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La religion - dissertations de philosophie

  • A quoi sert la religion ?
  • Croire, est-ce renoncer à savoir ?
  • Doit-on considérer la religion comme l'ennemie de la raison ?
  • Entre croire et savoir, faut-il choisir ?
  • Est-ce faiblesse que de croire ?
  • Faut-il aimer son prochain ?
  • La foi religieuse exclut-elle tout recours à la raison ?
  • La peur gouverne t-elle nos croyances ?
  • La raison doit-elle combattre les croyances ?
  • La raison peut-elle remplacer la religion ?
  • La raison s'oppose t-elle à toutes formes de croyance ?
  • La religion et la liberté s’excluent-elles ?
  • La religion n'a-t-elle de fonction que sociale ?
  • La religion n'est-elle qu'une consolation infantilisante ?
  • La religion nourrit-elle l’amour ?

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La Religion en Philosophie

I. qu’est ce que la religion , religion et société.

Du latin religio , son étymologie est à dissocier. Elle a trait à la pratique religieuse, au culte. Elle vient du verbe relegere , qui signifie recueillir, rassembler ou religare qui signifie lier, attacher. La religion est une réalité sociale. Elle a pour fonction de rallier toutes les individualités, de constituer le lien qui unit les membres d’une même communauté ou d’une collectivité fondée sur des croyances et des rites. Pour un sociologue comme Emile Durkheim, rites et mythes expriment la conscience qu’un groupe a d’être une réalité “débordant les individus de toutes parts” et le sacré est la forme que prend la conscience collective, comme dans le totem (mot des indiens Algonquin), être mythique, animal et végétal, associé à un clan et qui fait l’objet d’un culte rituel.

Mais la religion ne relie les hommes entre eux qu’en les reliant à une réalité d’un autre ordre, supérieure, surnaturelle, intelligible pour l’esprit humain. Cela a pour effet de forger la croyance de l’être humain de faire partie intégrante d’un tout qui le dépasse. Cette autre réalité est celle de la divinité, sentie primitivement comme une force immanente à la nature ; puis représentée comme un panthéon d’image personnelles formant un monde des dieux anthropomorphisés à l’image des sociétés humaines naissantes et enfin, comme le Dieu spirituel transcendant des monothéismes. Or ce qui est divin est sacré et le sacré est ainsi l’essence du fait du religieux.

Le sacré vient du latin sacer : ce qui est “séparé”. Toute religion sépare les phénomènes du réel et les éléments qui la compose comme l’espace social, le temps, les êtres, les choses, en deux réalités distinctes : ce qui est consacré, inviolable, réservé aux initiés comme le temple ( en latin fanum ) et tout le reste par opposition, qui est profane ( pro fanum : devant le temple). Le sacré est ambivalent, car il marque également les interdits jetés par le culte sur ce qui ne peut être touché sans souillure. Le mot polynésien tabou évoque un objet d’une prohibition dont la transgression entraine un châtiment surnaturel. La vénération d’une puissance divine et le respect des interdits qu’elle impose sont liés à la religion.

Le sacré est donc à la fois fascination et effroi, vénération et crainte : le Dieu d’amour peut aussi être terrible et susciter la terreur. Le sens du sacré, c’est le sentiment absolu de la dépendance de l’homme par rapport à une puissance qui le dépasse infiniment et qui seule donne sens à son existence.

Mythes et rites

Selon Cicéron, religio viendrait du verbe latin relegere ( recueillir) qui s’oppose à neglegere , comme le soin et le respect s’opposent à la négligence. Un rite est l’ensemble des règles codifiées qui caractérisent un culte religieux, et dont les traits fondamentaux sont l’ordre et la répétition. Répétions des phrases des gestes, de gestes dans les cérémonies, mais aussi répétition des évènements que raconte le mythe, des évènements qui ont eu lieu dans le temps des origines et dont dépendent, dans les sociétés traditionnelles, l’ordre du monde et l’ordre humain.

Les cultes assurent la communication de l’homme avec le divin, voire sa participation au principe divin et exigent des prêtres investis du sens du sacré, et des cérémonies rituelles. L’une des formes fondamentales du rapport au sacré est le sacrifice ( en latin sacrum facere , faire sacré). Comme l’ont remarqué de nombreux théoriciens, la violence contre une créature innocente, mélange de souillure et de pureté est à l’origine des religions, comme si la société exorcisait sa propre violence en la mettant hors d’elle, à distance : en tant que sacrée.

Mais comme en témoigne le récit biblique, le bouc émissaire, envoyé dans le désert, porteur des péchés des hommes, ou le bélier du sacrifice d’Abraham a remplacé les victimes humaines, puis la spiritualisation des religions a condamné toute pratique du sacrifice autre que ces sacrifices personnels auxquels on consent pour se rapprocher de Dieu. A la différence des religions de la Nature, où les hommes communiquent avec des forces occultes garantissant l’ordre cosmique, les religions de l’Esprit croient à la révélation dans l’histoire d’une réalité spirituelle, étrangère à la nature, qui se manifeste aussi à l’esprit de l’homme. Le rite alors commémore un évènement par lequel l’histoire humaine prend son sens : le Noël chrétien, la Pâque juive ou l’Aïd musulman ; le récit liturgique, lu et chanté dans des cérémonies religieuses, est la parole par laquelle l’Esprit se révèle aux hommes.

5 Different Burial Rites of the Ancient Egyptians | History Hit

La croyance et la foi

Croire et savoir.

Si pour nous modernes, une religion relève avant tout de la croyance, c’est que l’expérience intérieure y a pris une place essentielle et que nous avons appris à séparer radicalement savoir objectif et croyance. L’argumentation rationnelle peut nous prémunir contre toutes les croyances irrationnelles comme la superstition ou la magie, qui relève, qui relève d’un déficit, d’un défaut de raisonnement. L’incantation ou la pratique magique, par exemple, prétendant agir sur la nature par des moyens occultes, en faisant l’économie du déterminisme naturel ; c’est croire sans savoir, au delà de ce que l’on peut savoir. La foi religieuse n’est pas la croyance en la magie dans laquelle l’homme prétend dominer Dieu par ses prestiges. C’est pourquoi beaucoup de religions considèrent la magie ou la divination comme sacrilèges.

Loin de soumettre les forces divines à sa volonté, l’homme religieux se fait humble devant Dieu. La prière est soumission et ne demande que le courage de supporter la volonté divine. La foi est la confiance absolue que l’homme met en Dieu, au delà de toute justification rationnelle ou morale. C’est pourquoi Pascal écrit : “Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point”.

Dans la Bible, Abraham est prêt au sacrifice moralement absurde de son fils. Un sacrifice scandaleux par lequel Dieu le met à l’épreuve : il lui a promis de bénir toute sa descendance et lui demande de sacrifier son unique fils, son espérance. Contre toute raison, dans l’angoisse, Abraham croit en la promesse. Il est celui qui témoigne de la foi. Il ne se sert pas de Dieu pour avoir un fils, mais veut un fils pour servir Dieu.

La religion morale

La religion peut donc être conçue en ce sens comme un accomplissement moral supérieur, d’une sainteté. Déjà pour Kant, “la religion est la connaissance de tous nos devoirs comme commandements divins”. La loi morale prime sur tout absolument. C’est relativement à elle que les grandes figures religieuses acquiert une valeur. Le Christ est un modèle moral et les croyances religieuses expriment par des symboles l’idée que se fait la raison de l’idéal moral qu’elle doit atteindre.

La religion naturelle que l’on trouve chez des philosophes du XVIIIème siècle comme Hume ou Rousseau , prétend à une connaissance du divin indépendante de toute révélation, par la seule lumière naturelle de la raison et de la conscience. Elle est ce qui subsiste du religieux quand la raison a critiqué l’obscurantisme et l’intolérance des religions révélées. Mais elle ne renvoie en fait à aucune expérience immédiate réelle. Or toutes les grandes religions ne renvoient à aucune expérience immédiate réelle. Or, toutes les grandes religions sont issues d’une révélation : elles ont leurs prophètes et leurs textes sacrés.

L’homme réduit à ses seules forces ne peut construire cette relation avec Dieu qu’est la religion. Pourtant, les formes de la vie sociale et l’individualisme contemporains donnent parfois l’impression de ne pas faire de la religion que l’une des multiples affirmations de l’individualité : multiplication des courants religieux, caractère non contraignant des pratiques et des croyances ( on croit au paradis mais pas à l’enfer). Mais s’agit-il encore de religion ?

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La critique de la religion

La détresse et l’impuissance de l’homme.

Les philosophes ont d’abord reproché à la religion, la crainte superstitieuse et la faiblesse dans lesquelles elle risque de maintenir les hommes. Libérer les hommes de la criante des dieux est l’un des buts de la morale épicurienne. Pour Epicure , en effet, les dieux sont des êtres matériels, bienheureux qui ne se préoccupent pas de la vie des simples mortels. Il n’y a pas de Providence, pas de destin, donc rien à redouter d’eux. Le véritable mal est la crainte des dieux elle-même et la connaissance philosophique peut nous en libérer. Spinoza met à jour la racine de l’illusion religieuse, l’anthropocentrisme et la croyance aux causes finales : l’homme a tendance à croire que tout existe en vue de lui-même et que Dieu, à l’image de l’homme, agit en vue de fins. Il se dispense dans la connaissance scientifique des véritables causes en se refugiant dans “la volonté de Dieu, cet asile d’ignorance” comme l’écrit Spinoza dans l’Appendice au livre I de l’ Ethique .

Enfin, Freud voit en Dieu le substitut imaginaire du père protecteur de notre enfance, aidant l’homme incapable d’affronter la réalité de sa condition à surmonter sa détresse infantile. Quant aux rites, ils ressemblent à ces compulsions de répétition dont souffrent certains névrosés, ce qui amène Freud à concevoir la religion comme ”la névrose obsessionnelle” de l’humanité.

Le philosophe allemand Feuerbach voit en Dieu l’esprit de l’homme, son essence morale objectivée, mise à distance de lui-même sous la forme séparées d’un être transcendant. Pour réaliser sa propre essence dans l’Etat, l’homme doit supprimer l’aliénation religieuse. La critique de Marx va plus loin. La religion est une forme de l’idéologie, et donc le reflet déformé des conditions d’existence sociales des hommes et l’instrument de conservation des rapports de domination. L’homme opprimé exprime dans la religion sa volonté d’un monde meilleur, mais, en le projetant dans un au-delà imaginaire, il s’interdit de transformer réellement ses conditions matérielles d’existence.

La critique de Nietzsche est plus radicale encore. La croyance des faibles, des vaincus de la vie en des “arrières-mondes” relève du ”ressentiment” d’hommes malades dont les instincts vitaux se sont retournés contre eux-mêmes et contre les forts. Cette dévaluation de la vie s’achève dans le nihilisme des sociétés moderne où les hommes ne croient plus en rien : c’est “la mort de Dieu” ; le stade ultime du nihilisme qu’il faut dépasser. L’homme libéré des entrave de la religion, qui veut la vie, c’est le “surhomme”, l’homme de la volonté de puissance et des forces créatrices, affirmatives.

Le désenchantement du monde ?

Le sociologue Max Weber a appelé “désenchantement du monde” le recul de la religion dans nos sociétés contemporaines. Mais il faut distinguer l’athéisme et la critique de la religion comme positions intellectuelles de l’irreligion ordinaire de nos sociétés qui est, comme Alain l’a remarqué, une acceptation commode du règne de l’intérêt et de la force, une abdication de toute pensée. En fait la religion n’a pas disparu de nos sociétés, même celles qui ont prétendu l’éradiquer ; pas plus que le besoin de sacré, qu’on trouve dans l’art comme forme moderne de la transcendance ou dans des représentations ou des valeurs qui sont momentanément érigées en absolu : le progrès, l’histoire, la nation.

Le besoin de religieux témoigne de l’effort des hommes pour savoir le sens de leur existence et les valeurs qui la justifient. On peut penser que ”l’Homme-Dieu” est désormais la source de toutes les valeurs, on peut aussi penser qu’il est impossible de renoncer à donner un sens religieux à l’existence humaine. “Il est difficile d’imaginer comment l’esprit humain pourrait fonctionner sans la conviction qu’il y a quelque chose d’irréductiblement réel dans le monde ; et il est impossible d’imaginer comment la conscience pourrait apparaître sans conférer une signification aux impulsions et aux expériences de l’homme” dit l’historien des religions Mircéa Eliade dans La Nostalgie des origines .

L’unité du religieux s’exprime dans la notion de sacré qui recouvre des réalités extrêmement différentes, mais repose toujours sur l’idée que l’espace social ordinaire ne saurait rendre compte à lui seul du sens de l’existence de l’homme et du monde. Dans le religion, l’homme se sent relié à une réalité d’un autre ordre, objet de vénération et de crainte à la fois. la pensée rationnelle peut chercher à expliquer et à dénoncer l’origine de l’illusion religieuse. Mais il n’est pas sûr qu’elle parvienne totalement à comprendre ni à satisfaire en l’homme le besoin du sacré, la quête du sens de son existence.

Définitions de la religion par les Philosophes :

–  Hegel  :

« La religion représente l’esprit absolu non seulement pour l’intuition et la représentation, mais aussi pour la pensée et la connaissance. Sa destination capitale est d’élever l’individu à la pensée de Dieu, de provoquer son union avec lui et de l’assurer de cette unité. La religion est la vérité, telle qu’elle est pour tous les hommes. L’essence de la véritable religion est l’amour. » ( Analyse de la Phénoménologie de l’Esprit )

–  Gandhi  :

« Si un homme atteint le cœur de sa propre religion, il atteint également le cœur des autres religions. »

–  Marx  :

« La religion est le soupir de la créature accablée, le cœur d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit d’une époque sans esprit. Elle est l’ opium du peuple . »

« La religion est la théorie générale de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, sa consolation et sa justification universelles. Elle est la réalisation fantastique de l’être humain parce que l’être humain ne possède pas de vraie réalité. »

–  Tolstoï  :

« La vraie religion, c’est, concordant avec la raison et le savoir de l’homme, le rapport établi par lui envers la vie infinie qui l’entoure, qui lie sa vie avec cet infini et le guide dans ses actes. »

–  Baudelaire  :

“Quand bien même Dieu n’existerait pas, la religion serait encore sainte et divine” ( citations de Baudelaire )

–  Lamartine  :

“Dieu n’est qu’un mot rêvé pour expliquer le monde”

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« La religion est le soupir de la créature accablée, le cœur d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit d’une époque sans esprit. Elle est l’opium du peuple. »

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Avec le développement de la technologies et des sciences, il y aurait peut être matière à penser à une nouvelle cosmologie religieuse que le philosphe n’avait pas lorsqu’il était éclairé à la chandelle.

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dissertation sur la religion en philosophie

La Religion – Bac de Philosophie

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La Religion - Bac de Philosophie

La Religion est une notion complexe et délicate qui est jusqu’à présent la moins abordée dans les sujets du baccalauréat. Cependant, étant donné qu’elle est au programme au lycée, elle peut tout de même être abordée, tout comme elle flirte souvent avec des notions comme la raison, l’État et la croyance dans les sujets de dissertation ou de commentaire.

Il est difficile de trouver un domaine qui ait engendré autant de constructions que de destructions, de joies que de douleurs. La religion est une expression de nos pulsions de vie et de mort. Si nous voulons évoluer vers une société pacifiée, respectueuse et au service de la vie, nous avons tous intérêt à y réfléchir ensemble.

C’est pourquoi nous te proposons de rappeler les fondamentaux de la religion dans cette vidéo. Nous te présenterons sa définition, la problématique qu’elle soulève et l’enjeu de notre réflexion.

Nous abordons les trois points suivants :

I – La religion crée du lien

II – mais elle peut également séparer

III – La séparation de la foi, de la raison et du pouvoir est peut-être gage de paix.  

Le terme religion vient du latin “ relegere ” qui signifie “ relire “, “ se recueillir ” et “relier” . Il soulève donc la question du lien social, mais aussi du lien intime avec soi-même . 

La religion est à la fois intérieure , caractérisant le r apport direct de l’âme au divin , et extérieure , en tant qu’ institution sociale avec des rites , des cérémonies et des prières , prêchant la parole divine et les règles de conduite . 

Les cinq plus grandes religions du monde sont le christianisme , l’islam , le bouddhisme , le judaïsme et l’hindouisme , chacune ayant ses propres divinités. Les musulmans croient en Allah , les chrétiens en un seul Dieu , les Juifs en Yahvé , les hindous en Brahma , Vishnu et Shiva , et les bouddhistes vénèrent Bouddha .

La religion peut être considérée comme une relation directe et individuelle entre l’âme et le divin, ce qui implique pour le croyant la foi en un être surnaturel transcendant et infini qui va au-delà de la finitude humaine. Cependant, elle peut aussi être considérée comme une institution sociale qui rend hommage à une divinité à travers des rites , des cérémonies et des prières et qui est composée de membres prêchant la parole divine et les règles de conduite à adopter.

Les pratiques religieuses diffèrent également entre les religions, avec des pratiques parfois opposées qui peuvent cohabiter difficilement. Face à ces pratiques religieuses, on trouve également des formes de croyance opposées telles que l’athéisme et l’agnosticisme .

Cependant, la coexistence de ces croyances distinctes peut entraîner des désaccords , des conflits et même des guerres . Pourtant, si nous dépassons ce problème, nous pourrions peut-être vivre ensemble de manière pacifique dans le respect de nos individualités. C’est pourquoi nous proposons de rappeler les fondamentaux de la religion dans cette vidéo en présentant sa définition, la problématique qu’elle soulève et l’enjeu de notre réflexion.

I – LA RELIGION CRÉÉ DU LIEN

A. La Religion relie l’Homme à lui-même et à son besoin d’amour et de protection

La Religion relie l’Homme à lui-même et à ses besoins fondamentaux d’amour et de protection. Tout d’abord, elle permet à l’individu de se relier à lui-même grâce au recueillement et à la conversation intérieure avec le divin . Selon Freud , la religion est une illusion car elle répond à un désir plutôt qu’à une vérité. Pour lui, la détresse de l’enfant vulnérable engendre le désir de protection du père et c’est ce désir qui est à l’origine de la croyance en Dieu, l’illusion qu’il existe un père tout puissant.

Cependant, la religion permet également de relier les Hommes entre eux . Elle peut être considérée comme un moyen de tisser des liens sociaux grâce aux rites , aux cérémonies et aux prières . Ces institutions sociales permettent aux individus de se rassembler autour d’une même divinité , de partager des valeurs et des règles de conduite.

B. La Religion relie les Hommes entre eux

Selon Auguste Comte , le terme “ religion ” qui signifie “ relier ” est la preuve de sa fonction sociale. En effet, elle a pour rôle de rassembler les individus et de les unir au sein d’une communauté fondée sur des croyances et des rites. Pour Durkheim , les mythes et les rites expriment la conscience d’un groupe d’être une réalité “débordant les individus de toute part” . Cependant, la religion ne peut unir les Hommes entre eux et avec eux-mêmes que grâce à la croyance en une réalité supérieure , transcendante et surnaturelle .

C. La Religion relie les Hommes à une divinité

L’entité supérieure que les religions désignent pour relier les Hommes entre eux et à elle, a connu différentes formes au fil du temps : un panthéon de dieux , une force naturelle , puis un Dieu spirituel transcendant dans les monothéismes . Quelle que soit sa forme, cette entité est considérée comme divinement sacrée. Cependant, le sacré, dont l’étymologie latine “ sacer ” signifie “ séparé “, peut aussi être à l’origine de la séparation. Ainsi, la religion peut être perçue comme séparant les Hommes autant qu’elle les relie.

II. LA RELIGION SÉPARE A) Le sacré sépare

La religion divise l’espace social, les êtres et le temps en deux réalités distinctes : le sacré, représenté par le temple ou l’édifice public dédié au culte de la divinité, et le profane, qui désigne ce qui est devant le temple . Ce qui est sacré appartient au domaine inviolable du religieux et doit inspirer crainte et respect . Cependant, le sacré repose également sur des tabous , appelés interdits sacrés par Freud . Dans les sociétés traditionnelles, les personnes taboues étaient soit les puissants tels que les rois, soit les personnes vulnérables telles que les femmes et les enfants. Ces tabous divisent donc l’espace social, car ils idéalisent les rois tout en méprisant les pauvres, ce qui peut être considéré comme une forme d’exclusion. Bien que les tabous puissent être vecteurs d’exclusion, ils garantissent une certaine forme d’ordre social. Cependant, confondre religion et superstition est une erreur qui peut conduire à des guerres de religion.

B. Une mauvaise interprétation de la Religion à l’origine des guerres de Religion

Spinoza identifie plusieurs problèmes à l’origine des guerres de religion. L’Homme, étant sujet à la crainte et l’espoir , a tendance à confondre superstition et religion . Animé par le désir illimité d’obtenir la fortune ou ce à quoi il aspire, il flotte entre la crainte et l’espoir, devient superstitieux, voit des signes là où il n’y en a pas et est tenté de croire que la nature délire avec lui. Un autre problème est le clergé, qui, avec sa richesse et ses faux honneurs, suscite une soumission aveugle du peuple, qui leur voue une adulation au lieu de chérir sa foi. Le principal problème est l’intérêt et l’ambition qui motivent les fonctionnaires des Églises, qui sont devenus des monuments d’hypocrisie . Ils utilisent la foi pour accroître leur pouvoir, et un peuple aveuglé par son désir de fortune et sa tendance à la superstition ne peut que les aduler, ce qui a conduit aux guerres de religion.

C) Le fanatisme religieux ou lorsque la foi objectifie la vie à des fins politiques

Bien que le fanatisme religieux ait reculé en Europe après les guerres de religions, le massacre de la Saint-Barthélemy et l’affaire Callas, il a été ravivé par les derniers attentats djihadistes qui ont frappé le monde occidental en 2015. Le terme fanatisme vient du latin fanum qui signifie temple et de fanaticus qui signifie inspiré par Dieu. Le fanatique considère avoir reçu une mission divine et est animé par une conviction si forte qu’il est prêt à recourir à la violence, voire à exterminer des gens pour que son point de vue s’impose. Le fanatisme religieux est toujours politique , car il instrumentalise la religion et les fidèles à des fins politiques. Par exemple, le fanatisme islamique a un but politique, celui d’établir un État islamique. Ainsi, le fanatisme religieux met l’idée au-dessus de la vie des autres, sacrifiant des gens au nom de la religion. Heureusement, il existe d’autres moyens de croire qui rallient , relient et font du bien . Les gens qui croient sont même réputés plus heureux que ceux qui ne croient pas. Ne pourrait-on pas faire cohabiter différentes religions dans un même espace social ou croire de manière raisonnable ? Enfin, q uelle doit être la relation entre la Foi, la raison et le pouvoir ? C’est ce que nous allons explorer dans la troisième partie.

III –  FOI, RAISON ET POUVOIR

A) Le cœur est au-dessus de l’esprit selon Pascal

Pascal disait « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » . Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, Pascal ne justifiait pas une attitude irrationnelle. Pour lui, il y a deux façons d’avoir accès à la vérité : le cœur et la raison. Le cœur permet de connaître les choses par intuition immédiate , instinct , sensibilité ou sentiment . Quant à la raison, elle ne fait que déduire et confirmer les intuitions communiquées directement par le cœur . C’est pourquoi, pour Pascal, le cœur qui est supérieur à l’esprit, est antérieur à lui.

Pascal détestait les penseurs qui cherchaient à justifier rationnellement l’existence de Dieu . Pour lui, il fallait croire en Dieu précisément parce que cela paraissait absurde, et qu’il valait mieux parier sur son existence. En effet, si je crois en Dieu et qu’il existe, c’est tout bénéfique. En revanche, si j’y crois et qu’il n’existe pas, je ne perds rien, du moins pas l’occasion d’aller au paradis.

C’est ce qu’on appelle le Pari de Pascal.

B) La preuve rationnelle de l’existence de Dieu

Son contemporain, Descartes, voulait appliquer les règles mathématiques à la philosophie et pensait différemment de Pascal. Il allait même jusqu’à prouver rationnellement l’existence de Dieu, ce qui aujourd’hui peut paraître étrange. Pour lui, on ne peut que conclure que Dieu existe, car je ne pourrais avoir l’idée d’un être infini et parfait alors que je suis moi-même imparfait et fini, sans qu’un être infini et parfait l’ait mise dans ma tête.

C’est donc cette idée en moi d’un être parfait et infini qui prouve à la fois l’existence et la perfection de Dieu. Mais Kant, qui ne craignait rien et certainement pas de consacrer sa vie à la philosophie pour la faire avancer, allait remettre en question cette preuve de l’existence de Dieu.

C) Séparer la Foi et la Raison

Kant a pressenti un problème dans cette preuve de l’existence de Dieu, et il va écrire La Critique de la raison pure , un livre important et accessible. Kant remet en cause cette preuve de l’existence de Dieu. Il faut, selon lui, séparer la foi et la raison . La raison ne peut prouver l’existence de Dieu, mais la foi ne peut non plus prouver son existence. Selon Kant, la raison n’est pas capable de connaître la réalité en dehors de l’expérience, et donc, la preuve de l’existence de Dieu ne peut être trouvée que dans l’expérience personnelle de la foi.

Dans ce petit livre abordable et accessible, l’auteur examine notre capacité à connaître, appelée entendement, ainsi que les conditions requises pour acquérir cette connaissance. Il en conclut que pour connaître, il faut avoir une expérience directe de l’objet de notre connaissance avec nos cinq sens (vue, ouïe, odorat, etc.) et que notre entendement organise ensuite ces informations.

Cependant, nous rencontrons rarement Dieu, à l’exception de Bernadette Soubirous qui affirmait avoir vu la Sainte Vierge ou d’Elie qui a vu de nombreuses choses invisibles. Pour Kant, nous ne pouvons pas affirmer son existence, mais nous pouvons croire en lui et avoir la foi. Par conséquent, il est impératif de distinguer la FOI de la CONNAISSANCE .

L’instauration du principe de la Laïcité est un apport considérable à l’histoire de la philosophie, qui a progressivement retiré le pouvoir des mains du roi, qui se présentait comme l’élu de Dieu, et a permis au peuple de s’organiser pour réduire les privilèges. Parmi les autres avancées majeures de l’histoire de la religion, il convient de citer l’ instauration du principe de laïcité au sein de la République française.

La Laïcité renvoie à la fois à une organisation politique et à une philosophie. Du point de vue politique, l a Laïcité affirme la nécessité de séparer strictement les lois et les croyances , ce qui implique de séparer le pouvoir de la religion de celui de l’État . En d’autres termes, l’État ne doit exercer aucun pouvoir religieux, et les églises aucun pouvoir politique. Du point de vue philosophique, la Laïcité affirme la suprématie de la personne sur l’État, caractérisée par sa liberté de conscience et d’expression. Instaurée par l’État, elle prouve selon Spinoza que la “fin dernière” de l’État “n’est pas la domination” des individus, “mais en réalité (leur) liberté” (Spinoza).

La Laïcité est un principe qui a été établi dans la République française pour nous permettre de vivre libres et égaux, quelles que soient nos convictions. Il permet aux différentes religions et convictions de coexister pacifiquement et ne doit pas être considéré comme un ennemi de la religion.

C’est en ce sens que Gambetta affirmait : “Nous ne sommes pas les ennemis de la religion. Nous sommes, au contraire, les serviteurs de la liberté de conscience, respectueux de toutes les opinions religieuses et philosophiques.”

Il est important de noter que la laïcité a été instaurée en France après une longue lutte contre l’intransigeance de l’Église, de la tradition et de l’intégrisme antireligieux des révolutionnaires, et a été défendue par les Lumières , dont Rousseau , Voltaire , qui était pourtant déiste, ainsi que Hugo , Jaurès ou Louis Blanc .

Quelques dates essentielles permettent de comprendre ce long processus : la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen en 1789 qui stipule que personne ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, à condition que leurs manifestations ne troublent pas l’ordre public établi par la loi, les lois de Jules Ferry de 1881 et 1882 qui rendent l’instruction obligatoire et instituent l’école publique, gratuite et laïque, une loi de 1905 qui stipule que la République ne reconnaît, ne finance ni ne subventionne aucun culte, l’apparition du principe dans le préambule de la Constitution en 1946 , et l’article 1er de la Constitution en 1958 qui affirme que la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.

La laïcité est un idéal de vie en commun qui privilégie l’expression de l’individu. Comme l’affirmait Henri Pena-Ruiz , elle est un “idéal positif” de coexistence pacifique possible au sein d’une même nation, d’êtres humains ayant des croyances , des opinions , et des convictions différentes . Bien que parfois malmenée et questionnée, elle permet aux différences de coexister pacifiquement.

En somme, la religion reste encore très présente dans nos sociétés et mérite une attention sérieuse. Bien que la raison ait cherché à remettre le divin à sa place légitime en séparant la foi de la connaissance et de l’espace politique, il est important de s’interroger sur les limites de la raison à comprendre le besoin de sacré des Hommes et le fonctionnement de l’univers. 

Albert Einstein croyait que la science ne suffisait pas pour appréhender la beauté du monde. Pour lui, l’émotion mystique était la plus belle émotion que l’on puisse éprouver, et elle était à la base de tout art et de toute science véritable. Selon lui, savoir que l’impénétrable existe vraiment, qu’il représente la plus haute sagesse et la plus rayonnante beauté, et que seules les formes les plus grossières sont intelligibles pour nous, est au centre du véritable sentiment religieux. En ce sens, et seulement en ce sens, il se rangeait parmi les Hommes profondément religieux.

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dissertation sur la religion en philosophie

La religion

Définitions.

La religion : ensemble de croyances, rituels, dogmes, qui conduisent le rapport de l’homme à la divinité. D eux étymologies possibles : le latin religare = relier (la religion relie l’homme à Dieu), ou religere = recueillir.  Complexe parce qu’elle mélange plusieurs dimensions : une dimension subjective (système organisé autour de croyances) et collective (ensemble d’individus regroupés autour de pratiques, cohésion). L’homme est mis en relation avec une entité jugée supérieure. 

Croyance/foi : croire sans avoir besoin de preuves. La foi vient du latin  fides  = confiance. Donc le fidèle, c’est celui qui a la foi parce qu’il a confiance en Dieu.

Dogme : préjugé

Y a-t-il un lien entre raison et religion ?

La croyance et la foi s’opposent à la vérité. Celui qui croit, qui a la foi, ne croit pas parce qu’il a eu une preuve scientifique. Croyance et foi se passent de preuves, de raison. La foi suppose un engagement défiant la logique et la raison. La religion n’a pas à exiger des preuves rationnelles et la science n’a pas à être mise sous tutelle d’une religion.

Pascal met en valeur le caractère incompatible de la raison et de la religion : la foi ne peut pas faire l’objet d’un raisonnement, le croyant n’a pas besoin de preuves ; et la science ne peut pas être influencée par les croyances. Il faut donc séparer raison et religion.  C’est pourquoi certains récits fondateurs peuvent sembler injustes, comme le récit du péché originel d’Adam et Eve : Dieu punirait tous les hommes pour une faute que seuls deux d’entre eux ont accomplie. Mais Dieu n’est pas injuste, en réalité cette contradiction est un mystère qui doit être accepté parce qu’il est révélateur de notre condition d’êtres mortels, de «  roseau([x] pensant[s]  » : l’homme a un corps fragile mais se caractérise par sa raison et sa conscience. 

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Pour Russel , science et religion s’opposent en tant que la science repose sur des vérités prouvées et démontrées, alors que la religion repose sur une croyance non démontrée. De plus, la science est limitée : elle ne peut pas tout connaître, et certains savoirs  tenus pour vrais seront falsifiés suite à des expériences plus poussées. Au contraire, la religion détient une vérité définitive et qui ne sera jamais remise en question.

«  Un credo religieux diffère d’une théorie scientifique en ce qu’il prétend exprimer la vérité éternelle et absolument certaine, tandis que la science garde un caractère provisoire : elle s’attend à ce que des modifications de ses théories actuelles deviennent tôt ou tard nécessaires et se rend compte que sa méthode est logiquement incapable d’arriver à une démonstration complète et définitive . » Russel ,  Science et Religion.

Mais nous pouvons trouver des objections.

Averroès va mettre en valeur que la foi et la raison sont toutes les deux des expressions de la vérité. Et si ces deux vérités ont un avis contradictoire sur le même phénomène, il faut interpréter le texte sacré de telle sorte à ce qu’il s’accorde avec la raison. Donc on a besoin de la raison pour interpréter le religieux !

De plus,  les philosophes des Lumières veulent rendre la religion rationnelle, en critiquant les dogmes absurdes. Voltaire veut fonder une morale universelle débarrassée des dogmes irrationnels. Il ne s’agit pas de nier l’existence de Dieu, mais de rendre la religion plus rationnelle. L’homme aurait projeté des dieux aux caractéristiques humaines dans l’au-delà.

Rousseau : ce qui pose problème est la séparation entre raison et religion, c’est cela qui est à l’origine des conflits divisant les hommes. En effet, la nature témoigne de la toute-puissance de Dieu : l’homme n’a pas besoin d’intervenir et de chercher à transmettre un message divin, qui ne ferait que dégrader Dieu en lui attribuant des passions humaines. La raison reconnaît que la nature est l’oeuvre de Dieu et est un message divin. Quand l’homme cherche à s’immiscer dans ces révélations, il fait dire à Dieu ce qu’il veut, ce qui fait naître des contradictions et des différences entre les religions, et cela occasionne donc des conflits. Alors que si l’homme écoute sa raison et ne s’immisce pas dans les messages divins, il n’y aurait qu’une religion, non conflictuelle, celle du coeur, qui a la foi et qui croit !

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L'homme a-t-il besoin de la religion ?

Pour Hegel , la religion existe parce que le croyant cherche à donner un sens à un phénomène qui touche l’existence humaine.

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Freud :  la religion répond à un besoin psychologique de l’homme qui prend conscience de sa finitude, mais c’est une illusion car cela exprime simplement des désirs ressentis durant l’enfance : désirs de protection, de justice, et de donner un sens à son existence. Quand on est enfants, l’autorité paternelle suffit à satisfaire ces désirs. Mais quand on grandit, on a besoin d’une figure ayant plus d’autorité pour répondre à ces derniers, et c’est Dieu.

«  Les idées religieuses […] sont la réalisation des désirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l’humanité ; le secret de leur force est la force de ces désirs. […] L’angoisse humaine en face  des dangers de la vie s’apaise à la pensée du règne bienveillant de la Providence divine. […]  Et c’est un formidable allègement pour l’âme individuelle que de voir les conflits de l’enfance émanés du complexe paternel – conflits jamais entièrement résolus – lui être pour ainsi dire enlevés et recevoir une solution acceptée de tous . »  Freud , L’Avenir d’une illusion .

Marx : si la religion est «  l’opium du peuple », c’est parce que le peuple a besoin d’une drogue qui prend la forme d’une croyance qui va l’endormir et le rassurer. L’endormir, parce qu’ainsi en leur faisant croire et espérer en un monde meilleur après la mort, les capitalistes parviennent à contenir et empêcher les rébellions d’un peuple surexploité, ils parviennent à leur faire tolérer et supporter leur situation actuelle. Le rassurer, parce que le peuple a besoin d’une croyance pour être réconforté quant à un phénomène qu’il ne connait pas et qui est source d’angoisse : la mort, et ce qui se passe après.  La religion est donc un réconfort illusoire, mais aussi un instrument pour la classe dominante, qui l’utilise pour justifier les souffrances des prolétaires et leur faire miroiter un futur radieux.

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La religion est-elle contraire à la raison ?

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I. Analyse conceptuelle de la religion et de la raison

La religion est un système de croyances et de pratiques qui vise à établir une relation entre l’homme et le sacré ou le divin. Elle est souvent associée à des rituels, des codes moraux, des textes sacrés et des institutions. La religion est généralement perçue comme une source de sens et de direction dans la vie, offrant des réponses aux questions fondamentales de l’existence.

La raison, quant à elle, est la faculté de l’esprit humain qui permet de penser, d’analyser, de comprendre et de juger. Elle est souvent associée à la logique, à la pensée critique et à la science. La raison est généralement perçue comme un outil pour découvrir la vérité, résoudre des problèmes et prendre des décisions éclairées.

Il est important de noter que ces deux concepts ne sont pas nécessairement mutuellement exclusifs. Comme l’a dit Albert Einstein : « La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle ». Cela suggère que la religion et la raison peuvent coexister et se compléter mutuellement.

II. Les arguments en faveur de l’opposition entre religion et raison

L’un des principaux arguments en faveur de l’opposition entre religion et raison est que la religion repose souvent sur la foi, qui est définie comme une croyance sans preuve. Par exemple, de nombreuses religions exigent la croyance en des miracles, des révélations divines et des événements surnaturels qui ne peuvent pas être prouvés ou expliqués par la raison. Comme l’a dit le philosophe David Hume : « Un miracle est une violation des lois de la nature ; et comme une ferme et inébranlable expérience a établi ces lois, la preuve contre un miracle, tirée de la nature même de la chose, est aussi complète que toute preuve tirée de l’expérience peut l’être ».

Un autre argument est que la religion peut parfois entraver la pensée critique et la liberté intellectuelle. Par exemple, certaines religions interdisent le questionnement ou la remise en question de leurs doctrines et dogmes. Comme l’a dit le philosophe Friedrich Nietzsche : « La foi : ne pas vouloir savoir ce qui est vrai ».

Enfin, il y a l’argument que la religion et la raison ont des objectifs différents. La religion cherche à fournir un sens et un but à la vie, tandis que la raison cherche à découvrir la vérité objective. Comme l’a dit le philosophe Bertrand Russell : « La religion est basée, je pense, principalement et avant tout sur la peur… la peur de l’inconnu, la peur de la mort, la peur de la défaite, la peur de l’obscurité ».

III. Les arguments contre l’idée d’une contradiction entre religion et raison

Cependant, il y a aussi de nombreux arguments contre l’idée d’une contradiction entre religion et raison.

Premièrement, il y a l’argument que la foi et la raison ne sont pas nécessairement incompatibles. Comme l’a dit le philosophe et théologien Saint Thomas d’Aquin : « La foi et la raison sont comme deux ailes sur lesquelles l’esprit humain s’élève à la contemplation de la vérité ».

Deuxièmement, il y a l’argument que la religion peut être rationnelle dans le sens où elle fournit une explication cohérente et globale de l’univers et de l’existence humaine. Comme l’a dit le philosophe William James : « La fonction de la religion est de satisfaire certaines demandes de la nature humaine ».

Enfin, il y a l’argument que la religion et la raison peuvent se compléter mutuellement. La religion peut fournir des valeurs morales et un sens à la vie, tandis que la raison peut aider à comprendre et à interpréter les textes sacrés et les doctrines religieuses. Comme l’a dit le philosophe Paul Tillich : « La religion est la substance de la culture, la culture est la forme de la religion ».

IV. Synthèse et perspectives : la religion et la raison peuvent-elles coexister ?

En conclusion, il est clair que la relation entre la religion et la raison est complexe et nuancée. Il y a des arguments convaincants des deux côtés, et il est probable que la vérité se situe quelque part entre les deux.

Il est possible que la religion et la raison puissent coexister et se compléter mutuellement. La religion peut fournir un sens et une direction dans la vie, tandis que la raison peut aider à comprendre et à interpréter le monde. Comme l’a dit le philosophe Alfred North Whitehead : « La religion sera ce que la raison reconnaîtra comme telle ».

Cependant, il est également important de reconnaître que la religion et la raison peuvent parfois entrer en conflit. Dans ces cas, il est essentiel de maintenir un esprit ouvert et critique, et de chercher à concilier la foi et la raison autant que possible.

En fin de compte, la question de savoir si la religion est contraire à la raison est une question qui nécessite une réflexion approfondie et une discussion ouverte.

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La religion- Terminale- Philosophie

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Comprendre la notion de religion

  • La religion, très présente dans la société du Moyen Âge, a vu son pouvoir décliner dès la Révolution française au profit de l'athéisme.
  • À l'époque des Lumières, la religion est remise en cause au profit de la raison.
  • Les philosophes critiquent généralement la religion, qu'ils jugent dévalorisante, aliénante ou encore infantilisante.

La religion a longtemps structuré les sociétés humaines. Le phénomène religieux, plus discret au sein des démocraties occidentales contemporaines, essentiellement basées sur le principe de laïcité, continue d’être prépondérant dans une grande partie de l’ensemble des pays du monde. L’étymologie du terme est double : dans une première acception, religare signifie, en latin, « relier, attacher ». La religion est ce qui « relie » les hommes à la dimension du sacré ; dans une seconde acception, religere a le sens de « recueillir de nouveau, rassembler ». En ce sens, la religion correspond à une pratique institutionnalisée, à l’exercice d’un culte et renvoie aux cérémonies qui lui sont liées. Pour le sociologue français Émile Durkheim (1855-1917), religion et société sont interdépendantes. Cela signifie qu’une croyance collective a une importance sociale essentielle. À ce titre, la religion représente donc un phénomène social universel, qui instaure une distinction fondamentale entre ce qui appartient au domaine du sacré et ce qui appartient à celui du profane. La religion aurait en outre contribué à civiliser les hommes, en imposant des règles morales.

Au sein des premières sociétés humaines (sociétés dites « archaïques », ou « premières »), le lien social est essentiellement religieux. La religion est constitutive de la vie en commun, et joue le rôle de régulateur des relations entre les hommes. Pendant toute la période du Moyen Âge, la raison et la foi (la philosophie et la théologie) se sont opposées. Saint Anselme, au XI e  siècle, et saint Thomas, au XIII e  siècle, mettent la philosophie « au service de la théologie ». On ne doit pas, disait-on à l’époque, « mettre le vin fort de la parole de Dieu avec l’eau de la raison ». À partir du XVII e  siècle, il s’agit de reconnaître que la foi et la raison recouvrent un domaine propre à chacune. La Révolution française, symboliquement, instaure la séparation du pouvoir religieux et du pouvoir politique. Aujourd’hui, les États sont laïcs lorsqu’ils décident de se priver du support de la religion, en la confinant à la sphère privée . Deux mesures prises par les révolutionnaires témoignent de cette évolution. Premièrement, le calendrier républicain remplace le calendrier grégorien (lequel réapparaît cependant en 1806, avec Napoléon). Deuxièmement, le culte de la raison se substitue au culte de la foi. Le courant rationaliste (essentiellement celui des Lumières) assimile la religion à une superstition. Il inaugure donc l’ athéisme . L’esprit des Lumières s’oppose à l’obscurantisme et à l’ignorance ; l’essor des sciences est inséparable du déclin de la religion.

L’Église (la religion officielle) est remise en cause ; apparaît la notion de «  tolérance  » : sont dénoncés les excès de l’Église, voire le fanatisme religieux. Voltaire (1694-1778) veut « écraser l’infâme », c’est-à-dire la religion catholique, intransigeante et dogmatique. Dans le Traité sur la tolérance (1763), Voltaire veut réhabiliter le protestant Calas, injustement accusé d’avoir tué son propre fils, et condamné à mort. Sont visés les catholiques, qui pensent que leur religion est la seule « vraie » religion. Diderot (1713-1784) distingue le respect des règles religieuses, et le respect des règles morales. L’homme est capable, selon lui, d’édicter ses propres règles morales. Apparaît de cette manière un nouvel humanisme. Sans récuser la foi (il peut exister une religion « naturelle »), les philosophes des Lumières affirment donc l’ indépendance de la raison par rapport à la foi. La foi concerne le salut de l’âme, et la raison la recherche de la vérité. Certains estiment aujourd’hui que le projet d’une morale humaine, immanente, indépendante des commandements de la religion, a échoué. Nous ne pourrions nous passer de la transcendance divine (Dieu est au-dessus des hommes, et dicte les règles suprêmes du bien et du mal). L’individualisme a triomphé, et les valeurs communes véhiculées par la religion se sont perdues. Chaque individu défend ses propres valeurs , qui correspondent en fait à ses propres intérêts. Les sociétés modernes n’auraient pas été capables, en résumé, de créer des valeurs universelles, capables de rassembler tous les individus d’une même société.

Nietzsche (1844-1900) pense que la religion s’oppose à la vie et dévalorise tout ce qui relève du corps et de l’instinct. Intérioriser les instincts, dit en substance Nietzsche, ne peut que rendre l’homme malade, ou décadent. La religion est établie sur les notions de péché, de salut, de grâce ou de rédemption. Elle encourage en l’homme la faiblesse et la résignation . La morale judéo-chrétienne, d’une manière générale, s’oppose à l’épanouissement du corps, à la puissance vitale présente en chaque homme, et à l’acceptation de soi. La religion est « un monde de fictions pures » ( Antéchrist ), qui « a sa racine dans la haine contre le naturel ». Et Nietzsche de conclure :

Selon Marx (1818-1883) la religion aliène les individus et valorise ce qui est abstrait , irréel. Elle masque, à ce titre, la réalité sociale et politique dans laquelle se trouvent les individus. Elle consent aux injustices que créent les inégalités de condition entre les hommes.

Selon Marx, pour que le « bonheur réel » du peuple puisse se substituer au « bonheur illusoire », il faut par conséquent supprimer la religion. Complice de la classe dominante, favorable aux idées de la bourgeoisie, elle empêche que triomphent les idées révolutionnaires. Pour Freud (1856-1939), dans L’avenir d’une illusion , la religion est cette « illusion » qui aide l’homme à supporter les souffrances de l’existence et l’angoisse de la mort. L’homme est pareil à l’enfant qui désire être aimé et protégé ; Dieu joue le rôle de ce père aimant et protecteur. En tant que création de l’homme, le stade du religieux, qui est celui de l’ infantilisme , doit donc être dépassé :

La névrose et la religion semblent liées ; on pourrait même, écrit-il encore, qualifier la névrose de religiosité individuelle, et la religion de névrose obsessionnelle de l’humanité. La religion est une maladie dont l’homme doit guérir.

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Dissertation de philosophie

Publié le 4 janvier 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 13 mars 2019.

Table des matières

L’épreuve de philosophie au bac : la dissertation de philosophie, comment faire une dissertation de philosophie  la méthode de la dissertation de philosophie , le plan d’une dissertation de philosophie, des exemples complets de dissertations de philosophie, obtenir la correction de votre dissertation de philosophie .

L’épreuve de philosophie au Bac en France est très redoutée. Il s’agit d’une épreuve écrite qui dure 4 heures et a un coefficient qui dépend de votre filière (L, ES ou S).

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Une dissertation de philosophie doit être équilibrée et suivre une structure de plan précise.

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Debret, J. (2019, 13 mars). Dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 23 septembre 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/dissertation-philosophie/

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Justine Debret

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Rédigé le 19 January 2023

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La religion est-elle naturelle ?

Quel est le lien entre la religion et les croyances ?

À quoi tient la force des religions ?

La religion exclut-elle l'usage de la raison ?

Le bouddhisme est-il une religion ?

L'Etat doit-il se préoccuper de la religion de ses citoyens ?

La religion doit-elle refuser les idées modernes ?

La notion de péché appartient-elle à la religion ?

La science peut-elle devenir une religion ?

L'astrologie est-elle une nouvelle religion ?

Les religions peuvent-elles être objets de science ?

Peut-on vivre sans religion ?

L'esprit religieux n'habite-t-il que les religions ?

La science peut-elle remplacer la religion ?

La religion peut-elle avoir la même fonction que la philosophie ?

La religion est-elle fondée sur la peur de la mort ?

L'histoire peut-elle tenir lieu de religion ?

Faut-il rejeter religions et révélations ?

Science et religion s'opposent-elles ?

La religion doit-elle se soumettre à la tradition ?

La démocratie doit-elle se méfier de la religion ?

La religion permet-elle à l'homme de s'unir à l'Absolu ?

La religion constitue-t-elle un obstacle au progrès morale de l'homme ?

La religion est-elle la négation de l'homme ?

Faut-il séparer la philosophie de la religion ?

La raison peut-elle remplacer la religion ?

La religion judéo-chrétienne a-t-elle un lien avec les religions primitives ?

Une religion peut-elle être plus vraie qu'une autre ?

Peut-on fonder une religion sur la raison ?

La religion est-elle subordonnée à la raison ?

Le mysticisme est-il conforme à la religion chrétienne ?

La religion est-elle une croyance privée ou une pratique collective ?

Des sujets d'analyse de texte peuvent également vous être proposés.

Définition de la religion

Les trois définitions suivantes du mot  "religion",  bien qu'il puisse y en avoir d'autres, semblent refléter un consensus général parmi les dictionnaires :

  • Ensemble des convictions qui définissent le rapport de l'homme au  sacré , la religion est une reconnaissance humaine d'une puissance supérieure ou d'un idéal (que certains peuvent appeler Dieu). Cela vient du mot latin  religio , que  Cicéron  a d'abord défini comme " l'action d'occuper une nature supérieure dite divine et d'en faire l'objet d'un culte ." Le terme "religion" est dérivé du latin, et dans les langues où il est utilisé, il est fréquemment compris comme désignant la relation entre les humains et une ou plusieurs divinités.
  • La religion comme un ensemble de  coutumes  propres à une  foi  ou à un  groupe social.  Par exemple, le terme  "dîn"  dans le Coran, qui pourrait être considéré comme l'équivalent de "religion", fait référence aux  instructions de Dieu  pour une communauté avant tout, et le terme  "zong jiào"  en chinois, qui a été inventé au début du XVe siècle pour traduire "religion", connote l'idée d'une  instruction pour une communauté . L'histoire montre que les groupes religieux qui s'opposent en Europe à l'Ouest du XVe siècle sont ceux qui sont conçus comme des systèmes dans lesquels il est prescrit ce qu'il faut faire et croire. Ces groupes sont, en particulier, les  catholiques  et les  protestants,  ainsi que la variété des confessions protestantes. Le terme "religions" est utilisé pour la première fois pour désigner ces groupes à la fin du XIXe siècle ; cependant, par extension, il désigne également  l'islam,  le  bouddhisme,  le  taoïsme, l'hindouisme  et toutes les autres religions du monde depuis l'aube de la civilisation humaine. La transformation des expériences religieuses des Européens a été ravivée à  l'époque Lumière  dans un questionnement qui supposait un noyau dur de la religion en opposition à toutes les religions historiques.
  • La religion est l'adhésion à des  croyances  et à des  convictions  particulières. Ce sens est lié à ceux mentionnés précédemment, et c'est dans ce sens que la religion peut parfois être perçue comme quelque chose qui  va à l'encontre de la raison et est assimilée à la superstition .

On pourrait considérer la religion comme  un moyen de chercher , et peut-être de découvrir, des  réponses aux questions les plus profondes qui se posent à l'humanité . C'est ainsi qu'elle entre en relation avec la philosophie. Elle peut avoir une  perspective personnelle ou communautaire , être privée ou publique, être liée à la politique ou chercher à s'en distancier. Elle peut également être identifiée dans la définition et l'application d'un culte, d'un enseignement, d'exercices spirituels et de comportements sociaux. La question de savoir ce qui constitue la religion est également d'ordre philosophique, et la philosophie peut à la fois contribuer à la solution et contester la plausibilité des définitions avancées. Il n'existe pas de définition reconnue qui s'applique à tout ce qu'il est aujourd'hui permis de qualifier de religion. La question de savoir ce qui constitue une religion est donc ouverte.

Elle fait l'objet de recherches dans le domaine des sciences humaines. Le terme  "religiosité"  est étudié par des disciplines comme l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et la psychologie sans pour l'instant s'appuyer sur une définition qui serait uniformément applicable à tout ce qui est ainsi étudié.

Exemple de dissertation : Est-ce une faiblesse de croire ?

Comment apprendre la philosophie ?

Il existe une différence entre croire et savoir.

La croyance s'apparente le plus souvent à une opinion. Cependant, la croyance naturelle est encore autre chose que la foi qui est une acceptation de l'esprit de certaines vérités dénuées de raison. Nous nous situons donc entre la certitude et le questionnement. A nos yeux, le vrai n'est que ce qui peut arriver, ce qui est raisonnable. Savoir quelque chose inspire donc la certitude, par l'habitude ou l'expérience par exemple, que ce que nous pensons est vrai. La croyance, quant à elle, peut être vue comme une faiblesse. En effet, puisqu'il s'agit d'une opinion incertaine, elle se place forcément en dessous du savoir. D'un autre côté, la croyance dénote d'une certaine force de conviction car elle implique le refus d'écouter sa raison. Dans ce cas, la croyance doit-elle être vue comme une faiblesse d'ignorer la réalité ou comme une force de faire preuve de volonté ?

La faiblesse d'une croyance irrationnelle

Hume disait que la croyance est irrationnelle si elle n'est pas fondée sur un raisonnement solide. Prenons par exemple quelque chose que nous croyons par habitude : un chat retombe toujours sur ses pattes. Ce n'est pas parce que cela arrive dans la majorité des cas et que tout le monde le dit que c'est forcément vrai. Pour cause, il est possible qu'un chat fasse une mauvaise chute et se retrouve sur le dos. Cette croyance est donc irrationnelle. Une croyance religieuse ou superstitieuse sont elles aussi irrationnelles car souvent absurdes et opposées à la raison.

C'est pour cette raison que la science fait preuve de mépris au regard des croyances. En effet, elle considère que ceux qui croient se limitent à ne pas chercher la rationalité, à ne pas réfléchir et ce par pur fainéantise ou lâcheté.

La croyance n'existe pas sans une part de confiance. En effet, pour accepter de croire en quelque chose d'invérifiable, il faut avoir confiance en soi ou en la personne qui nous a insufflé cette croyance. C'est pourquoi cette dernière a souvent recours à l'affectivité pour nous guider vers ses choix. Croire peut donc avec cette vision apparaître également comme une forme de faiblesse.

Mais la force et la volonté induits par cette croyance ne seraient-elles pas un bénéfice ?

La force de croire en ce que je veux

Comment faire le lien entre croyances et sentiments ?

Croire nous engage. Dans la volonté et dans le consentement. Mais de toute façon, est-il possible de ne croire en rien ? On dit souvent que la vie se trouve dans l'espoir. Donc pas de vie sans rêve ni croyance. De tous les temps, les Hommes croiront en quelque chose. Et d'ailleurs, peut-on voir la croyance comme une faiblesse alors qu'elle est une preuve de volonté ? Par exemple, la foi est une force pour l'Homme qui lui donne de la volonté pour réussir de nombreuses épreuves dans sa vie : amour, travail, respect, solidarité. La croyance est donc une forme de force, de détermination et de persévérance. Pour cause, quelqu'un qui ne croirait en rien ne se donnerai jamais d'objectifs. Se battre pour quelque chose qui paraissait irréalisable et est finalement atteint est une preuve de force. Prendre des décisions relève aussi de la croyance et n'est donc pas une faiblesse. Par exemple, décider d'agir implique de croire en ce que l'on va faire et en la validité de notre action, sans pour autant pouvoir prévaloir dès le début de sa finalité.

Nous avons donc démontré que croire peut être à la fois une force et une faiblesse, selon l'approche réelle ou spirituelle du sujet. Dans un premier sens, on peut dire qu'au regard de la science, de la réalité, les croyances sont des faiblesses réservées à ceux qui ne savent pas et ne s'en donnent pas les moyens. Tandis que dans un second sens, on voit que la croyance peut mener l'Homme à faire de grandes choses, à respecter des valeurs, comme c'est le cas avec quelqu'un qui a la foi.

En conclusion, cette notion de force ou de faiblesse du croyant est limitée à l'appréciation de chacun. La croyance de quelqu'un sera vue comme une bêtise pour quelqu'autre qui ne croit pas. C'est pourquoi la croyance est vue comme un bien ou un mal surtout selon la personne concernée.

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Raison et religion

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Ferry J.-M. Raison et religion. In: Revue théologique de Louvain , 40ᵉ année, fasc. 1, 2009. pp. 3-13.

DOI : 10.2143/RTL.40.1.2034480

www.persee.fr/doc/thlou_0080-2654_2009_num_40_1_3740

  • RIS (ProCite, Endnote, ...)

doc-ctrl/global/pdf

doi : 1 0.2 1 43/RTL.40. 1 .2034480

Revue théologique de Louvain , 40, 2009, 3-13.

J.-M. Ferry

Le sens de l'existence est une question que les religions du salut, singulièrement le christianisme, sont soupçonnées d'avoir confisquée à la philosophie. Un tel soupçon fait sourdre une rivalité qui, notons-le, n'aurait guère eu de sens pour la vision du monde des Grecs anciens, un contexte où philosophie et religion relevaient l'une et l'autre d'une contemplation du divin, theôria dont le concept relati¬ vise l'opposition entre raison et révélation. C'est plutôt la christiani-sation du monde hellénique qui peut justifier l'impression d'une confiscation par la religion de la question, supposée originairement philosophique, du sens de l'existence. Cet événement pourrait passer pour une subversion du principe cosmocentrique par le principe théo-centrique. Il s'agit en fait d'une rencontre dont on ne sait trop qui aura le dernier mot. Entre la vision grecque, cosmocentrique, et la vision judéo-chrétienne, théocentrique, il y eut sans doute un choc, mais adouci par le stoïcisme et l'émergence d'un troisième principe, euro¬ péen par excellence: le principe logocentrique. Il y va d'une vision du monde centrée sur la raison, le logos en général, qu'il s'agisse de celui du cosmos, ou de celui du theos.

Si l'appréciation négative d'une confiscation de la question exis¬ tentielle (le sens de l'existence) réclame un ajustement, c'est surtout à partir de cette considération: en situant sa réponse à une hauteur surnaturelle, le christianisme a fixé des croyances (l'existence de Dieu, l'immortalité de l'âme, la réalité vivante d'un monde au-delà), ainsi que des attentes relatives à la rémission des péchés et à la consolation des malheureux, autant de contenus extraordinaires et sublimes qui ont représenté un défi pour la philosophie ultérieure. C'est que, pour exister face à la religion et, en tant que Faculté, face à la théologie, tout en travaillant sous la tutelle de cette dernière, la philosophie a dû montrer qu'il est possible d'établir par les voies de sa propre méthode, celle de la raison argumentative, la vérité démonstrative des vérités révélées, détenues par la religion. Cela revenait à prétendre justifier sous son autorité les articles principaux de la croyance religieuse, au point que la religion a pu sembler se muer elle-même en métaphy¬ sique, apparence que conforte le thème wébérien fameux d'une ratio¬ nalisation des images religieuses du monde.

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La religion dans la philosophie et la philosophie dans la religion

Profile image of Jean Grondin

2019, Théologiques 27 (1), pp. 57-66

Présenté lors d'un colloque interdisciplinaire soulignant l'intégration en 2017 de l'Institut d'études religieuses à la Faculté des arts et des sciences de l'université de Montréal, ce texte aimerait rappeler à très grands traits quelques-uns des liens étroits qui ont uni la philosophie à la religion et la théologie. Il souligne d'abord la dette infinie, immémoriale et en un sens douloureuse de la philosophie envers la religion, qui a pensé et célébré avant elle l'idée d'un ordre et d'une beauté du monde, puis la dette de la théologie et de la religion elle-même envers la philosophie quand elles ont voulu exprimer leur message de salut dans le langage de la raison.

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Cours : La religion

La religion

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Introduction :

Le mot religion vient du latin religare , qui signifie « relier ». La philosophie comprend et analyse donc la religion comme un lien : un lien entre les êtres humains, mais aussi entre l’individu et le divin. Effectivement, la religion est d’une part un ensemble de croyances et de rites unissant les membres d’une société : partagée par plusieurs individus, elle crée un lien entre eux. D’autre part, la religion peut être vécue intimement : elle lie alors chacun et chacune à une entité supérieure.

Nous essaierons d’éclairer ces deux aspects de la religion en montrant dans une première partie que cette dernière répond, en même temps, à un besoin collectif et à un besoin individuel. Dans une dernière partie nous mettrons en évidence le problème qui se pose dès lors que l’on souhaite répondre à la question suivante : peut-on connaître Dieu ?

Un besoin collectif et individuel

La religion répond à un besoin social.

La religion répond à un besoin social. Elle cherche à garantir une certaine paix sociale par la croyance en un être tout puissant qui édicte les lois des individus.

Par exemple, dans la religion juive, le cinquième commandement de l’Ancien Testament est « tu ne tueras point » . Ce précepte religieux a une valeur morale mais aussi une utilité sociale. Interdire le meurtre permet d’instaurer une sécurité nécessaire aux individus pour qu’ils puissent vivre ensemble. On retrouve des préceptes de ce type dans de nombreuses religions comme l’islam avec le Coran ou christianisme avec le Nouveau Testament.

La religion édicte donc des impératifs moraux qui permettent de fonder nos sociétés et de les maintenir. Elle discipline moralement les âmes et préserve ainsi la stabilité sociale .

  • Par ailleurs, le culte et la prière sont de bons moyens de rassembler les individus autour des mêmes valeurs.

La religion est donc au fondement des sociétés. Elle en fédère les membres autour d’impératifs moraux, de valeurs et de pratiques communes. Métaphoriquement, la religion a un rôle de « ciment » : elle soude la collectivité. Notons qu’en plus de cela, la croyance religieuse est un besoin individuel que chacun ressent dès qu’il se questionne sur le sens de sa vie ou sur la condition humaine.

La croyance religieuse naît de la finitude humaine

  • La condition humaine se caractérise par sa finitude .

Finitude :

La finitude désigne le fait que puisqu’il meurt l’être humain est par essence terminé. Il est physiquement limité par sa propre mort, mais il l’est aussi intellectuellement par la compréhension de ses origines. En effet, nous naissons un jour, sans savoir pourquoi. Nous nous sommes tous déjà posé ces deux questions : « pourquoi je vis ? » et « pourquoi je meurs ? »

Contrairement à l’animal, l’être humain a conscience de sa mort. Il est capable de réfléchir sur ses origines mais aussi sur l’après : il peut formuler des hypothèses pour répondre à ces questions existentielles.

Très tôt, vers sept ans, l’enfant prend conscience de la mort comme d’un événement inévitable et incompréhensible . L’angoisse de la mort provoque alors une réaction de défense, qui consiste à chercher un refuge pour calmer son esprit. La religion peut être ce refuge commun aux individus. Lorsque l’on croit en Dieu, la mort trouve une explication et l’angoisse s’apaise. Les promesses religieuses adoucissent la terreur de mourir ou de voir ses proches mourir. Par exemple, la religion bouddhiste croit en la réincarnation. La mort ne concerne alors que le  corps et l’ esprit est immortel. On retrouve cette croyance dans de nombreuses religions, comme le paradis chez les chrétiens.

  • C’est pourquoi selon Karl Marx « la religion est l’opium du peuple »  : elle apaise les individus dans leur peur de la mort.

La religion organise la vie politique

Des monarchies de droit divin à l’état laïque.

Si le paradis existe dans la religion chrétienne, c’est aussi le cas de l’enfer. La peur du châtiment divin est ce qui motive les individus à respecter les lois morales. Pourtant, selon Épicure , nul besoin de craindre la mort et encore moins le châtiment divin. En effet, la mort n’est pas à craindre parce qu’elle n’ est rien . Épicure pense que l’esprit meurt avec le corps et que donc il n’y a rien après la mort : il n’y a donc littéralement rien à craindre ! Selon lui, les dieux (les religieux de la Grèce antique sont polythéistes ) ne se soucient pas des problèmes des humains, si insignifiants par rapport à eux.

  • Nous n’avons donc pas à craindre un châtiment divin.

Cette pensée fut largement balayée par les religions  monothéistes qui apparurent par la suite. C’est ainsi qu’au Moyen Âge furent instaurées des monarchies absolues de droit divin  : les pleins pouvoirs que possédait le roi étaient justifiés par le droit divin. Le souverain était en effet, selon les croyances de l’époque, élu par Dieu lui-même pour gouverner.

  • Ainsi la crainte du roi était aussi une crainte de Dieu, puisque le roi était le représentant de Dieu sur Terre.

Les penseurs des Lumières critiquèrent le système de privilèges instauré par les monarchies de droit divin et légitimé par l’Église. Ils proposèrent d’abolir la monarchie pour passer à un mode de gouvernance démocratique . C’est pourquoi après la Révolution française de 1789, fut instaurée la fin de la monarchie et la séparation de l’Église de l’État.

Laïque :

Laïque signifie «  Indépendant des organisations religieuses ». Un pays laïque est un pays dont l’État est séparé des organisations religieuses et qui garantit la liberté de culte c’est-à-dire la possibilité pour chacun de croire en la religion qu’il veut.

Le courant philosophique des Lumières dont Kant, Rousseau, Diderot ou encore Voltaire font partie, est apparu au XVIII e  siècle et s’oppose à l’ obscurantisme de l’Église . Il ne s’oppose pas à la religion, mais défend une séparation de l’Église et de l’État .

Dans toutes cultures confondues , les individus ont la même crainte de la mort et le même besoin de trouver un refuge, un réconfort : ils se tournent alors vers la religion .

  • La peur et la menace d’un châtiment divin permet l’ ordre social , mais c’est critiquable lorsqu’elles justifient la  tyrannie .

La religion répond aux questions existentielles

Cosmogonie et origines de l’espèce humaine.

  • L’ existence a-t-elle du sens ?

Pourquoi suis-je sur Terre ? Pourquoi l’espèce humaine existe-t-elle ? Tant de questions existentielles que nous nous posons tous à un moment donné de nos vies. Alors, pour obtenir des réponses, certaines personnes se tournent vers la religion : ainsi l’angoisse liée à leurs origines disparaît.

Pour répondre à la question « pourquoi l’être humain existe-t-il ? » il faut s’interroger sur :

  • les origines de l’espèce humaine ;
  • mais aussi sa finalité, son but, son rôle sur Terre.

À ces questions fondamentales citées plus tôt, plusieurs réponses sont données. Schématiquement, celles de la science et celles de la religion sont opposées. En physique, plusieurs théories sont étudiées dont la plus connue est celle du Big Bang . Avant ce « premier moment », les physiciens du Big Bang reconnaissent que rien ne peut être dit avec certitude. Pour la religion : Dieu est à l’origine de la création du monde. Elle donne une explication totale, à laquelle nous sommes libres de croire ou non.

Dans un cas la science fait appel à un système de preuves , dans l’autre cas, la religion fait appel à la foi . Quoiqu’il en soit, la science comme la religion parlent de cosmogonie .

Cosmogonie :

La cosmogonie a deux significations :

  • c’est la science qui étudie la formation des objets de l’univers comme les planètes, les étoiles, les nébuleuses, les systèmes solaires ;
  • c’est le nom donné aux histoires et aux légendes qui concernent les débuts du monde et son peuplement par Dieu.

Si l’on n’adhère à aucune des réponses possibles, l’incertitude demeure et avec elle l’ angoisse . Cette dernière naît lorsque l’on ne parvient pas à trouver de réponse et que rien ne semble pouvoir expliquer ce que l’on vit ou ce que l’on ressent. Deux possibilités se présentent alors :

  • accepter qu’il n’y ait pas de réponse et gérer au mieux son angoisse ;
  • ou préférer la réponse religieuse.

La religion vient au secours de l’esprit tourmenté et propose cette réponse : l’origine du monde et de l’espèce humaine est dans la volonté de Dieu. Il a toujours été là et le sera toujours.

Croire en un esprit tout puissant qui détient la clé de l’origine de l’univers et qui nous accueillera à notre mort permet de nous rassurer :

  • cela donne un sens au monde qui nous entoure ;
  • cela donne un sens à notre vie sur Terre.

Ainsi, les angoisses de l’être humain disparaissent car Dieu semble posséder les réponses à nos questions : et même s’il n’est pas bavard, son silence garantirait son écoute. C’est d’ailleurs parce que Dieu écoute que beaucoup de religions pratiquent la prière : c’est le cas des trois grandes religions monothéistes (le judaïsme, le christianisme et l'islam). Comme la religion, la prière est une relation privilégiée de l’individu avec Dieu, mais c’est aussi l’occasion pour les individus de se rapprocher car les croyants se rassemblent au même endroit pour prier.

Freud et la religion

Au XIX e siècle, la psychanalyse se montre critique envers le besoin religieux de l’être humain.

« Nous le savons déjà : l’impression terrifiante de la détresse infantile avait éveillé le besoin d’être protégé – protégé en étant aimé – besoin auquel le père a satisfait ; la reconnaissance du fait que cette détresse dure toute la vie a fait que l’homme s’est cramponné à un père, à un père cette fois plus puissant. »

Freud, Nouvelles conférences sur la psychanalyse , 1932

Selon Freud , l’adulte demande à Dieu exactement ce qu’il demandait à ses parents lorsqu’il était enfant : être aimé et protégé. Le psychanalyste considère qu’un adulte qui croit en Dieu est encore un enfant en détresse. Pour lui, nous pourrions nous passer de Dieu à condition d’apprendre à nous sécuriser seuls, sans avoir à convoquer une force bienveillante et puissante.

  • Cela prouve une fois de plus que la religion aiderait au mieux à gérer les angoisses liées à la finitude humaine .

Elle répondrait aux grands besoins de l’humanité, c’est-à-dire un besoin affectif de protection et un besoin intellectuel de compréhension de soi-même et du monde.

Nous avons donc vu que la religion a une fonction sociale et politique. Elle tente également de répondre aux grandes questions de ce monde – comme l’origine de l’espèce humaine et de l’univers. Qu’en est-il de la foi ? Sentiment diffus et en tout point personnel, elle se différencie du savoir scientifique en ce qu’elle ne nécessite pas de preuve rationnelle. Elle se différencie aussi de la superstition en ce sens qu’elle est plus qu’une simple croyance. Se pose alors la question suivante :

  • Peut-on connaitre Dieu ?

Le problème de la connaissance de Dieu

Pour tenter de répondre à cette question de « la connaissance de Dieu », nous devons tout d’abord déterminer si le lien qui unit l’humain à Dieu est affectif ou intellectuel.

L’existence du divin : une question de sentiment ou de raison ?

Dieu s’éprouve.

« Le cœur a ses raisons que la raison ignore » est surement l’une des citations les plus connues de Pascal mais aussi la plus mal interprétée. En effet il n’est pas question du sentiment amoureux qu’on peut éprouver envers un être qui nous est cher, mais plutôt de l’amour qu’on porte à Dieu.

  • Il est donc question de foi religieuse et non d’amour charnel, filiale ou platonique.

Selon Pascal, la foi religieuse ne s’appuie pas sur la raison mais plutôt sur le cœur. Rien ne sert de tenter de prouver l’existence de Dieu car c’est une entité immatérielle : constater visuellement son existence est impossible. Pourtant, certaines personnes de bonne foi et saines d’esprit pensent l’entendre ou disent avoir assisté à des interventions divines.

Prenons l’exemple de Lourdes. Cette ville de pèlerinage est connue pour ses miracles : tous les miraculés attestent avoir été guéris par Dieu sans explication scientifique logique.

Toutes les pratiques religieuses privilégient la relation émotionnelle avec le divin. Pour renforcer l’émotion, le folklore religieux est essentiel. En effet, tout ce qui frappe nos sens est d’une puissance d’évocation très élevée : les statues que nous voyons, l’encens que nous sentons ou les prières et les chants religieux que nous entendons.

  • La plupart des personnes, mêmes athées, peuvent éprouver une émotion religieuse comme un éblouissement face à l’esthétisme d’un édifice religieux par exemple.

Alt texte

La religion selon Pascal

Pascal défend l’idée selon laquelle l’expérience religieuse est avant tout émotionnelle : c’est une chose que l’on éprouve. Or, comment parvenir à éprouver le sentiment religieux et la présence divine ?

Pascal répond que l’être humain doit avoir le courage de cesser de s’agiter et de se divertir dans toutes sortes d’activités car ces dernières lui donnent l’illusion d’être comblé et de ne manquer de rien. Il doit accéder au silence intérieur et accepter l’ inactivité . Son manque et son vide existentiels apparaîtront certes douloureusement mais avec eux, et paradoxalement, apparaîtra aussi Dieu.

En effet, ce qui manque à l’être humain, c’est la perfection et la plénitude . Il les recherche toute sa vie, à travers ce qui le divertit. Or, être parfait et comblé sont des caractéristiques du divin. Ainsi, l’individu qui accepte de ressentir le manque comprend que celui-ci est laissé comme une trace de Dieu en lui.

  • Pascal affirme qu’en ressentant intensément ce manque, l’humain se tourne vers Dieu, le reconnaît et aspire à le retrouver.

Le lien avec le divin ne relève donc pas du tout d’un acte intellectuel : la connaissance de Dieu ne se prouve pas, elle s’éprouve.

Pascal est aussi connu pour un argument philosophique connu sous le nom de « pari de Pascal ». Selon l’auteur des Pensées , il est préférable de parier sur l’existence de Dieu plutôt que l’inverse. Comment explique-t-il cela ?

Selon la religion chrétienne, quelqu’un qui mène une vie saine et moralement juste ira au paradis : certes il n’aura pas pu profiter des plaisirs – parfois vicieux – de la vie mais en échange il se voit proposé une éternité dans la paix et l’amour. Au contraire, quelqu’un qui mène une vie faite de débauche et de vices, aura sans doute eu du plaisir dans sa vie de mortel, mais finira en enfer pour une éternité de souffrance.

Bien qu’on ne puisse prouver l’existence de Dieu, on ne peut pas non plus prouver sa non existence. C’est pourquoi, selon Pascal, il est évident que le premier choix est le meilleur :

  • au pire il n’y a rien après la mort et on aura perdu peu en se contraignant à rester vertueux ;
  • au mieux on ira au paradis pour une éternité de paix et d’amour.

À l’inverse, si l’enfer n’existe pas le pécheur n’aura rien perdu mais, s’il existe, il passera le reste de l’éternité dans la souffrance.

  • Selon Pascal on ne peut donc rien prouver, mais il est préférable de croire en Dieu.

Dieu se prouve

Certains philosophes ont tout de même voulu prouver l’existence de Dieu. Prenons l’exemple de Descartes ou Leibniz qui ont élaboré des preuves intellectuelles, des démonstrations de l’existence de Dieu qu’ils jugent objectives et acceptables par tout homme.

La religion selon Descartes : l’argument ontologique

Pour prouver l’existence de Dieu, Descartes a élaboré une démonstration mathématique reposant sur l’argument dit « ontologique », qui considère que Dieu possède toutes les perfections. L’existence est une perfection, donc Dieu existe. Le raisonnement de Descartes est le suivant : un être parfait possède toutes les qualités, donc Dieu, qui est un être parfait, possède l’existence. En effet, nier son existence reviendrait à retirer à Dieu une qualité et à lui attribuer une imperfection.

  • Selon Descartes il est donc logiquement contradictoire de reconnaître que Dieu est un être parfait tout en affirmant qu’il n’existe pas.

La religion selon Leibniz : l’argument cosmologique

Leibniz propose une deuxième démonstration de l’existence de Dieu. Il s’agit de l’argument dit « cosmologique », qui se résume en une phrase :

  • « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? »

Pour comprendre cela nous devons revenir à l’une des questions existentielles du début de ce cours : « pourquoi j’existe ? » Leibniz généralise cette question et se demande globalement pourquoi quelque chose (une réalité, l’univers, la Terre et ses habitants) existe.

Concrètement, il se demande : pourquoi l’existence au lieu du rien ? Pourquoi l’existence au lieu de la non-existence ? Il se dit que la non-existence aurait été beaucoup plus simple. Par conséquent, l’existence – complexe à l’extrême – repose sur une intentionnalité, et c’est cette dernière que les êtres humains ont appelée « Dieu ».

La religion peut tomber d’accord avec la science sur l’origine du monde, mais la science ne saurait expliquer pourquoi le monde a été créé. Or, selon Leibniz, une raison initiale à l’origine du monde est nécessaire ! Cette raison échappe à toute rationalité puisqu’elle n’est causée par rien, mais est la cause de tout . Selon la religion, cette raison absolue, cette intelligence originelle qui a décidé du quelque chose plutôt que du rien , est ce que nous pouvons nommer « Dieu ». Le texte de la Genèse le résume ainsi :

« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. »

Que nous soyons persuadés de l’existence de Dieu ou que nous tentions de la démontrer, le rapport du croyant au divin est une expérience irrationnelle appelée « la foi ».

La foi, une alternative à la raison

La religion selon kierkegaard.

Søren Kierkegaard a, lui, analysé le rapport de l’être humain à la foi religieuse. Dans son ouvrage Crainte et Tremblement , il relate l’histoire d’Abraham et de son fils Isaac (que Dieu réclame en sacrifice). Sans même y réfléchir, Abraham part sacrifier son fils sur le mont Morija. Kierkegaard explique :

« C’est par la foi qu’Abraham quitta le pays de ses pères et fut étranger en terre promise. Il laissa une chose, sa raison terrestre, et en prit une autre, la foi. »

Søren Kierkegaard, Crainte et tremblement , 1843

Que signifie « laisser sa raison terrestre »  ? Cela ne veut pas dire qu’Abraham est fou au sens où il aurait perdu la raison mais qu’à aucun moment, sur le chemin qui le mène au lieu du sacrifice, Abraham n’a douté de Dieu. Il ne s’est posé aucune question. S’il avait raisonné, Abraham se serait dit : « Mais, si Dieu est bon, pourquoi me demande-t-il de sacrifier mon fils ? », il se serait alors questionné sur l’existence réelle d’un Dieu qui donne un fils et le reprend. Peut-être même aurait-il rusé et offert un bélier à la place d’Isaac. Quel parent sacrifierait son enfant raisonnablement ?

Si Abraham était parti sacrifier Isaac avec sa raison, il aurait fini par douter de l’appel de Dieu. Or, douter est l’exact opposé de la foi . En doutant, Abraham aurait perdu la foi et aurait perdu Dieu. Cependant, jusqu’au dernier moment, Abraham n’a pas douté. Alors pourquoi une telle détermination ? En abandonnant sa raison terrestre, Abraham supprime toute possibilité de troubler sa foi.

  • Pour le croyant, la foi religieuse est donc une alternative à la raison.

La foi est une sorte de certitude, même si elle n’est pas prouvée – contrairement aux certitudes classiques. Abraham sait avec certitude que son fils sera sauvé même si aucune preuve rationnelle ne lui permet de le savoir. Il peut seulement croire, avec autant de puissance que la certitude, que Dieu épargnera Isaac.

  • La foi d’Abraham est restée inébranlable et Isaac a été épargné par Dieu.

La foi apporte donc une certitude et une détermination aussi puissantes que celles apportées par la raison et la réflexion. De plus, le savoir scientifique a besoin de preuves à la différence de la foi religieuse.

Conclusion :

La religion est un refuge pour l’être humain et un garde-fou pour la société. Certains ont besoin de croire qu’il existe une transcendance créatrice et protectrice. Qu’elle soit le fruit de notre imagination, ou une réalité que peuvent appréhender le cœur ou la raison, cette transcendance permet à l’humain d’accéder à la foi. Cette dernière est une alternative à la réflexion et au savoir rationnel : elle permet à certaines personnes d’inscrire des espoirs en elles-mêmes et en l’humanité – et non dans la raison et la technologie.

Opposer radicalement la foi et la raison est toutefois abusif. Beaucoup de personnes croient en l’existence de Dieu, quelle que soit la forme qu’elles lui donnent et certaines pratiquent une religion.

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