves de Classes Préparatoires dans celle de leur concours, les universitaires dans leurs recherches, et enfin tous les curieux de sciences humaines à étancher leur soif de savoir.

  22. Dissertation sur Pour un oui ou pour un non

    Voici une dissertation sur Pour un oui ou pour un non de Nathalie Sarraute (parcours au bac de français: Dispute et théâtre).. Important : Pour faciliter ta lecture, le plan de cette dissertation est apparent et le développement est présenté sous forme de liste à puces.N'oublie pas que le jour J, ton plan et ton développement doivent être intégralement rédigés.