plan d'une dissertation dialectique

Le plan dialectique

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Le plan dialectique (ou critique)

Vue d’ensemble du plan dialectique, la juxtaposition simpliste de deux thèses opposées, la synthèse inconsistante.

Il s’agit du plan le plus connu des élèves, le fameux plan :

THÈSE  –  ANTITHÈSE  –  SYNTHÈSE .

La démarche préconisée est la suivante : après que le problème a été posé dans l’introduction, le corps du devoir comporte trois parties :

• Thèse Défense d’un certain point de vue sur la question.
• Antithèse Apport d’arguments opposés à la thèse défendue précédemment; on aboutit à une contradiction apparente.
• Synthèse Établissement d’une vérité moyenne plus nuancée, ou mieux, dépassement de la contradiction apparente à laquelle on avait abouti par l’apport d’éléments nouveaux.

On peut avoir souvent recours à ce plan, mais en se gardant des défauts les plus courants qui sont la juxtaposition simpliste de deux thèses opposées et la synthèse inconsistante (lire ci-dessous).

On voit des élèves défendre pendant deux pages une thèse, puis, sans transition, soutenir une position diamétralement opposée. En fait, l’antithèse ne doit pas prendre de but en blanc le contre-pied de la thèse; elle doit apporter un certain nombre de restrictions et d’arguments opposés à la thèse initiale. Ce n’est qu’au terme de l’antithèse qu’un problème se pose, problème né de l’incompatibilités des arguments en présence. La synthèse permet alors de sortir de l’impasse.

Si, par exemple, dans une première partie, on démontre chiffres en main que le problème démographique prend des proportions inquiétantes, on ne peut pas se mettre à affirmer, sans transition, que l’inquiétude dans ce domaine est sans fondement. Mais on commencera par évoquer les possibilités offertes par les nouvelles sources d’énergie, les nouvelles techniques de culture, les possibilités de régulation des naissances, autant d’éléments qui permettront d’atténuer les inquiétudes suscitées par la thèse.

Les élèves ont souvent beaucoup de peine, lorsqu’ils adoptent le plan dialectique, à rédiger la troisième partie, c’est-à-dire la synthèse. Pour ne rien leur cacher, c’est aussi une difficulté que rencontrent assez souvent leurs professeurs.

Si vraiment vous ne trouvez pas de quoi constituer une troisième partie, s’il vous semble que la conclusion suffit à faire le point, rédigez un devoir en deux parties, avec une conclusion assez étoffée. Ce sera toujours mieux qu’un devoir comprenant une troisième partie artificiellement plaquée, oiseux délayage de la conclusion.

La synthèse est en fait la partie la plus difficile. Dans certains cas elle peut se limiter à l’établissement d’une vérité moyenne ; après avoir examiné les positions les plus extrêmes, on en vient à un point de vue plus nuancé. Cette méthode a souvent l’inconvenient de terminer le devoir d’une manière assez plate, mais il n’est pas toujours possible d’y échapper.

Il est souvent plus intéressant de procéder à un dépassement de la contradiction ; cela peut consister par exemple à donner une explication de cette contradiction, ce qui est souvent en même temps une amorce de solution.

La synthèse peut aussi montrer que la contradiction n’est en fait qu’apparente ; ainsi, après avoir opposé littérature « nationale » et littérature à vocation « universelle », nous avons, dans un sujet traité plus loin, montre qu’il n’y a pas toujours opposition entre l’une et l’autre, et que c’est souvent en étudiant un terroir ou un individu dans sa singularité qu’on atteint à l’universel.

● L’ordre de présentation des arguments Les élèves sont souvent embarrassés par un problème : des deux prises de position qui s’affrontent dans le plan dialectique, laquelle doit constituer la thèse ? Éliminons tout d’abord l’idée qui veut que la prise de position de l’auteux commenté doive constituer obligatoirement la thèse. Rien ne justifie une telle idée. L’ordre adopté dépend de la conclusion à laquelle vous voulez aboutir. Si vous voulez aboutir à une conclusion « moyenne », l’ordre a peu d’importance. Mais dans le cas contraire il vaut mieux garder pour l’antithese la prise de position qui correspond à votre conclusion. Vous commencez par montrer que vous connaissez la position adverse, puis vous revenez en force pour défendre la thèse qui vous tient à cœur.

● Le plan par le « triple point de vue » On trouve dans certains ouvrages sur la dissertation une allusion au plan par le « triple point de vue ». Par exemple, à propos d’une définition :

• point de vue de l’auteur de la citation commentée,
• point de vue habituel sur la question,
• point de vue du candidat.

En fait, si ces trois points de vue étaient simplement juxtaposés, le devoir serait mauvais. Il faut qu’il y ait confrontation entre eux et qu’il y ait une progression à l’intérieur du devoir; de ce fait le plan se rapproche beaucoup du plan dialectique.

Méthodes et techniques

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Plan de dissertation : méthodologie et exemples

Publié le 27 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 14 février 2022.

Le plan d’une dissertation est la structure ou le “squelette” de votre dissertation.

Table des matières

Combien de parties pour un plan de dissertation , plan de dissertation : apparent ou pas , les types de plan pour une dissertation, exemple de plan pour une dissertation (de philosophie), le plan d’une dissertation juridique, le plan d’une dissertation de philosophie.

Nous conseillons de faire un plan en trois parties (et deux sous-parties) pour les dissertations en général.

Toutefois, ce n’est pas obligatoire et vous pouvez le faire en deux parties (et trois sous-parties).

C’est différent pour les dissertations de droit ! Pour les dissertations juridiques, le plan doit contenir deux parties (et pas trois).

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Le plan d’une dissertation peut être apparent ou non, tout dépend du type de dissertation rédigé.

Les dissertations de philosophie n’ont en général pas de plan apparent. Les titres apparaissent dans une phrase introductive.

Attention ! Pour les dissertations juridiques, les titres doivent être apparents et ils ne doivent pas comporter des verbes conjugués.

Il en existe plusieurs et chaque type de plan de dissertation a ses spécificités.

1. Le plan d’une dissertation dialectique

Le plan dialectique (ou critique) est un plan « thèse, antithèse et synthèse ». Il est utilisé lorsque l’opinion exprimée dans le sujet de dissertation est discutable et qu’il est possible d’envisager l’opinion inverse.

Le plan d’une dissertation dialectique suit le modèle suivant :

I. Exposé argumenté d’une thèse. II. Exposé argumenté de la thèse adverse. II. Synthèse (dépassement de la contradiction)

2. Le plan de dissertation analytique

Le plan analytique permet d’analyser un problème qui mérite une réflexion approfondie. Vous devez décrire la situation, analyser les causes et envisager les conséquences. Il est possible de faire un plan « explication / illustration / commentaire ».

Le plan d’une dissertation analytique suit généralement le modèle suivant :

I. Description/explication d’une situation II. Analyse des causes/illustration III. Analyse des conséquences/commentaire

3. Le plan de dissertation thématique

Le plan thématique est utilisé dans le cadre de questions générales, celles qui exigent une réflexion progressive.

I. Thème 1 II. Thème 2 III.Thème 3

4. Le plan de dissertation chronologique

Le plan chronologique est utilisé dans le cas d’une question sur un thème dont la compréhension évolue à travers l’histoire.

I. Temporalité 1 II. Temporalité 2 III. Temporalité 3

Voici un exemple de plan analytique pour une dissertation sur le thème «  l’Homme est-il un animal social ? « .

1. La nature en nous 1.1. L’être humain, un animal parmi les autres ? 1.2. Les pulsions humaines comme rappel de notre archaïsme ? 2. La personne humaine : un être de nature ou de culture ? 2.1. La société comme impératif de survie : l’Homme est un loup pour l’Homme 2.2. La perfectibilité de l’Homme l’extrait de la nature 3. Plus qu’un animal social, un animal politique 3.1. L’Homme, un être rationnel au profit du bien commun 3.2. La coexistence humaine et participation politique du citoyen

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Les dissertations juridiques sont construites en deux parties et ont un plan apparent.

Le plan a une forme binaire  : deux parties (I et II), deux sous-parties (A et B) et parfois deux sous-sous-parties (1 et 2). Votre plan de dissertation doit reposer sur quatre idées principales.

Plus d’informations sur le plan d’une dissertation juridique

Les dissertations de philosophie sont construites en trois parties (en général) et n’ont pas de plan apparent.

Chaque partie est introduite avec une phrase d’introduction.

Plus d’informations sur le plan d’une dissertation de philosophie

Citer cet article de Scribbr

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Debret, J. (2022, 14 février). Plan de dissertation : méthodologie et exemples. Scribbr. Consulté le 23 septembre 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/plan-de-dissertation/

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Justine Debret

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Le plan dialectique

Présentation du plan dialectique :.

Afin de construire une dissertation cohérente et pertinente, il ne faut pas accepter passivement le sujet ni le rejeter. Pour cela, il faut  envisager un plan d’ensemble qui va de la question initiale à la réponse finale. Car il s’agit de prendre position (votre thèse) après seulement avoir vérifié la validité logique et la pertinence sémantique — conceptuelle — d’autres positions (thèse ou antithèse). Mais attention, il ne s’agit pas, dans un plan dialectique,de dire blanc (thèse) puis noir (antithèse), mais de vérifier que ce qui est vrai d’un certain point de vue (moral, historique, social, psychologique, axiologique, idéologique, esthétique, philosophique, etc., du point de vue d’un auteur, d’un lecteur, d’un personnage littéraire, à une époque, une autre, etc.) ne se vérifie plus pour un autre aspect. Il s’agit donc de construire une opposition, non de se contredire. Après les concessions nécessaires, la réfutation doit conduire à reconsidérer les présupposés du problème en allant de l’assentiment, l’agrément fondé sur le sens commun à la discussion. Ainsi l’argumentation construit-elle une victoire à travers la défaite de l’adversaire dont on réfute tout ou partie de l’opinion. Quand on veut « montrer à un autre qu’il se trompe, il faut observer de quel côté il envisage la chose, car elle est vraie ordinairement de ce côté-là, et lui avouer cette vérité, mais lui découvrir le côté par où elle est fausse » dit Pascal. Ce «côté », ce sont donc les présupposés

Comprendre le plan dialectique (thèse/antithèse) :

On apprend parfois au lycée à ne pas utiliser le plan thèse/antithèse. C’est pourtant ce qu’il faut mettre en place. Encore faut-il distinguer plan et démarche: un plan dit thèse/antithèse ne consiste pas à dire une chose, à défendre un point de vue, puis d’en défendre un autre, opposé : en ce cas, effectivement, le plan thèse/ antithèse équivaut à se contredire. C’est ce qu’il faut absolument éviter. Comment? Une technique efficace consiste à inscrire sur son brouillon autant de questions que le libellé du sujet suggère : questions à partir de ce qu’il pose ainsi que de ce qu’il présuppose. Ces questions, il s’agit ensuite de les répartir en trois ensembles chacun constitué d’une question principale (ce qu’on appelle des axes ou idées directrices) s’évertuant de reprendre la totalité des questions de l’ensemble. Ce qui se réalise plutôt facilement dès l’instant où l’on connaît la démarche à suivre, mais difficilement quand les pistes d’étude sont nombreuses et que règne la dispersion. Cette démarche se nomme dialectique: elle est fondée non sur l’opposition mais sur la concession, nuance importante qu’un manuel de grammaire de base vous permet de comprendre: la concession est une proposition qui s’oppose non à la thèse mais à ce qu’elle implique, c’est-à-dire présuppose afin de la réévaluer: bonne thèse mais mauvais arguments ou mauvaise thèse mais des arguments justes.

Disserter, c’est commenter, puis discuter en concédant d’abord, en imposant d’autres présupposés ensuite. Sauf dans les cas de sujet qui présente une antithèse avec insistance, le commentaire précède alors souvent la discussion. Dans le cadre des concours, la démarche dialectique est la plus sûre En bref:

Commenter, c’est vérifier le bien-fondé du sujet, son argumentation apparente jusqu’à ce qu’elle soit intenable.

Discuter, c’est remettre en cause les arguments, dévoiler les présupposés non apparents qui commandent l’enchaînement logique entre les arguments et la thèse défendue dans e sujet.

Le mieux est d’abord de réduire la démonstration à une structure minimale et dialectique, cette organisation étant la plus sûre. En voici le schéma qui resservira à la conclusion:

• Certes … acceptation provisoire de la thèse et des présupposés.
• Mais … réfutation totale ou partielle de la thèse et des présupposés.
• En fait ... autres présupposés : même thèse ou autre.

Dépasser l’opposition, tel est l’objectif de la démarche dialectique.

À l’intérieur de chaque partie du raisonnement, de chaque paragraphe de chaque partie, les arguments thématiques et logiques (causes, conséquences, ressemblances, différences, formes, fonctions, points de vue, visions, etc.) doivent concourir à la démarche concessive, puis correctrice et progressivement assertive de l’ensemble. Voilà ce qui s’appelle mettre le sujet sous la pression constante du questionnement : je concède, je corrige, je rectifie !

Elaborer un plan dialectique

Thèse, antithèse, synthèse : de tous les plans d’ensemble, l’organisation dialectique est la plus sûre, la plus souvent exigée par les sujets. Mais il s’agit d’appliquer une exigence de progression (de l’apparence à la profondeur, du bon sens au sens profond, donc philosophique, du connu au moins connu, de l’accord à la discorde, de la discorde à l’alliance) ainsi qu’une logique de cohérence, à savoir ne pas déroger au principe de contradiction : pour ne pas commenter une thèse pour affirmer ensuite le contraire dans l’antithèse. En ce cas, la partie consacrée à la synthèse conduirait dans un embarras, une aporie plutôt rédhibitoire. Thèse, antithèse... malaise... ce qui explique la méfiance envers une utilisation caricaturale de la démarche dialectique, souvent plaquée en raison d’un manque d’attention aux termes du sujet dont on ne retient que ce qui ressemble au déjà connu. La  démarche dialectique n’est pas simple en effet.

Afin d’éviter de dire blanc puis de dire noir, le commentaire propose pour ce faire des arguments qui étayent la thèse en présence. Puis la discussion propose des objections, des restrictions sans opposition radicale à la thèse de l’auteur de la citation. Ruse qui permet alors la synthèse, laquelle peut montrer un autre aspect de l’affirmation présente dans le sujet sans affirmer nécessairement une opposition à l’opinion de l’auteur du sujet. Autre aspect fondé sur la recherche d’autres conceptions, à partir d’autres présupposés dégagés lors de l’analyse du sujet et, évidemment, d’une culture générale solide. C’est à ces conditions que le commentaire (thèse) et ses objections (antithèse) ne s’effondreront pas.

Les trois moments du plan dialectique

• Vérifier une opinion en examinant une réponse possible fondée sur ce qui est supposé admis par le sens commun et/ou l’auteur de la question. Partie qui équivaut à dégager les définitions (les données apparentes) d’une ou plusieurs notions, à vérifier une relation logique entre ces notions imposée par l’affirmation du sujet. Cette vérification s’effectue jusqu’à ce que la thèse devienne intenable.
• Critiquer cette opinion, en montrer le caractère intenable à partir d’une thèse contraire ou d’arguments opposés fondés sur la mise au jour des présupposés : à quelle condition est-elle acceptable ? Partie qui équivaut à envisager une autre relation logique, inverse ou distincte, à examiner les manifestations (les données réelles), les fonctions d’une notion, d’autres définitions.
• Proposer — sorte de coup de théâtre préparé — une autre opinion fondée sur d’autres présupposés, concepts que je définis différemment de l’auteur de l’opinion examinée. Partie qui peut correspondre à envisager la valeur profonde d’une notion (les données éthiques ou métaphysiques, souvent), un rapport logique différent sous couvert d’une redéfinition de la ou des notions              

Dominique Poulain

Apprendre la philosophie

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Comment réussir son plan dialectique ?

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Pour réussir son plan de dissertation en philosophie, il faut commencer par bien énoncer le problème du sujet dans l’introduction. Je vous renvoie sur ce point à cet article sur la problématique dans l’introduction . En effet, en montrant le problème du sujet, c’est-à-dire qu’il y a au moins deux réponses qui s’opposent sur ce sujet, vous avez déjà la première et la deuxième partie de votre plan. Par exemple, sur le sujet « le bonheur est-il un idéal inaccessible ? », vous pouvez d’abord défendre dans une première partie qu’effectivement le bonheur semble difficilement accessible. Puis dans une seconde partie, vous développerez une argumentation qui défendra au contraire que le bonheur est bien un idéal accessible. Vous commencerez alors un plan de dissertation que l’on nomme plan dialectique.

Un plan dialectique et non thématique

Le principe du plan dialectique est que votre devoir doit être organisé comme un débat ou un dialogue. Votre plan va alors prendre la forme suivante : thèse/antithèse/thèse. Il est aujourd’hui déconseillé de faire une synthèse en troisième partie, car cela entraîne très souvent des troisièmes parties peu intéressantes où l’étudiant finit sur un « peut-être que oui, peut-être que non ». Or, le but de la dissertation est tout de même d’arriver à une réponse argumentée relativement solide.

Par ailleurs, il faut vous assurer que chacune de vos parties réponde au sujet directement et éviter le plan thématique qui justement risque de ne pas répondre au sujet. Le pire consiste à découper le sujet selon les différentes notions du sujet et à les traiter séparément dans les parties. Par exemple, sur le sujet « un homme libre est-il nécessairement heureux ? », si vous faites : Première partie le bonheur, deuxième partie la liberté, troisième partie le bonheur et la liberté, alors vos deux premières parties sont hors sujet (ne répondent pas au sujet). Il est même possible que votre troisième partie soit également hors sujet si vous ne répondez pas clairement au sujet.

Comment réussir sa troisième partie ? (Niveau débutant)

Dans un premier temps, si vous débutez en philosophie, l’objectif est d’abord de faire une troisième partie sans trop vous répéter. Il y a alors deux stratégies pour bien finir son plan dialectique :

– soit vous n’avez pas d’avis particulier sur le sujet et ne voulez pas défendre une thèse en particulier, alors vous allez simplement vous demandez pour quelle réponse au sujet vous avez le plus d’arguments. Par exemple, si vous avez d’avantage d’arguments pour défendre que le bonheur est inaccessible alors vous ferez un plan en Non/oui/Non. Vous veillerez évidemment à ce que les arguments les plus forts soient dans la troisième partie car ce sont ceux qui ont résisté aux objections de la deuxième partie.

– soit vous voulez défendre une réponse en particulier, alors vous allez organiser votre plan de manière à finir en troisième partie par la réponse que vous voulez défendre. Ceci car dans un discours ou une argumentation, les éléments qui arrivent en dernier sont souvent les plus forts et ceux qui vont rester en mémoire. Dans ce cas, si vous voulez finir par la thèse selon laquelle le bonheur est bien un idéal accessible, alors vous allez faire un plan en Oui/Non/Oui.

Réussir sa troisième partie dans un plan dialectique (Niveau Confirmé)

Il y a plusieurs façons de faire une bonne troisième partie dans un plan dialectique. Le mieux est de faire en sorte que la troisième partie apporte réellement quelque chose et fasse progresser l’argumentation.

Une façon de faire encore facile consiste à s’appuyer sur un élément annexe du sujet comme l’adverbe. Par exemple, si le sujet est : « un homme libre est-il nécessairement heureux ? » alors vous pouvez vous appuyer sur le « nécessairement » pour montrer qu’un homme libre peut souvent être heureux mais pas nécessairement.

Néanmoins les deux formes de troisième partie les plus habiles sont les suivantes :

– Faire une troisième partie en s’appuyant sur une distinction conceptuelle. Qu’est-ce que c’est ? Vous savez, si vous avez lu l’article sur les définitions dans le développement de la dissertation , que dans votre dissertation, vous devez gagner en précision dans la définition des termes du sujet. Cela suppose de distinguer de plus en plus le terme du sujet des autres termes qui semblent d’abord proches mais n’ont cependant pas exactement le même sens. Par exemple, si vous avez le terme bonheur dans le sujet, les termes proches sont plaisir et joie. Ainsi, si le sujet est « le bonheur est-il un idéal inaccessible ? », vous pourriez faire une troisième partie qui défende que le bonheur entendu comme état de satisfaction durable et global est sans doute inaccessible, mais que ça n’est peut-être pas le cas de la joie entendue comme état de satisfaction plus éphémère et plus intense ressenti lorsque l’on réussit quelque chose qui a demandé des efforts.

– Faire une troisième partie en « dépassant » le sujet. Il n’est pas rare d’entendre que la troisième partie doit opérer un dépassement du sujet. Qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie, par exemple, que l’on va montrer qu’il y a peut-être une manière plus intéressante de poser le problème. Le risque néanmoins ici est de changer complètement le sujet et de faire un hors sujet. Faire une troisième partie de ce type demande donc une très bonne compréhension du sujet.

Comment faire pour éviter un hors sujet ?

D’abord, il faut être conscient que cette forme de troisième partie ne sera pas toujours possible ou ne conviendra pas toujours à la direction qu’a prise votre argumentation. Ne cherchez donc pas à faire ainsi à toute force. Souvent, une bonne manière de dépasser le sujet consiste à reposer le sujet non pas en terme de possibilité mais en terme de légitimité ou de valeur. Par exemple, si le sujet est « Peut-on échapper au temps ? », après avoir fait les deux premières parties en traitant de la possibilité ou non d’échapper au temps, vous pouvez en troisième partie, vous demandez si la question ne serait pas plutôt de savoir s’il est souhaitable de vouloir échapper au temps. Alors votre troisième partie défendra par exemple que même s’il était possible d’échapper au temps ce n’est peut-être pas souhaitable.  

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La dissertation dialectique en français

Authors: Marylise Rilliard; Alexandre Urbaniak

In the French educational system and a few others that have inherited the French educational system through colonization, high schoolers learn to write different types of essays or rédactions . One of them is la dissertation dialectique or dissertation hégélienne , after the German philosopher Hegel . It is used in high school to discuss different issues in literature and philosophy classes, although it does not have to be limited to these fields of inquiry.

              The dissertation dialectique is an essay which structure allows one to discuss and analyze a controversial topic opposing two opinions. It is based on a thèse-antithèse-synthèse structure, which is often summarized as such: “je suppose (hypothèse), je pose (thèse), j’oppose (anti-thèse), je compose (synthèse)”. The first part of the essay expresses la thèse , then comes l’antithèse , and finally la synthèse . This type of structure is particularly well-suited to answer yes-no questions or to discuss a point of view on the topic given in the prompt of the rédaction (e.g. “Discutez l’opinion suivante…”). Remember, the dissertation dialectique is used to discuss differing points of view on a controversial topic, a given question, or a problem. These differing points of view are expressed in the thèse and antithèse, and often reflect opposing concepts such as positive/negative, advantages/disadvantages, similarities/differences, and agreement/disagreement. Finally, the synthèse aims to go beyond the contradiction expressed in the thèse and antithèse to resolve the issue at stake. It is the most difficult part of the dissertation dialectique. In a nutshell, the goal of the dissertation dialectique is to develop a nuanced point of view on a given topic.

              Let’s now see what it looks like with an example from a recent French high school graduate ! We are going to discuss the environmental crisis and the importance ecology should play in our society. No one agrees on the topic, as addressing the climate crisis raises a lot of complex economic and social issues. The question to be discussed in the dissertation is the following: “Est-ce que l’écologie doit être une priorité pour le gouvernement en France et/ou ailleurs ? »

1. L’introduction. As every essay, the dissertation dialectique needs an introduction to introduce the topic, say why it is important, and give an idea of what will be discussed and elaborated on in the body of the text. The introduction should include an attention grabber such as an event, a fact, a statistic, a quote, a mental image or a question to make the reader want to read your essay. It can also be a definition (or question + definition), especially if you work on a more philosophical question (e.g. “Qu’est que la liberté ? La liberté est définie comme…”). Then, for the sake of clarity, it is good to mention the question you are trying to answer or to state your hypothèse, i.e. the point you are trying to make, or both. The second part of your introduction should then announce the outline of your essay, by mentioning what you are arguing for in the thèse and antithèse, and finally what the main idea of your synthèse is.

Est-ce que la crise écologique doit être la priorité numéro un pour le gouvernement en France ou ailleurs ? Voici une question sur un sujet qui est devenu très important aujourd’hui, notamment au niveau de la jeunesse, qui se rend compte des dangers sur le temps et compte bien réparer les négligences du passé. L’une des figures proéminentes du mouvement écologiques de la jeunesse est sans aucun doute Greta Thunberg. Ses prises de paroles sont écoutées et son message, bien que très alarmant, ne provoque aucune réaction concrète importante. Pourtant la prise de conscience est bien réelle: il n’est pas rare de voir des affiches dans les restaurants demandant de ne pas gaspiller ou alors de bien séparer les déchets, ou encore, dans la rue de ne pas salir et jeter de déchets, ou tout simplement d’éteindre la lumière en partant. Cependant, cela ne reste que des gestes bénins, qui certes accomplis régulièrement sont écologiques, mais comparés aux centrales à charbons par exemple, sont des gestes qui semblent inutiles.

           Je voudrais démontrer ici que la transition écologique est une question vitale à notre avenir mais que c’est en même temps une question très difficile. Tout d’abord, il est nécessaire de montrer que l’écologie est bénéfique, qu’il faut utiliser des moyens écologiques. Ensuite, il faut reconnaître qu’utiliser uniquement des moyens écologiques n’est pas le meilleur pour notre société. Enfin, pour comprendre et répondre pleinement à cette question, il est nécessaire de faire appel à notre raisonnement et notre bon sens, car uniquement utiliser un mode de vie écologie ou un mode de vie nullement écologie ne résoudra rien: il faut une approche modérée.

2. La thèse. In the thèse, you should be taking ONE position on the issue at stake by developing arguments in favor of this point of view. In our example, the writer argues for the necessity and benefits of ecology, and this is the first thing they state in their thèse (you should, too!). In general, a thèse contains three supporting arguments, and they are often supported by examples. The examples are not necessarily required, but they help making the argument more convincing, so it is good if you can include some throughout your dissertation. The three arguments should come in a logical order: There should be a progression from one to the next, maybe from the least convincing to the most convincing, or maybe one argument triggers the next. You should articulate your arguments using logical operators or rhetorical markers to guide the reader through your thought process. Finish with a mini conclusion of your arguments.

          Premièrement, il faut tout d’abord expliquer à quel point l’écologie est nécessaire dans notre société actuelle mais également pour le futur. D’abord, il est nécessaire de renouveler nos moyens de produire de l’électricité; des moyens comme les centrales à charbon, le pétrole ou le nucléaire sont bien trop polluants. En 2019, plus de 36 % de l’électricité fournie dans le monde était produite grâce au charbon, suivi par le gaz naturel avec 23 % de la production totale. Enfin, on retrouve les énergies renouvelables qui comptent environ 30 % de la production. Ce chiffre est trop faible pour compenser les autres moyens de production destructeurs. Les pays comme les États-Unis sont friands de l’utilisation du gaz et du charbon pour produire de l’électricité et ce même pays fait partie des plus grands pollueurs mondiaux. Juste après, nous retrouvons la Chine qui est le plus grand pays producteur et consommateur de charbon et cela n’est pas prêt de s’arrêter. En effet, en 2021, en Asie, le projet de construire 600 centrales à charbon dans la plupart des pays du continent bat son plein. Toutes ces productions polluantes sont très graves pour la planète et apportent des changements radicaux: une augmentation constante de l’effet de serre qui conduit à un réchauffement important de la planète, mais également une montée des eaux qui augmente les chances de débordements et d’inondations. L’utilisation d’énergies renouvelables est donc une technologie non négligeable pour notre survie et pour notre planète.

          Ensuite, l’écologie permet un mode de vie plus sain. Être écologique c’est éviter les produits trop transformés, éviter le plastique et privilégier des produits plus sain, plus nourrissants et plus efficaces. Certains produits comme une meilleure isolation sont extrêmement importants, ils permettent d’éviter l’utilisation intempestive du chauffage. Cela peut sembler anodin, pourtant il ne faut absolument pas trop chauffer la maison pour des raisons de santé et cela fait des économies d’argent non négligeables. De plus, aujourd’hui des problèmes de santé communs peuvent survenir à cause d’une pollution beaucoup trop présente, notamment dans les grandes villes ou capitales. Par exemple, dans certaines villes chinoises il est impossible de se promener sans masque si on n’est pas habitué. La ré-implémentation d’espaces verts permet une meilleure adaptation mais également un environnement plus sain.

          Enfin, l’écologie permet tout simplement un contact nouveau avec la nature et la pureté. Si nous appliquons des principes écologiques, la nature aura une place bien plus importante dans notre quotidien. Rien que dans nos maisons, l’implémentation d’un petit potager ou d’un petit jardin propre améliore notre quotidien. À défaut d’avoir une consommation auto-suffisante de nourriture grâce à son potager, la nature est également source de calme. On peut penser alors à des sports comme la randonnée ou encore le vélo, des moyens simples et écologiques de se dépenser et de profiter de ce que la nature offre. Finalement pour les vacances, il existe des vacances engagées qui abordent l’écologie, la nature, mais surtout qui permettent le repos tout en préservant la planète.

          Pour conclure, on peut donc dire que l’implémentation de l’écologie est vitale pour notre survie. Elle est nécessaire pour pouvoir appréhender un futur proche sereinement, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Par conséquent, la question de l’écologie doit être centrale dans nos gouvernements respectifs.

3. L’antithèse. In the antithèse, you should be defending the opposing point of view to the one expressed in the thèse. In our example, the antithèse states that implementing ecological principles also involves drawbacks for our society. Your antithèse should include the same number of arguments as the thèse, so usually three, and examples illustrating your arguments are welcome as well here. It is good if (some of) your arguments in the antithèse respond to the ones in the thèse, but it is not necessary to oppose each argument put forward in the thèse (only if it makes sense). Be careful not to contradict yourself though! You cannot say “The global temperature has risen by 1˚C degree since the pre-industrial era” in your thèse, and then say this is not true in your antithèse. Here again, your supporting arguments should be stated in a logical order using logical operators, and you should briefly conclude by summarizing your arguments.

          D’un autre côté, appliquer l’écologie dans la majeure partie des secteurs engendrerait des pertes trop importantes. D’une part, utiliser uniquement des énergies renouvelables n’est pas suffisant pour répondre aux besoins en électricité. Les moyens polluants sont bien trop efficaces et sont présents depuis bien plus longtemps, ils sont donc bien plus sûrs en termes de production, notamment les centrales nucléaires qui sont très importantes en France puisqu’en 2019 elles produisaient plus de 70 % de l’électricité. En plus de ces changements drastiques, on perdrait une immense masse salariale dans cette industrie; il n’y aurait donc pas que des pertes en termes d’électricité. Cet immense changement provoquerait une pénurie d’électricité et très peu de foyers pourraient vivre adéquatement. De plus, ces moyens de produire de l’électricité de manière écologique sont aléatoires et au bon plaisir du climat: s’il n’y a pas de soleil, les panneaux solaires sont inefficaces par exemple.

          Par ailleurs, les nombreux équipements soi-disant écologiques ne sont en réalité que très peu bénéfiques pour la planète. En effet, la majorité des équipements appelés écologiques sont produits avec des matériaux et des méthodes de fabrication très polluants, comme par exemple les fameuses voitures électriques qui ont une fabrication destructrice pour la planète. Utiliser une voiture nommée écologique n’est donc pas une aussi grande avancée technologique. On peut également parler des panneaux solaires qui sont vendus comme un investissement et un bien pour la planète. Pourtant, la création de ces panneaux implique de détruire notre planète à cause des matériaux utilisés et des usines qui rejettent des déchets et des fumées polluantes.

          Finalement, l’écologie semble plus être un frein qu’une véritable innovation. Aujourd’hui lorsque l’on doit appliquer des principes écologiques on réduit notre confort également, par exemple avec des emballages écologiques qui sont une plaie à utiliser ou qui ne protègent rien, des accessoires de moins en moins présents—on peut citer la suppression de l’obligation des fabricants de téléphones à donner des écouteurs avec l’achat d’un nouveau portable—ou encore des fournitures qui étaient auparavant offertes mais qui se retrouvent désormais payantes ou alors supprimées parce que c’est moins écologique, comme des pailles ou encore des couverts pourtant tous soi-disant recyclables. Au final, une majeure partie de nos actions qui semblent écologiques rendent juste les choses moins agréables sans réels bénéfices pour la planète.

          En bref, notre implication dans l’écologie et les moyens que l’on nous donne afin d’y contribuer ne sont pas significatifs. En effet, la plupart n’ont d’écologique que le nom et n’apporte nt pas de réelles contribution s à la sauvegarde de notre planète. Alors, utiliser uniquement des moyens écologiques n’est pas bon pour notre société.

4. La synthèse. The synthèse should not simply summarize the arguments brought forward in the thèse and antithèse but go beyond the contradiction expressed by the two opposing points of view. It should offer a solution to resolve the contradiction and reconciliate the differing positions expressed in the thèse and antithèse, or alternatively show that the contradiction is only apparent. Therefore, you need to introduce a third element, offer a new perspective on the topic—often a broader one—that helps resolve the issue at stake. It can be categorical or more nuanced. The author of the example dissertation advocates for a moderate approach to ecology for instance. Ultimately, the synthèse should allow you to answer the initial question. You can finish by quickly summarizing how you resolved the contradiction.

           Jusqu’à présent nous avons présentés quelques-unes des raisons pour lesquelles l’écologie semble un principe viable et également nullement viable à la progression de notre société. Pourtant, malgré la présence d’éléments qui prouvent le contraire, certains prônent toujours l’écologisme comme un principe salvateur. C’est un conflit qui est très présent aujourd’hui et que nous allons résoudre grâce à un principe simple qui est d’allier les deux fonctionnements. Comme dit précédemment, l’un des problèmes est l’électricité. Les moyens de production générant le plus de courant sont les moyens les plus polluants et ceux qui sont les plus écologiques produisent peu. Coupons alors la poire en deux et adoptons des moyens productifs mais en même temps très peu polluants comme le nucléaire. De même pour les achats, il vaudrait mieux réduire ses achats et que ces derniers soient légèrement plus polluants que sur-consommer des produits maladroitement définis comme écologiques. De plus, il ne faut pas modifier instantanément notre mode de vie, la transition doit se faire progressivement pour des questions d’adaptation, d’organisation, mais également de qualité de vie. Les premiers à sanctionner ne sont également pas les citoyens lambdas, mais bien les usines qui sont extrêmement polluantes. Tout cela n’est pas difficile et ne sera que positif pour l’avenir.

5. La conclusion. This last paragraph allows you to draw conclusions on the issue you have been discussing in the dissertation dialectique. You should state your point of view on the question with conviction by referring to relevant arguments previously exposed in the essay (without repeating everything). You should not introduce any new elements. Make sure you answer the question posed in the introduction. Lastly, if possible, you can create a link with the introduction, for instance by mentioning the attention grabber again, but commenting on it with the new, better-informed understanding of the topic you have now. Alternatively, you can also ask a related question to re-open the debate, show you understand the full complexity of it, and keep the reader thinking. The conclusion should remain brief.

          En conclusion, on a pu voir qu’il ne faut pas privilégier une position entièrement écologique à un mode de vie polluant et inversement. Aujourd’hui l’important est de se rendre compte des dégâts que l’on cause si l’on poursuit notre fonctionnement actuel. La solution ne se trouve pas dans une écologie extrême mais bien dans une réduction de la pollution actuelle. On ne peut pas fermer les usines, ni les centrales à charbon, ni toutes les productions polluantes car nous ne pouvons pas vivre sans électricité et sans toute la technologie d’aujourd’hui. La réponse concrète est donc l’équilibre: accepter de polluer mais de polluer peu pour survivre, tout en faisant attention à notre consommation. Il est donc possible de continuer à vivre en se faisant plaisir et sans détruire pour autant la planète. Cependant, est-ce que la question de l’écologie peut être la responsabilité du gouvernement seul ? Est-ce qu’il ne faudrait pas remettre en question le système dans lequel nous vivons qui est basé sur la surconsommation ?

(Example dissertation by Alexandre Urbaniak)

**Throughout the dissertation dialectique, remember to use transitions and logical operators/rhetorical markers to make it easier for the reader to follow your argumentation. The best arguments may not come across if they are not presented in an effective manner!**

**This example dissertation is fully developed and only an example of what can be done: Your dissertation does not have to be so long as you start experimenting with this type of essay.**

• In the example, what element or information does the writer use to grab the attention of the reader?
• Make an outline of the example dissertation. First, what is the main statement made in the thèse? the antithèse? the synthèse? Then, what are the three arguments used to support the thèse? the antithèse? the synthèse (the synthèse only loosely follows a three-argument structure)?
• Is the new perspective brought forward in the synthèse convincing ? Do you think it effectively helps resolve the contradiction expressed in the thèse and antithèse and answer the initial question?
• How does the writer ultimately answer the issue at stake? What is their point of view?
• Go through the example dissertation one more time and identify all the rhetorical markers that help link ideas together, introduce new ideas, or conclude.

Acknowledgements: Creating this resource would not have been possible without the knowledge I gained about la dissertation dialectique when I taught FR 320 at The University of Texas at Austin thanks to course documents created by generations of previous instructors of this course.

"Marche climat"  by Jeanne Menjoulet is licensed under  CC BY 2.0

"Plan dialectique "  is licensed under  CC BY-SA 4.0

"Thèse"  is licensed under  CC BY-SA 4.0

La dissertation dialectique

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La dissertation pour l'écrit du bac de français

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Méthodologie de la dissertation - cas du plan dialectique

Remarques générales.

Ecrire une dissertation, c'est avant tout saisir et retranscrire l'expressivité des nuances d'une phrase, si sybilline soit elle. Chaque mot a son propre poids, sa propre couleur, qui se doit d'être perçue, ou au moins aperçue lors de la première lecture du sujet.

Il est délicat de se sentir en confiance lorsqu'il s'agit de formuler une réflexion par rapport à un texte, et à mon sens, c'est parfaitement normal ; cette confiance est avant tout une construction. A chaque lecture, le sens des phrases devient plus franc, et le fond cesse de s'opacifier derrière la forme.

Mon premier conseil serait de "systématiser" la méthode de réflexion employée pour un sujet, et surtout de ne pas hésiter à saisir au vol les idées qui viennent dès la première lecture ; celles-ci se perdent vite, et même si leur pertinence ne semble pas évidente de prime abord, c'est souvent les associations fructueuses d'idées qui amènent les réflexions les plus prometteuses.

Je suggère à cet effet d'utiliser une trame, un "plan universel" pour les premières dissertations, plan qui pourra et devra (c'est très important !) être revu en regard de la spécificité du sujet. Un exemple pourrait être :

• Introduction :
• Amorce + lien au sujet : on cite une oeuvre, et on s'attache à exhiber son lien avec le sujet
• Citation du sujet
• Analyse du sujet
• Formulation de la problématique
• Phrase de présentation des éventuelles oeuvres étudiées
• Annonce du plan, sous la forme : "Certes... Mais... Enfin" afin d'éviter les tournures de phrases lourdes
• Transition vers la 1ère partie
• 1ère partie : " Certes  + suite de la phrase, reprenant les termes du sujet pour instaurer le dialogue entre notre écrit et le sujet"
• 2 ou 3 sous parties qui comprennent des citations analysées et reliées à l'enjeu de la partie
• Transition vers la 2ème partie
• 2ème partie : " Mais + suite de la phrase, reprenant les termes du sujet pour continuer le dialogue entre notre écrit et le sujet"
• Transition vers la 3ème partie
• 3ème partie : " Enfin + suite de la phrase, reprenant les termes du sujet pour dialoguer tout en proposant un dépassement, un moyen de transcender le sujet pour y apporter une nuance supplémentaire"
• Conclusion : "La citation de X interrogeait sur..." + retracer le fil de sa réflexion (c'est un très bon moment aussi pour se rassurer, car il permet de voir si la réflexion tient vraiment la route) + ouverture éventuelle (mais seulement si c'est vraiment pertinent)

Surtout, il ne faut pas avoir peur du doute, et ne jamais tenter de l'écarter : c'est lui qui nous permet de réajuster notre réflexion tout au long du travail d'analyse et d'écriture.

Dans la première partie de la réflexion, j'aime me focaliser sur l'introduction ; l'analyse du sujet m'apporte tous les éléments nécessaires à la poursuite de l'écriture. J'apprécie travailler comme si j'étais en train de résoudre un puzzle : les citations ont chacune leur place, que je m'attelle à trouver en rédigeant tout d'abord un plan détaillé (qui ne comprend ni conclusion, ni transitions ; celles-ci prendront tout leur sens quand le puzzle dévoilera l'image d'ensemble !). A chaque nouvelle partie, je veille à ne pas perdre le fil de ma pensée : c'est la solidité de ce fil rouge qui garantira la pertinence de ma dissertation.

Enfin, je conclus en dévoilant à mon lecteur ce fil rouge, afin qu'il puisse arriver avec moi au terme de ce voyage empli de mots ; l'aspect qui, à mes yeux, est le plus gratifiant est celui de pouvoir oser se dire que nos mots ont pu humblement enrichir l'esprit de quiconque acceptera de les observer.

Tel un impressionniste, nous sommes parvenus à dépeindre d'infimes nuances, à faire éclore et bourgeonner une réflexion par laquelle nous avons vécu .

Exemples détaillés

[La mythologie grecque relate l’histoire d’Héraclès, demi-dieu, fils de Zeus et d’Alcmène. La naissance de celui-ci avait provoqué le courroux d’Héra, épouse de Zeus. Pour se venger de l’adultère dont elle avait été victime, elle envoya deux vipères dans le berceau du jeune Héraclès, alors qu’il était seul et plongé dans un lourd sommeil, afin de tenter de lui ôter la vie ; mais celui-ci, dans un élan de force soudain, parvint à les étrangler. Héraclès a ainsi pris conscience de sa colossale force physique, dont sa vie dépendait, et qu’il a su user à bon escient pour la préserver.] (Amorce et lien avec le sujet) [Ce mythe rappelle la thèse de Freud, qui, dans son ouvrage L’Avenir d’une Illusion (publié en 1927), écrit : « Il est important de savoir que l’on dépend de ses propres forces. On apprend alors à bien s’en servir. »]  (Citation du sujet) [L’auteur explique qu’il est primordial que l’individu prenne conscience du fait qu’il « dépend » de ses propres ressources pour mener son existence. L’utilisation du pronom « Il » donne à la phrase la forme d’un conseil impersonnel, applicable à chaque individu, quels que soient son essence et son vécu. De plus, le terme « savoir » suggère qu’il n’est pas inné pour l’individu de croire assez en ses propres ressources pour se reposer complètement sur elles : en effet, la finalité de l’existence et les aléas qui surgissent constituent des freins à l’incorporation de cette vision, car ils bouleversent le rapport de l’être à son ego, donc à ses propres forces. L’individu doit également « apprendre » à user de ses forces : celles-ci sont donc présentes initialement, innées, mais leur utilisation ne l’est pas. La force seule ne peut pas suffire à l’individu au cours de son existence : sa valeur intrinsèque se révèle par l’usage réflexif. L’apprentissage de l’utilisation de la force peut être considéré comme préparatoire à une forme d’existence sociale, mais aussi simultané à l’existence. Les forces ne sont forces qu’après avoir été comprises, acceptées, apprivoisées. Celles-ci n’ont pas l’ascendant sur l’être : celui-ci « s’en sert ». La force émane de l’individu, est intérieure, elle peut se nourrir de l’altérité, mais n’est pas altérité. L’individu peut donc modeler ses forces au cours de son existence. L’être doit également apprendre à « bien se servir » de ses forces : deux interprétations sont ici possibles. L’utilisation réflexive des forces pourrait aider l’individu à assurer sa survie, à surmonter des épreuves, ou à accéder à la « vie bonne ». Ces deux usages, résultant d’une incorporation d’idées, d’un « apprentissage », peuvent aussi être mis en pratique en fonction des circonstances et de l’existence d’un individu. Si les forces sont singularité, l’usage que l’être en fait l’est encore davantage. La prise de conscience par l’individu de l’existence de ses ressources intérieures requiert l’acquisition d’une connaissance qui était préalablement étrangère à l’être, ou la révélation de celle-ci au contact de l’altérité. L’individu peut ainsi appréhender ses « propres ressources », ses propres forces intérieures, qui constituent son individualité. Les forces seraient donc teintées de subjectivité, et universelles : chaque individu, quel qu’il soit, possède ses « forces », que l’on pourrait ainsi définir comme étant un ensemble de capacités intrinsèques (dont la nature est non explicitement définie), pas nécessairement physiques ou mentales, dont l’être peut user à sa guise. Le terme « forces » est d’ailleurs un pluriel : l’individu n’a pas, n’est pas une force, mais bien un ensemble de « forces » qui le constituent.   Le sujet propose donc une reconnaissance et une affirmation de la singularité, de l’individualité dans la survie et l’expansion de l’être.] (Analyse du sujet) [Cependant, cette volonté d’affirmation de l’individu n’inclurait pas explicitement, voire peut-être exclurait l’altérité ; or c’est cette dernière qui, au même titre que les faiblesses, donne relief et consistance à l’être et à son existence. Mettre ces aspects de côté ne serait-il pas oublier fondamentalement un pan entremêlé d’essence et d’existence, au profit d’un état de repli de l’être sur lui-même ? L’altérité n’a-t-elle pas son rôle à jouer dans l’intensification, voire la création de forces chez l’individu, lui permettant ainsi d’apprendre encore plus à bien mener son existence ?] (Problématique) [Notre réflexion se fondera sur la préface et le « livre VI » du Gai Savoir de Nietzsche, sur l’ouvrage La Supplication de Svetlana Alexievitch, ainsi que sur les « livres VI et V » des Contemplations de Victor Hugo.]  (Présentation des oeuvres) [L’acceptation et la reconnaissance par l’être de ses forces intérieures, ainsi que l’affirmation de sa singularité peuvent lui permettre de bien mener son existence. Cependant, l’individu seul confronté aux souffrances et aux traumatismes peut cesser d’apercevoir ses forces, perdant alors toute emprise sur celles-ci et ne parvenant plus qu’à survivre. Bien user de ses forces ne passerait-il finalement pas par un dialogue constant avec l’altérité, qui forge et créée les ressources de l’individu, lui permettant d’incorporer certains combats menés par d’autres êtres et faisant ainsi de l’ouverture au monde une source plus riche d’apprentissages ?] (Annonce du plan)

(partie III)

Pourtant, ce que l’on considère comme nos ressources intérieures se révèlent parfois influencées, façonnées par l’altérité qui est en dialogue constant avec l’être. Celui-ci affirme sa singularité, mais au milieu de la multitude, découvrant ainsi de nouvelles manières d’employer ses forces, voire de mieux se les approprier.

En effet, l’altérité, par son aspect polymorphe, permet de se redécouvrir, d’accéder à une nouvelle strate de soi, et ainsi de mieux connaître et d’appréhender l’étendue de ses capacités. L’individu se révèle ainsi au monde qui l’entoure, à son environnement. Dans « A Villequier », Hugo écrit qu’il « sort pâle et vainqueur » de son combat pour surmonter le deuil. Il reconnaît et accepte la marque indélébile laissée par l’épreuve sur son âme maintenant « obscure », mais il prend conscience de l’étendue et de la force de ses ressources intérieures, grâce à laquelle une nouvelle paix fleurit « Et que je sens la paix de la grande nature / Qui m’entre dans le cœur ». Dans l’aphorisme 303 du Gai Savoir , un des « Deux hommes heureux » se révèle être celui qui a le plus souffert du contact avec l’altérité : « Je connais mieux la vie pour avoir été si souvent sur le point de la perdre : et c’est justement pourquoi je possède plus, en fait de vie, que vous tous ! ». Les remous de l’existence révèlent ainsi à l’être comment utiliser ses forces pour mieux vivre, c’est-à-dire vivre gaiement, pleinement, en ayant conscience de la valeur de chaque instant. Les tensions constantes entre l’être et son environnement donnent également à l’individu la possibilité de redécouvrir ce qui l’anime, et de forger ses futurs combats. Le « Monologue sur une vie entière écrite sur une porte » de la Supplication relate l’histoire d’un père, qui lutte pour que les dommages liés à la catastrophe de Tchernobyl soient reconnus : « Je veux témoigner que ma fille est morte à cause de Tchernobyl. Et qu’on veut nous faire oublier cela. ». C’est le choc violent de l’altérité contre les existences qui éteint certaines flammes, et en allume d’autres, créant ainsi des ramifications aux forces intérieures existantes, leur permettant de s’épanouir et donnant à l’individu la possibilité de se révéler à lui-même et au monde.

Mais l’altérité permet aussi à l’individu de développer, d’approfondir sa psychè et son intériorité ; celle-ci travaille l’être, lui apporte un relief intérieur, et de nouvelles pistes pour mieux employer les forces ainsi mises au jour. Nietzsche explique que les épreuves, souvent causées ou vécues en rapport avec l’altérité, constituent une « souffrance » qui nous « approfondit ». Il s’agit d’abimes desquels on revient « régénéré », et « seule la grande douleur est l’ultime libératrice de l’esprit ». Elle permet à l’individu de s’élever, de mieux discerner la singularité de son esprit, et ainsi de mieux employer les ressources qu’il recèle pour mieux vivre, aussi bien intérieurement, que dans son existence extérieure. L’altérité éveille aussi la conscience de l’être, forgeant sa capacité de contemplation, et l’incitant à transcender le quotidien et les apparences. Dans « Le Mendiant », Hugo admire la beauté qui se terre dans les moindres détails, se pare d’une apparente laideur pour mieux éblouir les yeux de celui qui accepte de la voir. Hugo écrit « Et je regardais, sourd à ce que nous disions / Sa bure dans laquelle je voyais des constellations. ». A l’image de l’intériorité de l’être, la bure du mendiant se dévoile, dans toute sa splendeur, révélant à Hugo l’importance de sa capacité de contemplation dans l’approfondissement de sa psychè et dans sa compréhension de son existence. Celle-ci montre aussi au poète la force de ses écrits, qui communiquent sa vision à d’autres, permettant à ces individus de devenir multitude. La Supplication dépeint également les liquidateurs, qui, galvanisés par une force dont ils n’arrivent pas à cerner l’essence, se confrontent à la catastrophe pour nettoyer les décombres. Beaucoup d’entre eux expliquent que cette confrontation violente avec l’altérité leur a révélé leur courage, et leur a donné la possibilité d’éprouver des émotions indescriptibles : « lorsque je me remémore ces journées, je me dis que j’ai éprouvé un sentiment… fantastique. Les mots « grandioses » ou « fantastiques » ne parviennent pas à tout retranscrire. ». Les liquidateurs ont ainsi senti leur être « s’approfondir » au contact de cette altérité ; en fouillant les décombres, ils ont fouillé leur intériorité, découvrant simultanément davantage de leur existence au sein du monde, mais aussi au sein de leur monde intérieur.

L’altérité confère d’ailleurs une dimension chorale à l’existence : l’être s’épanouit au sein d’un monde, d’un groupe, et ce sentiment d’appartenance à un tout plus vaste que sa propre individualité lui donne la force de continuer à vivre, à se dépasser, voire à améliorer l’existence commune, ou une existence qui n’est pas la sienne. Grâce à sa famille et à ses amis qui continuent à lui témoigner du soutien pendant sa période d’exil, Hugo peut renforcer ses ressources intérieures, qui faiblissent parfois. Dans « A vous qui êtes là », il rend hommage à ses proches, présents même quand « le proscrit est seul ; la foule aux pas confus / Ne comprend que plus tard, d’un rayon éclairée / Cet habitant du gouffre et de l’ombre sacrée. ». Ils donnent au poète la force de continuer son combat pour défendre ses opinions et ce qu’il considère comme juste, lui permettant d’apercevoir à nouveau ses motivations lorsque celles-ci s’effacent progressivement. L’altérité élève donc la multitude, portée par des combats qu’elle contribue à forger. Les liquidateurs se battent aussi pour diminuer les dommages causés par la catastrophe de Tchernobyl, inlassablement, et au péril de leur propre vie : ils expliquent : « Chez nous, la victoire est un processus. Il faut toujours surmonter quelque chose. C’est de là que vient notre amour pour les inondations, les incendies, ou les tempêtes. Nous avons besoin de lieux pour manifester du courage et de l’héroïsme. ». Les liquidateurs révèlent ainsi que l’altérité leur est nécessaire pour qu’ils puissent manifester l’étendue de leurs ressources intérieures : ils évoquent le fait que les catastrophes affectant le grand nombre les animent d’une volonté de réparer des existences brisées, d’ouvrir la voie vers une vie meilleure à de nombreux individus. L’altérité les pousse donc à entraîner la multitude dans leur sillage, vers une forme d’élévation de l’être. Les « Hommes Prophétiques » décrits par Nietzsche « souffrent beaucoup », à cause d’un « ennemi dont ils sentent déjà la main ». Au même titre que les « Hommes Préparatoires », leur contact vibrant avec l’altérité réveille en eux des forces insoupçonnées, qui ouvrent la voie à tous vers une nouvelle ère, caractérisée par une meilleure compréhension de l’existence. Ainsi, c’est grâce à l’altérité que l’individu se dévoile à lui-même et au monde, découvrant ainsi des ressources parfois insoupçonnées qu’il peut modeler à sa guise pour façonner son existence à son goût.

La mythologie grecque raconte l’histoire fictive de Tantale, qui, après avoir offensé les dieux, a été condamné à un châtiment éternel ; celui de rester prisonnier d’un lieu où il ne pouvait plus ni boire ni manger. Dès qu’il était tenaillé par la soif, le fleuve s’asséchait pour l’empêcher de se désaltérer, et dès que la faim commençait à poindre, le vent faisait s’éloigner les branches des arbres sur lesquelles pendaient des fruits. Métaphoriquement, l’existence de Tantale ne se résume plus qu’à une lutte perpétuelle pour tenter d’assurer sa survie, représentée par la nourriture à laquelle il tente vainement d’accéder de façon répétée, tout en sachant qu’il ne le pourra jamais. Cette interprétation rappelle celle de Schopenhauer, qui, dans son ouvrage Le Monde comme volonté et comme représentation (publié en 1819), écrit : « Pour la plupart, la vie n’est qu’un combat perpétuel pour l’existence même, avec la certitude d’être enfin vaincus. Et ce qui leur fait endurer cette lutte avec ses angoisses, ce n’est pas tant l’amour de la vie, que la peur de la mort, qui pourtant est là, quelque part cachée, prête à paraître à tout instant. ». Schopenhauer dépeint une perception commune et répandue de la vie, qui peut être considérée comme un « combat perpétuel », une lutte constante ayant pour but la conservation de l’être. La négation restrictive suggère qu’il s’agit même de l’essence, de l’unique vocation de la vie que de susciter un mouvement antagoniste de l’être. Si la vie peut être épanouissement, elle l’est uniquement par le combat. Celui-ci implique tout l’être, possède une dimension physique et psychologique : il génère des « angoisses », pousse l’individu dans ses retranchements, et s’apparente à une démarche d’évitement : on se détourne de la vie pour affronter la mort. Il s’agit principalement de l’effroi que constitue le gouffre de la mort qui le rend supportable ; cette dernière est d’ailleurs personnifiée : elle se « cach[e] », se tapit, suit l’être comme son ombre, est partie intégrante de son existence qui revêt ainsi une forme de dualité. Cependant, ce combat constant apparaît comme vain et paradoxal : l’être essaie à chaque instant de s’extirper des griffes de la mort afin de vivre celui d’après, tout en sachant pertinemment que la mort triomphera quoi qu’il fasse et que l’issue de la lutte ne lui appartient pas : il possède la « certitude d’être enfin vaincu[…] ». Sa démarche est défensive : comme un rocher sur lequel viendrait se briser une lame, il se dresse, faisant front face aux épreuves qui parsèment son existence. Schopenhauer laisse cependant percevoir qu’une autre vision existe : celle qu’il a décrite est partagée par « la plupart », mais certains hommes semblent aussi combattre par et pour l’amour de la vie, en ne favorisant plus seulement leur conservation, mais leur expansion. La vie est donc une expérience proprement subjective, perçue différemment par chacun, mais ces différentes conceptions sont nourries par l’altérité, qui les façonne et leur donne corps, faisant ainsi naître des visions communes dont chaque individu finit par s’emparer. La vie ne possède-t-elle pas une dimension plus haute qu’un combat pour la survie, en nous permettant de nous transcender, de nous révéler à nous-mêmes, et de révéler le monde à nos yeux ? Notre réflexion se fondera sur la préface et le « livre VI » du Gai Savoir de Nietzsche, sur l’ouvrage La Supplication de Svetlana Alexievitch, ainsi que sur les « livres VI et V » des Contemplations de Victor Hugo. La vie peut en effet être perçue comme une lutte face à la peur de la mort, omniprésente, et qui s’incarne dans les épreuves traversées. Cependant, parfois, le combat est trop difficile pour être supporté, malgré l’ombre de la mort que l’on sait planer, ou la lutte n’est plus perçue comme une option valide pour mener sa vie. Enfin, il serait possible d’envisager de combattre pour se révéler à soi, nous révéler la vie, et l’intensifier dans ce qu’elle a d’exaltant, tout en s’affranchissant de la peur de la mort.

L’évidence de la mort s’incarne et se rappelle douloureusement à nous durant les épreuves, faisant de l’existence un combat sans fin contre celle-ci. Cette lutte implique tout l’être, le façonne physiquement, mais modèle aussi son intériorité.

I)                 La vie est une lutte impliquant constamment tout l’être face à la peur de la mort, omniprésente, qui prend corps dans les épreuves parsemant sa vie.

a)      Le combat qu’est l’existence possède une dimension physique : il imprime ses stigmates sur l’homme

- Dans le poème « Veni, Vidi, Vixi » du « livre IV », Victor Hugo écrit « Dans ce bagne terrestre où ne s’ouvre aucune aile […] / J’ai porté mon chaînon de la chaîne éternelle ». L’existence est perçue comme un fardeau, une tâche pénible dont les hommes doivent s’acquitter dans la douleur. La vie n’est pas espoir, ni épanouissement : les « ailes » ne peuvent se déployer, elles sont physiquement entravées par des « chaînes » dont chaque homme connaîtra l’étreinte douloureuse, puisqu’elles sont « éternelles ». L’homme combat à chaque seconde pour porter ce fardeau, ne pas s’effondrer d’épuisement ni succomber à la souffrance.

- Dans la préface du Gai Savoir , Nietzsche explique que l’homme, durant sa vie, se heurte à des « problèmes qui ont une peau hérissée de piquants ». Il parle aussi de l’existence comme d’un « pan de désert, d’épuisement, […] de glaciation, […] cette tyrannie de la douleur ». Cette désignation métaphorique personnifie les problèmes, qui peuvent blesser, percer la peau des hommes avec leur « piquants ». L’individu lutte contre l’aridité de la vie, et la douleur, qui l’éreintent physiquement, en lui faisant ressentir sa condition humaine et les besoins qui la caractérisent avec une intensité décuplée. L’être devient « assoiffé », se combat et combat face aux épreuves qui se dressent devant lui telles un « tyran […] » sur lequel ils peinent à avoir l’ascendant.

- La Supplication débute avec le témoignage d’une femme de liquidateur, qui dépeint l’agonie de son époux après son exposition prolongée aux radiations. Elle explique que son mari « n’avait plus de corps solide » et qu’il « n’était plus qu’une énorme plaie ». La négation restrictive montre à quel point le combat mené par celui-ci a remodelé et brisé son intégrité physique, faisant de son être entier une blessure marquée par le sceau de la douleur. Sa lutte pour sa survie contre la maladie l’épuise et occupe chaque seconde.

b)      La vie est aussi un tourbillon d’affects intenses dans lequel est pris l’homme avant de sombrer dans le gouffre profond de la mort. Ceux-ci peuvent créer des blessures psychiques qui affectent profondément l’individu.

- La dimension chorale de la Supplication permet d’avoir accès aux différents affects qui entrainent les hommes dans leur tourbillon : un liquidateur explique l’exaltation qu’il ressentait lorsqu’il travaillait aux abords de la centrale nucléaire « lorsque je me remémore ces journées, je me dis que j’ai éprouvé un sentiment… fantastique ». Mais la catastrophe nucléaire a aussi fait s’entremêler amour et douleur : dans le « Prologue », une épouse de liquidateur dit « Je ne sais pas de quoi parler… De la mort ou de l’amour ? Ou c’est égal… ». Enfin, un liquidateur dépeint la façon dont le combat fait naître et nourrit des émotions « Chez nous la victoire n’est pas un événement, mais un processus. La vie est une lutte. Il faut toujours surmonter quelque chose. ». Ce « processus » qu’est l’existence est un combat sans cesse renouvelé, qu’il faut mener de front, ardemment, incessamment, contre la douleur.

- Nietzche, dans la Préface du Gai Savoir , explique qu’il faut transmettre à nos pensées « tout ce qu’il y a en nous de sang, de cœur, de feu, de plaisir, de passion, de torture, de conscience, de destin, de fatalité ». Il s’agit de nourrir nos pensées des affects que la vie fait naître en nous, qu’ils soient passions ou pulsions. L’existence les fait déferler sur nous, nous permet de les ressentir dans leur diversité et leur puissance, et de ce fait imprime en nous volupté ou souffrance.

- Dans le poème XI du « livre VI », Victor Hugo décrit la vie comme un flot d’émotions, qui nous entraîne dans sa danse : « On est flot dans la foule, âme dans la tempête / Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fête ». Cet océan tumultueux d’émotions qui constitue la vie fait perdre à l’homme la notion du temps ; tout semble « venir et passer », au milieu d’une « tempête », qui laisse sur son passage des traces : on se sent submergé, comme le suggère l’allitération en « f » « flot dans la foule », et on ressent les épreuves déferler sur nous comme une vague sur un écueil. Finalement, « On arrive, on recule, on lutte avec effort… -/ Puis, le vaste et profond silence de la mort ! » La mort est ici dépeinte comme l’issue inéluctable du combat, le « silence » après le tumulte éclatant de l’existence.

c)      L’existence se constitue combat, et l’individu lutte contre la seule certitude commune à tous les hommes : la mort

- Dans le « Monologue sur la physique, dont nous étions tous amoureux », Alexievitch rapporte les paroles d’un homme disant que « L’odeur de la forêt me donne le vertige. Je la perçois encore plus fortement que la couleur. Les bouleaux si légers, les sapins si lourds. Et je ne verrai plus tout cela ? Vivre une minute de plus ! Pourquoi ai-je perdu tant d’heures et de jours devant la télévision ou un tas de journaux ? Le principal, c’est la vie et la mort ». La vie et la mort, ces antipodes constituant l’existence, s’imposent comme composantes essentielles de celle-ci. La mort devient la seule certitude, dont les hommes prennent conscience alors qu’ils livrent un combat contre le temps, pour s’accrocher à la vie et se maintenir encore suffisamment pour accéder à la seconde suivante.

- Nietzsche, dans l’aphorisme 278 intitulé « La pensée de la mort », écrit : « Comme chacun est suivi par son ombre, le sombre compagnon qu’il emmène avec lui ! […] C’est le silence de la mort qui est l’unique certitude et le lot commun à tous dans cet avenir ! ». L’homme mène une lutte acharnée contre son « ombre », qui symbolise sa nature mortelle, et rappelle l’issue de celle-ci, connue de tous et incorporée au fil du temps.

- Dans le poème « A Mademoiselle Louise B », Hugo écrit « Nous vivons tous penchés sur un océan triste. / L’onde est sombre. Qui donc survit ? Qui donc existe ? / Ce bruit sourd, c’est le glas. » L’« océan triste » sur lequel l’homme est penché est la certitude de la finitude de son existence. Chaque instant vécu l’inonde de questionnements sur le sens de celle-ci, et lui rappelle qu’à chaque seconde s’égrène « le glas », symbole du caractère vain de son combat pour sa conservation.

Cependant, il arrive que l’homme se heurte de plein fouet à certaines épreuves, qui le laissent incapable de trouver en lui les ressources nécessaires pour continuer le combat et assurer sa conservation. Combattre n’est alors plus une option valable, ou digne d’être considérée, lorsque l’homme est accablé par une souffrance qui l’inhibe.

II)               Parfois, le combat devient trop difficile pour être supporté, malgré la peur de la mort qui règne, ou celui-ci ne représente plus une option valable pour mener sa vie

a)      La lutte peut se heurter à l’indicible, l’impensable, la souffrance inhibante, qui fait obstacle à sa poursuite

- Nietzche, dans la préface du Gai Savoir , écrit « on ressort de ces longs et dangereux exercices de maîtrise de soi en étant un autre homme […]. La confiance dans la vie s’est évanouie : la vie elle-même est devenue problème. » Les « exercices de maîtrise de soi » peuvent être assimilés à l’effort que fournit l’homme pour se maintenir face aux épreuves ; cependant, ceux-ci apparaissent comme vecteurs d’une souffrance inhibante, l’empêchant de s’accrocher à la vie et le poussant dans ses retranchements. Il se retrouve dans une situation paradoxale : il souhaite exister pour échapper à la mort, mais l’existence elle-même ne va plus de soi, est plongée dans un brouillard opaque.

- Dans la Supplication , le « Monologue sur l’homme qui n’est raffiné que dans le mal, mais simple et accessible dans les mots bêtes de l’amour » contient les paroles d’un homme qui explique que « je peux vivre comme je peux ne pas vivre. La vie de l’homme est comme l’herbe : elle pousse, se dessèche et brûle. » Cette évocation de l’existence par l’intermédiaire d’une proposition et de sa négation montre le problème que celle-ci finit par poser : face à l’épreuve, vie et mort s’entremêlent, toujours plus solidement liées, faisant ployer l’homme qui ne parvient plus à craindre son trépas.

- Dans le poème « Trois Ans Après », Hugo écrit « et qu’à force de voir le gouffre / il n’a plus qu’un abîme en lui ». La souffrance liée au deuil lui fait perdre toute combativité, le réduisant à la souffrance qui étreint chaque parcelle de son être. Le poète est également confronté à l’indicible, matérialisé par une ligne de points précédée de la date du décès de sa fille Léopoldine : aucun mot, aucune parole ne pourra retranscrire avec assez de fidélité et de profondeur la douleur ressentie par Hugo à la suite de cet évènement, qui précèdera une période d’accablement par le chagrin. Celle-ci lui fera considérer la mort comme son salut, puisqu’elle lui permettrait hypothétiquement de retrouver sa fille.

b)      La perspective d’une existence plus sereine après la mort empêche l’homme de s’ancrer dans le présent, et de lutter lucidement pour survivre

- Dans l’aphorisme 285, intitulé « Excelsior », Nietzsche écrit : « Peut-être qu’à partir de ce moment l’homme ne cessera-t-il de s’élever là où il ne se déversera plus dans un Dieu ». Selon Nietzsche, l’énergie employée par l’homme pour trouver du réconfort auprès de Dieu inhibe son combat pour vivre, et vide ce dernier de sa substance.

- Dans La Supplication , une femme explique « Je vais à l’Eglise car on y parle de la vie éternelle. C’est réconfortant pour les gens. On n’entend pas de tels mots ailleurs, et j’ai tellement besoin d’être consolée. ». L’idée de « vie éternelle », en apportant apaisement et espoir aux personnes touchées par la catastrophe nucléaire, leur fait entrevoir la mort non plus comme un gouffre inconnu à craindre, mais comme leur salut, et la fin de leur souffrance. Ainsi, la religion devient le refuge de nombreuses victimes, qui ne peuvent, et ne veulent plus combattre.

- Le poème « Veni, Vidi, Vixi » illustre la reddition d’Hugo face à la souffrance engendrée par le décès brutal de sa fille ; il y écrit « Ô Seigneur ! Ouvrez-moi les portes de la nuit, / Afin que je m’en aille et que je disparaisse » et « Ô ma fille ! j’aspire à l’ombre où tu reposes ». Hugo implore Dieu pour que celui-ci lui ôte la vie, et qu’il puisse ainsi retrouver Léopoldine, et arrêter de souffrir. Hugo ne parvient plus à mener le combat pour sa conservation, tant il est étouffé par la souffrance, et se réfugie dans l’idée d’un futur meilleur qui l’attendrait au crépuscule de son existence.

c)      La lutte peut aussi être perçue comme vaine source de souffrance inutile et superflue

- Dans l’aphorisme 318, « Sagesse dans la douleur », Nietzsche explique que « L’intrépide navigateur « homme » doit être exercé à disposer les voiles de mille manières, sans quoi son sort ne serait trop vite réglé, et l’océan ne serait que trop prompt à l’engloutir. ». Selon Nietzsche, l’homme se doit d’apprendre à moduler son attitude et sa réponse face aux évènements, sans quoi il est exposé à de nombreux périls, et potentiellement à une souffrance superflue. L’offensive frontale et irréfléchie peut générer davantage de douleur que la « modulation de sa voilure », qui représente la façon dont l’individu s’approprie et perçoit l’événement, et celle dont il y réagit.

- Dans le poème « Ecrit en 1846 », Hugo dépeint les griffes du passé qui enserrent les hommes « Le Passé ne veut pas s’en aller. Il revient / Sans cesse sur ses pas, reveut, reprend, retient/Use à tout ressaisir ses ongles noirs ! ». Le « Passé » est ici dépeint comme une force quasi omnipotente, qui a pouvoir sur les hommes, et les enferme sans cesse dans des considérations leur empêchant d’avancer, rendant le combat difficile tant son emprise est forte. Les souffrances qu’il inflige en berçant les hommes dans l’illusion que certains épisodes de leur existence peuvent se répéter à nouveau possède un aspect inhibant qui les empêche de combattre.

- La Supplication recèle le témoignage d’Ivan Nikolaïevitch Jmykhov, un ingénieur chimiste, qui explique (dans le « Monologue sur la légèreté de devenir poussière ») : « Ce qui est resté dans ma mémoire de cette période ? L’ombre de la démence… La manière dont nous creusions. J’ai noté dans mon journal ce que j’ai compris. Dès les premiers jours, j’ai su à quel point il était facile de devenir poussière… ». L’épreuve se matérialise ici par la prise de conscience brutale de l’évidence de la mort, qui s’est rappelée et imposée comme force prenant le pas sur la vie. Lui résister semble alors vain ; les hommes sont découragés du combat, tant ceux-ci évoluent en étant témoin de l’emprise de la mort et de son omniprésence après la catastrophe. Incessamment tiraillés entre la mort et la vie, ils craignent la « démence », engendrée par cette exposition à ce paradoxe de l’existence, cette réunion d’antipodes générant une profonde incompréhension.

Face au tumulte de l’épreuve qui ébranle l’être et fait s’effondrer ses certitudes, celui-ci peut néanmoins décider de réinventer, de se réinventer, en créant un mouvement antagoniste ancré dans le présent, source d’espoir et d’action, et ainsi accéder à un niveau plus haut de son existence.

III)            Le combat peut avoir pour vocation de révéler l’individu à lui-même, mais aussi de lui révéler le monde ; la vie peut ainsi être intensifiée dans ce qu’elle possède d’exaltant

a)      Les épreuves constituent une « renaissance » de l’homme à lui-même

- Dans le « Prologue » de la Supplication , une femme explique « Ce ne sont pas les vraies paroles… Non, pas les vraies… Après une hémorragie cérébrale, je ne peux pas crier. Ni pleurer. Voilà pourquoi ce ne sont pas les vraies paroles ». Les épreuves façonnent un homme nouveau, imprimant ses stigmates sur lui, et lui faisant accéder à un autre état physique et mental. La vie est alors intensifiée par l’apparition de ce changement, et profondément modifiée.

- Nietzsche, dans la préface du Gai Savoir , écrit que la souffrance « nous approfondit », et que les épreuves sont des « abîmes » dont on revient « régénéré ». Après un traumatisme, l’homme se reconstruit à partir des pièces brisées de son être, qu’il rassemble. Il devient alors une autre version de lui-même ; la douleur lui a permis d’appréhender sa nature et sa condition avec davantage de profondeur, et il se redécouvre en appréhendant les ressources innées dont il dispose.

- Dans le poème « A Villequier », Hugo écrit « Maintenant que du deuil qui m’a fait l’âme obscure / Je sors, pâle et vainqueur, / Et que je sens la paix de la grande nature / Qui m’entre dans le cœur. » Après avoir surmonté l’épreuve de la perte d’un être cher, Hugo se sent « grandi », apaisé, car il s’est découvert la force de résister à la tempête. Il renaît ainsi d’une période de douleur sans précédent en ayant acquis sagesse et savoir sur la condition humaine.

b)      Par la confrontation avec son existence, et l’affrontement des épreuves, l’homme accède à une vision différente de la vie et de son avenir

- Dans la Supplication , Alexievitch rapporte les mots d’une victime « Je revois tout cela de mes yeux : une lueur framboise, flamboyante. Le réacteur semblait être éclairé de l’intérieur. […] C’était très beau. » La beauté macabre décrite par le témoin apparaît lors d’une démarche rétrospective de confrontation avec son existence ; celui-ci transcende donc l’horreur de la catastrophe pour y apercevoir une beauté visuelle suscitant l’émerveillement, et lui offrant une nouvelle vision de la vie.                                                     

- Dans le poème « Charles Vacquerie », Hugo écrit « De l’éternel baiser de deux âmes que Dieu / Tout à coup change en deux étoiles » ; dans « le Mendiant », Hugo écrit « Et je regardais, sourd à ce que nous disions, / Sa bure où je voyais des constellations ». Par l’écriture poétique, Hugo se confronte à l’épreuve et à la misère, en transcendant les apparences et en voyant la beauté au-delà de celles-ci. Cette démarche lui permet de s’affranchir de tout préjugé, et de percevoir son existence d’une façon nouvelle.

- Dans l’aphorisme « Hommes Prophétiques », Nietzsche écrit « Vous ne sentez pas que les hommes prophétiques sont des hommes qui souffrent beaucoup. » ; en effet, ils agissent par anticipation, pour se prémunir « d’un ennemi dont ils sentent déjà la main ». Grâce à la confrontation avec l’existence et avec la souffrance, les hommes acquièrent une sagesse qui forge en eux une vision « prophétique » de la vie, leur permettant ainsi d’appréhender l’avenir de façon plus juste.

c)      Le combat, en ne s’effectuant plus contre, mais avec l’adversité, permet de tirer de celle-ci une force motrice

- Dans le « Monologue sur une vie entière écrite sur une porte », un père dit « Je veux témoigner que ma fille est morte à cause de Tchernobyl. Et qu’on veut nous faire oublier cela. ». La démarche de témoignage, rétrospective, lui permet de mettre des mots sur l’épreuve vécue, faisant ainsi de l’adversité une source de force et de courage. La souffrance, ainsi reconnue et considérée, insuffle un pouvoir moteur permettant un combat pour la justice, et ainsi une forme d’intensification de la vie.

- La démarche d’écriture des Contemplations , notamment la réorganisation des poèmes non pas par date d’écriture, mais à l’aide de dates symboliques choisies par Hugo, lui permet de se raconter à nouveau, de faire sienne l’adversité pour mieux l’appréhender et en saisir la complexité. Ainsi, à travers ce processus créatif rétrospectif, Hugo se retrouve, et surmonte le deuil et l’exil tout en regagnant une volonté de combattre : pour les causes qu’il considère comme justes, mais aussi pour apporter aux hommes son interprétation poétique de l’existence. Le combat, en étreignant et en se saisissant de l’adversité, se constitue force motrice qui porte Hugo vers une forme d’intensification de son existence.

- Dans la Préface du Gai Savoir , Nietzsche explique qu’il faut « métamorphoser constamment ce que nous sommes en lumière et en flammes », et qu’il faut « avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile dansante. » De plus, dans l’aphorisme « Bonheur dans le destin », il explique « Le destin nous accorde la plus haute distinction quand il nous fait combattre pour un temps auprès de notre adversaire. » ; nous sommes alors promis à une « grande victoire ». En effet, combattre aux côtés de l’adversité permet de la comprendre, d’appréhender la perspective qu’elle donne spontanément à apercevoir, sans qu’elle ne soit directement tournée contre nous. L’homme est donc soumis à différents affects ; moins impliqué dans une lutte frontale contre son adversaire que dans un combat commun, il a plus de distance et de lucidité pour le comprendre. Ainsi, lorsque l’heure de la lutte contre celui-ci sera venue, il disposera de davantage de ressources. L’adversité se constitue donc moteur, vecteur de savoir riche, qui favorisera l’expansion de l’homme et l’appuiera dans sa volonté d’intensification de l’existence, qui deviendra constante.   Celle-ci se matérialise par la métaphore des « lumière[s] et [des] flamme[s] ». Le « chaos » que peut représenter l’adversité est aussi source d’énergie motrice, puisqu’il donne naissance à une « étoile dansante. »

a. Introduction de dissertation

B. exemple de rédaction d'une partie, c. exemple de plan détaillé : réflexion sur la force de vivre, alice perez.

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Les types de plan de dissertation

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• Fiche de cours
• Quiz et exercices
• Vidéos et podcasts
• Construire une réflexion personnelle.
• Développer son argumentation.
• Il existe quatre types de plan : thématique, dialectique, analytique et comparatif.
• C'est l'analyse du sujet et de la consigne qui doit mener au choix de tel ou tel plan.
• La dissertation
• Analyser un sujet de dissertation

Le choix d'un type de plan particulier dépend avant tout du sujet posé, du type de réflexion auquel invite le sujet. Ce n'est qu'après une analyse précise de la consigne que l'on peut choisir un type de plan, car bien souvent la consigne indique la démarche à suivre de manière explicite.

On ne peut pas appliquer un type de plan systématiquement à n'importe quelle sorte de sujet. De même, il est clair que certains sujets peuvent être traités selon des plans différents.

C'est le type de plan le plus simple et le plus courant. Il permet d'exposer un thème et de le développer selon différents points de vue . On l'appelle thématique parce qu'il s'organise autour de parties qui examinent les différents aspects d'une même question.

Ce type de plan répond aux sujets qui appellent une définition d'un sentiment, d'un rôle, d'une notion.

Il est nécessaire d'adopter ce type de plan lorsque le sujet demande de discuter une idée ou invite à vérifier et / ou à corriger une définition, une affirmation ou la réalité d'un fait. Il peut également être utilisé lorsque le sujet propose de mesurer les avantages et les inconvénients de tel ou tel phénomène.

Ce type de plan se construit ainsi :

• la thèse (= l'exposé argumenté d'une idée) ;
• l’ antithèse (= la présentation d'arguments opposés) ;
• la synthèse (= tentative de conciliation des deux positions, ou un jugement personnel).

Le plan dialectique requiert de la nuance . De même, faire une synthèse ne consiste pas à affirmer que tous les points de vue se valent, mais à formuler une réponse complémentaire par rapport aux opinions développées dans les deux premières parties.

Ce type de plan répond aux sujets qui appellent une réponse par « oui » ou par « non ».

Ce plan décrit, dans un premier temps, le problème posé ou les formes d'un phénomène, puis en étudie les causes avant d'évoquer ses conséquences ou d'éventuelles solutions.

Ce plan convient, comme son nom l'indique, pour traiter les sujets qui invitent à analyser un fait et / ou à réfléchir sur un problème général.

Ce plan se construit sur une comparaison pour faire apparaitre les similitudes et les différences d'une notion, d'un phénomène, etc.

Il procède donc à une confrontation dans les deux premières parties, avant d'envisager un éventuel bilan ou un dépassement de ces deux oppositions.

Il existe quelques règles à respecter qui sont étroitement liées à la construction d'un devoir et au type de plan choisi. Dans un devoir, il convient d'annoncer dans l'introduction le plan du développement, c'est-à-dire les différentes parties qui vont être exposées : connaitre le type de plan adopté permet une meilleure présentation de sa réflexion.

Il ne faut pas oublier de lier les différentes parties de son plan par une transition qui résume ce qui vient d'être développé et annonce ce qui va suivre. Le recours aux connecteurs logiques appropriés, marquant soit la conséquence, l'opposition ou l'addition, est alors souhaité.

De même, il faut toujours séparer les différentes étapes du développement par une espace, c'est-à-dire sauter des lignes : cela permet une meilleure lisibilité du plan.

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Le plan dialectique en dissertation : les sous-parties

La dissertation

Dans un plan, les sous-parties doivent prouver chaque grande partie.

• Il va donc falloir déterminer en quoi la th è se d é fendue dans chaque partie est vraie à l'aide d'arguments et d'exemples, en les d é veloppant (ex   : parler des sources d'inspirations des auteurs, de l'Histoire ou de leur histoire personnelle). Il sera nécessaire d'é tudier le contexte, l' é poque, le lieu g é ographique ou encore des aspects sociaux, soci é taux ou politiques et dire en quoi cela peut influer sur le lecteur.
• Dans l'anti-th è se (grande partie 2) il s'agit de d é montrer comment on peut voir les choses autrement   : en mettant en é vidence les é l é ments choisis qui sont id é alis é s ou codifi é s selon les normes de l' é poque. Bien sûr tous les livres lus peuvent ê tre cit é s à bon escient pour illustrer la d é monstration.
• La partie 3 que l'on appelle le d é passement propose une opinion ou une analyse personnelle qui peut r é concilier les points de vue oppos é s ou poser autrement le probl è me.

Réalisateur : Julien Tartaglia

Producteur : Les Bons Profs

Année de copyright : 2015

Année de production : 2015

Publié le 13/04/16

Modifié le 22/01/24

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• C'est quoi une dissertation ?
• Comment faire une dissertation ?
• Comment faire un plan de dissertation ?
• Comment faire une introduction de dissertation ?
• Comment faire une conclusion de dissertation ? 
• Quelles sont les dissertations les plus demandées par les profs ?

Au lycée, la dissertation est toujours un exercice qui fait peur. Les consignes et les attentes des profs paraissent souvent abstraites. C’est pourquoi, lors de l’ épreuve du bac , les élèves choisissent majoritairement le commentaire de texte. Pourtant, la dissertation permet plus facilement de décrocher une mention. D’abord parce qu’on se démarque des autres et ensuite parce que les correcteurs sont souvent plus indulgents. Mais alors comment s’y prendre ?  Est-ce qu’il faut donner son avis ou simplement réciter son cours ? Comment construire un plan et rédiger l’intro ? GoStudent te guide dans toutes les étapes de ta dissertation !

1 - C'est quoi une dissertation ?

Dissertation définition .

La dissertation est un exercice d’argumentation qui consiste à répondre à la question posée en suivant un plan (généralement organisé en trois parties) et après avoir dégagé une problématique.

Petite histoire de la dissertation

La dissertation existait déjà au Moyen Âge ! Appelé « disputatio », l’exercice consistait en un débat durant lequel les étudiants devaient répondre à une question en trois grandes parties. C’est de là que vient le fameux plan « thèse / antithèse / synthèse ». 💡

Reprise par Descartes, la dissertation devient le symbole de la raison, valeur centrale de la pensée humaniste à la Renaissance.

Aujourd’hui, cet exercice n’est proposé qu’à partir du lycée. D’abord en français et en histoire-géographie, puis en philosophie. Le but n’est pas de réciter son cours. Il faut organiser sa pensée, suivre un fil conducteur, choisir des arguments pertinents et apporter des exemples. 

La dissertation au bac 

La dissertation de français est l’un des sujets proposés aux élèves de la série générale et technologique. L’autre étant le commentaire de texte . Concrètement, au bac de français, tu as quatre heures pour traiter un sujet, noté sur 20 et de coefficient 10.

Pour réussir, il est indispensable de bien maîtriser son cours et toutes les notions au programme. Par exemple, en Français, tu dois bien maîtriser les différents procédés littéraires et les figures de style. En philosophie, il faut connaître les concepts fondamentaux relatifs à des thèmes tels que l’État, la justice, le langage, la liberté, la vérité, etc.

À lire aussi : Comment rédiger un essai parfait ?

2 - Comment faire une dissertation ?

Pour un contrôle d’histoire-géo ou pour l’ épreuve du bac de Français , la méthode de la dissertation est assez comparable. 

Dans un premier temps, tu dois analyser le sujet. Est-ce une question à laquelle on peut répondre par oui ou par non, ou est-ce une question ouverte ?   Cela va influencer la façon de construire le plan. 🛠

Ensuite, tu peux commencer à traiter le sujet et à dégager un plan. Pour cela, il est conseillé de noter des arguments et des exemples au brouillon pour bien structurer tes idées et te permettre de rédiger une introduction.

1 - L’introduction

Si l’on suit la méthodologie de la dissertation , l’introduction a deux grands objectifs : attirer l’attention du lecteur, formuler et dégager une problématique.

2 - Le développement 

Les différentes parties du développement (deux ou trois) sont subdivisées en plusieurs paragraphes qui visent à répondre à la problématique grâce à des arguments.

3 - La conclusion 

La conclusion fait le bilan des grandes idées soutenues dans ton développement. 

Avant de rendre ta copie, l’étape de la relecture est nécessaire pour corriger toutes tes fautes de grammaire ! 🧐

Exemples de dissertation

Pour bien comprendre ce qu’on attend de toi et pour t’entraîner sur des sujets de dissertation , plusieurs sites validés par notre rédaction te propose des exemples de dissertation et leurs corrigés : 

• La référence dans le domaine est Annabac. En version Web ou papier, tu as accès à des fiches de révision sur tous les thèmes du programme ainsi qu’aux annales des dernières années.
• Studyrama te propose des exemples de dissertations corrigés en histoire-géo.
• la-philosophie.com publie également des sujets de dissertation et te guide étape par étape.

3 - Comment faire un plan de dissertation ?

Trois grands types de plan de dissertation s’offrent à toi pour organiser tes idées :

1 # Le plan dialectique est le plus connu : thèse / antithèse / synthèse. C’est celui qu’il faut choisir si le sujet est une question fermée. C’est un plan qui invite à la confrontation des idées. 🥊

Par exemple, pour le sujet « l’intérêt du roman est-il de décrire le réel ?», on pourrait suivre ce plan  :

I - Le roman permet de décrire le réel (on commence par soutenir cette thèse).

II - Mais un roman n’est pas réductible à description du réel (on nuance la thèse).

III - L’intérêt du roman n’est-il pas justement de donner une dimension réelle à l’imagination de l’auteur ? (On dépasse la contradiction).

2 #  Le plan thématique est utilisé en réponse à une question ouverte. Chaque partie présente une réponse possible à la question. Le but est donc de soutenir un point de vue en donnant des arguments. Il ne s’agit pas d’entrer dans une confrontation. En règle générale, il est conseillé d’organiser ses idées de la plus générale à la plus précise.

3 #  Le plan analytique n’est pas utilisé en Français, mais il peut l’être en SES ou en histoire-géo, par exemple. La structure typique se présente sous la forme « problème - causes - conséquences ». 

4 - Comment faire une introduction de dissertation ?

L’introduction de la dissertation est une partie décisive dans laquelle tu présentes le sujet, tu exposes la problématique et tu présentes les différentes parties de ton raisonnement. Il faut à la fois retenir l’attention du lecteur et montrer la pertinence du sujet. 📝

Structure de l'introduction

L’introduction elle-même se divise en plusieurs sous-parties :

• Une phrase d’accroche qui permet d’entrer dans le sujet. C’est souvent un chiffre, un fait divers ou une citation.
•  La reformulation du sujet . Il s’agit de reformuler la question avec tes propres mots pour présenter le sujet et montrer que tu as compris de quoi on parle.
• La problématisation consiste en une phrase qui pose le problème soulevé par la question.
• L’ annonce du plan . En une ou deux phrases, tu présentes les grandes parties de ton développement, en utilisant des connecteurs logiques : « dans un premier temps », « puis dans une seconde partie », etc.

Les erreurs à ne pas faire 

Parmi les pièges à éviter, il ne faut pas :

• Répondre à la problématique dès l’introduction.
• Oublier de suivre le plan annoncé.
• Faire une phrase d’accroche trop longue.
• Rédiger une problématique hors sujet.

5 - Comment faire une conclusion de dissertation ? 

Quelle que soit la discipline (français, philo, SES, etc.), rédiger une conclusion parfaite obéit toujours aux mêmes règles :

• En quelques phrases, tu fais la synthèse des idées que tu as développées dans  ta rédaction.
• Dans un second temps, il faut répondre à la problématique que tu as soulevé.
• Enfin, tu dois rédiger une phrase d’ouverture. Celle-ci consiste en un « élargissement » du sujet. Concrètement, il s’agit d’une nouvelle question que tu te poses à la fin de ton travail. Pour cela, tu peux à la fois te baser sur la dissertation que tu viens de faire et sur ta culture générale . 📚

N’oublie pas que la mise en forme de la conclusion d’une dissertation est aussi importante que pour le reste de la copie. Par exemple, il faut sauter deux lignes entre la fin de ta dernière partie et le début de ta conclusion,  faire des transitions et ne pas négliger l’orthographe.

6 - Quelles sont les dissertations les plus demandées par les profs ?

Parmi les nombreux sujets de dissertations, on retrouve quelques grands classiques que les professeurs donnent pendant l’année scolaire ou le jour du bac. 

Dissertation la princesse de Cleve

Au programme du bac de Français 2022, La Princesse de Clève est un roman écrit par Madame de La Fayette et publié anonymement en 1678. Pourquoi anonymement ? Parce qu’au 17ème siècle, il n’était pas admis qu’une femme puisse signer une oeuvre de son nom. 🚫

Pour t’entraîner sur un exemple de sujet, tu peux te rendre sur le site de sujetscorrigésbac.fr . 

Dissertation les fleurs du mal

Charles Baudelaire et Les fleurs du mal , recueil de poèmes publié en 1857, font partie de l’objet d’étude « Le roman et le récit du Moyen Âge au XXIe siècle », au programme de français dans le parcours « Alchimie poétique : la boue et l'or ». 

Et comme l’indique le nom du parcours, tu peux t’attendre à un sujet qui parle de boue et d’or ! 

Exemples de sujet : 

• « Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or»
• « Le poète doit-il nécessairement tremper sa plume dans la boue ? » 
• « S’agit-il de tremper sa plume au plus profond de l’âme humaine pour en faire une œuvre d’art ?  »

Dissertation le malade imaginaire

Au programme de l’objet d’étude « Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle », parcours « Spectacle et comédie », Le malade imaginaire de Molière interroge les élèves sur le rapport au spectacle. 

Exemples de sujets de dissertation :

• « Toute comédie est-elle un divertissement ? »
• « Le Malade Imaginaire : une comédie fantaisiste ? »

Dissertation les fausses confidences

Toujours dans l’objet d’étude « Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle », Les fausses confidences est une comédie de Marivaux jouée pour la première fois en 1737. Tu pourras être interrogé sur un  sujet tels que : « Le stratagème est-il un ressort du comique ? »

Un dernier conseil

On te dit toujours de ne pas attendre la dernière minute pour réviser . Mais, on ne va pas se mentir, c’est difficile de se motiver. Surtout quand on voit le soleil qui brille dehors ! ☀️

Alors, pour te faire gagner du temps et pour mettre toutes les chances de ton côté, n’hésite pas à prendre quelques heures de soutien scolaire avec nos professeurs particuliers . Disponibles même au dernier moment, ils sauront répondre à toutes tes questions pour rédiger une super dissertation !

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Leçon n°7 : Les deux secrets pour réussir le plan dialectique

PS : Les deux prochaines leçons porteront sur l’oral de français !

Pour aller plus loin, tu peux approfondir ma méthode de la dissertation et à lire mes exemples de dissertations rédigées dans mon livre « Réussis ton bac de français 2025 » 😉

139 commentaires

Merci beaucoup pour ces précisions j’ai une petite question, finalement cette « fameuse » 3e partie correspond a notre « ouverture » de la conclusion ! du coup… faut il une ouverture dans la conclusion ? et comment choisir cette ouverture si on à déjà tout dit dans la synthèse ? Catherine

Franchement, Amélie, vos cours sont d’une richesse haut de gamme ! Merci bcp !

Bonjour ! désolée de vous déranger, Pour un plan dialectique, faut-il faire une conclusion après la synthèse ? Pour le nombre de point au bac, est-ce énormément pénalisant de ne pas faire de synthèse ? (puisque que dans ta leçon 7, vous aviez dit qu’il vaux mieux ne pas faire de synthèse si elle est mal faite) Merci d’avance ! et merci pour vos conseils !

Bonjour, J’aimerais savoir si il est possible dans la synthèse de faire une ouverture sur un autre livre ? Aly

Le libellé de la dissertation sur œuvre au bac de français vous invite à vous appuyer sur l’œuvre étudiée mais aussi sur vos lectures personnelles pour répondre à la question posée. Vous pouvez donc illustrer certains arguments en vous aidant d’autres oeuvres que celles au programme.

C’est bien expliqué

Bonjour Amélie, Merci beaucoup pour toutes les vidéos ! Je n’ai jamais fait de dissertation en seconde car ma prof de français ne nous a pas appris à en faire. Pensez-vous que je puisse rattraper ce retard pour la classe de première ? Merci, bonne journée. Eva

Bonjour Eva, Ne t’inquiète pas : ce retard est rattrapable ! Travaille avec mes vidéos et essaie de t’entraîner à la dissertation dès le début de l’année. N’oublie pas non plus de travailler la méthode du commentaire composé 🙂

Bonjour, D’accord, merci beaucoup ! Je vais avoir une bonne professeur de français cette année donc ça devrait bien se passer. Merci !

Merci Amélie pour vos cours clairs et le contenu gratuit de votre site : grâce à vos conseils et vos méthodes, j’ai réussi à reprendre confiance en moi après une année mal commencée concernant les cours de français, et j’ai même atteint 20/20 à on bac blanc écrit ET oral ! J’espère avoir d’aussi bonnes notes pour le « vrai » bac, mais je sais qu’en appliquant vos conseils j’ai es moyens d’y arriver. Merci !

Un cours méthodique qui donne l’essentiel pour bien comprendre et rédiger une dissertation littéraire.

Bonjour Amélie, je voudrais savoir si la synthèse joue un rôle de conclusion ou s’il faut en écrire une après la synthèse. Merci d’avance!!

Salut ! Je me permets de te répondre, il faut dans tous les cas faire une conclusion à la fin de ta dissertation. Bonne journée !

Bonjour Luca. La synthèse ne joue pas un rôle de conclusion car elle ne répond pas forcément à la problématique. Il faut donc rajouter un conclusion à la fin de ta dissertation.

J’apprécie vos leçons car je constate une amélioration à mon niveau.

Merci pour tout l’effort que vous faites Pour de bon vous simplifier le cours et vous êtes claire Je vous en remercie vivement .

Salut Me Amélie je vous remercie infiniment pour ce travail précieux et colossal parce que vous entrez vraiment dans le détail comme si vous lisez la pensée . chaque vidéo de vous est à appréciée et apporte certainement tout le profit.

Bonjour Amélie,

A la question : « Est il important de connaître les pensées des personnages dans le roman », le plan suivant conviendrait il ? I/ Il est important de connaître les pensées des personnages II/ Mais un roman est aussi un récit des actions des personnages III/ Un roman doit évoquer les pensées et les actions des personnages

Merci pour votre réponse.

Attention, ton plan tombe dans le deuxième piège : ta troisième partie est une vague reprise des deux parties précédentes. Elle ne permet pas de sortir de l’opposition entre ton I et ton II. Il faut donc la retravailler !

Bonjour madame, Je tenais premièrement à vous remercier pour toutes ces vidéos, mais il y a un problème : je n’ai pas reçu la leçon 8 et 9, et suis immédiatement tombée sur la leçon sur le plan de commentaire à trouver en 10 minutes. Pourriez vous s’il vous plaît m’envoyer les vidéos manquantes sur l’oral de français ?

Merci d’avance,

Bonjour, Tu vas recevoir la suite des leçons bientôt !

Bonjour Amélie, pourriez-vous me fournir des documents ou vidéos sur l’enseignement et l’évaluation de l’oral ? S’il y en a pour le niveau lycée cela serait mieux sinon quelqu’en soit le niveau. Merci d’avance!

Bonsoir, Mme Merci pour l’envoie de votre vidéo qui me permet de faire le parallèle entre ce que dit mon prof et donc d’avoir une compréhension complète sur le sujet avec vos vidéos en complément .

Merci beaucoup.

Très bien expliqué. Merci infiniment. J’ai bien aimé.

Merci beaucoup Amélie pour ce contenu de qualité que tu offres gratuitement ! La France va mieux grâce à toi.

Bonjour, Révisant des notions pour le bac avec tes vidéos précédentes je viens de me rendre compte qu’elles avaient disparu de ma boîte mail. Je ne sais pas comment les récupérer ni les revoir. Est ce qu’il serait possible de mes les réenvoyer ?

Merci pour tout. Pourriez-vous m’envoyer les vidéos des 10 leçons ? Ca serait très gentil de votre part.

Bonjour, est-on toujours obligé de faire une synthèse ou peut-on se contenter de thèse/antithèse

Oui absolument c’est le cœur de ta réflexion! La synthèse doit répondre à ta problématique, tout en synthétisant ta thèse et ton antithèse. Il est donc important de nuancer tes propos. Et propose une ouverture, c’est de l’élégance assurée pour clore ton travail. Tu peux faire un élargissement grâce à une comparaison (expliquée) avec une autre oeuvre, ou en formulant une question plus ouverte (j’entends par là une question plus générale que l’on peut disserter) elle te permet d’apporter un autre angle de vue et une bonne question prouve que tu maitrises le sujet! Voilà bonne chance^^

Merci Pr les leçon j’apprecie j’ai très bien compris

Bonsoir, lors des épreuves de français, vaut-il mieux choisir une dissertation lorsque l’on a de bonnes connaissances littéraires ? Ou n’y a-t-il aucun requis pour traiter une dissertation ?

La dissertation requiert une culture littéraire solide et une capacité à argumenter. Si tu as de bonnes connaissances littéraires, c’est a priori un sujet intéressant pour toi.

Nous pouvons traité la dissertation lorsqu’on a une connaissance littéraire

Bonsoir, merci pour votre soutien

c’est très intéressant, bon courage et bonne continuation

Peut-on prendre position dans la synthèse. Quelle est la différence entre la synthèse et la conclusion?

La synthèse est une troisième voie. Elle constitue bien sûr une réponse à la question, tu peux donc y prendre position de façon nuancée et argumentée.

Bonjour Amélie,Je suis avec intérêt tous vos conseils et vidéos. Je voudrai savoir si votre programme allait s’interesser Au corpus .Merci et à bientôt .

Je ne traite pas de la question sur corpus dans les 10 vidéos, mais je vous enverrai des infos à ce sujet à partir de janvier !

Bonjour Amélie, 83 ans , bachelier mathématiques élémentaires en 1954 , ( 3 sections à l’époque : philo, sciences expérimentales et math. élémentaires ). Je ne pense pas avoir reçu un enseignement en français aussi clair que le votre. Félicitations .

Merci madame amelie !!!!

merci beaucoup.

Bonjour, très bonne vidéo, mais quelque-chose me tourmente pour l’exemple de la lecture du roman : si en deuxième partie nous mettons « toutefois la lecture du roman suscite chez le lecteur de l’empathie et apprend quelque chose d’une autre vie » Selon le correcteur, cela ne serait pas jugé comme du hors sujet ?

Merci Amélie pour tous vos efforts

J’adore vos vidéos très simple à comprendre. Mais je n’ai pas reçu les vidéos 1,2,3,4,5? si vous pouvez me les envoyer ça sera vraiment génial. MERCI DE VOTRE COMPRHENSION.

Bonjour Meir, Je t’ai envoyé un email récapitulatif. Bonne journée !

Encore merci pour les conseils sur la dissertation. C’est en réalité juste une question de logique, n’est-ce pas ? 🙂 Bonne soirée/journée !

Oui, trouver le plan d’une dissertation est vraiment une affaire de logique !

Merci pour vos lecons riches, amelie, elles me sont d’une grande aide.

bonjour Amélie, je suis en 1ère ES et notre prof nous a dit que nous ne devions pas faire de synthèse car nous ne sommes pas en S. est ce vrai car je n’en ai jamais entendu parler ailleurs. merci

Bonjour Léa, Dans une dissertation, il est souhaitable de faire un plan en trois parties pour sortir de l’opposition binaire thèse/antithèse. Cette règle vaut pour tous, quelle que soit votre section ! Si vous n’y parvenez vraiment pas, il est possible de rester sur un plan en deux parties.

Bonjour Amélie, Je tiens d’abord à vous remercier des cours que vous m’avez envoyé et à porter à votre aimable connaissance que je suis orphelin ( de père et mère) pour ce faire je vous de m’aider à poursuivre mes études. Cordialement

MERCI beaucoup

Bonsoir Amelie !

Merci pour ces leçons très intéressantes et bien réalisées !

J’aimerai savoir si, dans un plan dialectique, il est nécessaire de proposer plusieurs arguments pour chaque partie. Le sujet est le suivant :  » Le théâtre, pour intéresser le spectateur, doit-il nécessairement mettre en scène des personnages et des actions hors du commun ?  » Partie 1 : il est important de mettre en scène des personnages et des actions hors normes Partie 2 : le spectateur peut aussi se satisfaire de personnages et d’actions plus banals Partie 3 : il est possible aussi de mettre en scène des personnages et des actions tout d’abord banals, pour devenir ensuite des personnages et des actions hors normes.

Voilà, j’espère que vous pourriez m’aider, et n’hésitez pas à me dire si les parties ne correspondent pas au sujet.

Bonne soirée,

Bonjour Victor, Oui, chacune de tes sous-parties est un argument qui vient appuyer ta thèse de partie. Tu énonces donc ta thèse (ta partie) et tu la justifies avec deux ou trois arguments (deux ou trois sous-parties).

Bonjour Amélie, J’ai bien reçus vos courriers qui contiennent les leçons concernant la méthodes pour la réalisation des commentaires composés ; votre empathie et votre grande sincérité se traduisent dans vos conseils qui donnent joie au cœur, ainsi je me permets avec respect à vous manifester ma gratitude et mes remerciements pour l’intérêt que vous approuvez dans le chemin du savoir. Merci.

bonsoir, je voulais te dire que j’adore te vidéos, elles m’aident beaucoup! je voudrais aussi savoir comment on fait introduction de la dissertation car je suis perdue…. 🙁

L’introduction se présente sous la forme d’un seul paragraphe et comporte trois partie.

– La mise en contexte du sujet : il s’agit de réaliser une phrase d’accroche, en situant le sujet par rapport à l’objet d’étude, au thème abordé ou au contexte culturel. – La mise en valeur de la problématique : la phrase du sujet est recopié et explicité. – L’annonce du plan : il faut indiquer les idées directrice de la dissertation.

Voilà un extrait de la méthodologie que nous a donné notre professeur de français, mais il y a surement d’autres façon de faire. Si vous en avez d’autre, n’hésitez pas à m’en faire part ; )

merci beaucoup madame vos travaux m’aident énormément

1000 merci je suis vraiment satisfait de votre leçon c’est bien expliquée

Bonjour Amélie ,

Un grand merci pour vos précieux conseils! J’ai mieux discerné certains points en vue de mon bac de français.

Je voulais vous partager ma joie pour ma réussite au bac de français. ( Avez vous noté l’épiphore?)

Je serais passé à côté de certaines choses sans votre aide.

Vos astuces m’ont été très utiles. 🙂

Merci beaucoup et bonne continuation !

SALUT MON PROF; EN FAIT JE SS ETUDIANT DU SEMESTRE 4 UNIVERSITE DE FES MAROC. JE VOUS REMERCIE ÉNORMÉMENT POUR VOS LECONS FRUCTUEUSES ET VIDEOS AVANTAGEUSES. J ADORE EN FAIT VOTRE MANIERE D EXPLICATION ET D EXPLICITATION.

Je ne parviens toujours pas à visionner vos vidéos…

Il te faut changer de navigateur internet.

MERCI BEAUCOUP !!!

MON ÉCRIT EST PASSÉ MAIS C’EST VRAI QUE JE COMPRENDS MIEUX ET QUE ÇÀ ME RESSUREPOUR L’ANNÉE PROCHAINE !!!

EN REVANCHE, JEUDI PROCHAIN J’AI MON ORAL DE FRANÇAIS. AVEZ-VOUS DES VIDÉOS SUR L’ORAL ET ARRIVERONT-ELLES AVANT LA DATE DU 29 JUIN ???

MERCI BEAUCOUP SI VOUS AVEZ LE TEMPS DE ME RÉPNDRE !

Impossible de visionner vos vidéos malgré mes clics sur l’écran noir demeurant désespérément noir…

Les vidéos fonctionnent bien. Je te conseille de changer de navigateur internet.

Je ne peux plus lire vos vidéos et j’ai le bac écrit dans quelques semaines, pourriez vous régler ce problèmes s’il vous plaît?

Il faut que tu changes de navigateur internet. Les vidéos fonctionnent bien.

Bonjour bonjour, Déjà un grand merci pour ces cours qui s’avèrent très utiles 🙂 Mais j’ai eu un petit problème technique qui a supprimé les 5 premières vidéos de ma boite mail :-/ Pourriez-vous me les renvoyer si possible ? Merci beaucoup

Bonjour Sixtine, Je te les ai renvoyées. Bon visionnage !

Merci beaucoup 🙂

Merci , mon prof. Avec un grand respect. chapeau!

slt amelie vraiment votre video ma permis de comprendre le plan dialectique de la disertation merci pour votre aide . maintenent mon probleme c est au niveau du resûmer suivi de discussion

Bonjour, Je n’évoque pas le résumé-discussion sur mon site car ce n’est pas un exercice proposé au bac de français. Tu trouveras peut-être des livres à ce sujet en librairie.

Merci pour ces leçons ils ne sont très utiles

Bonjour Amélie, on pourrait dire que la synthèse est une 2ème antithèse? Je ne comprends pas très bien le concept de la synthèse. J’ai bien compris que ce n’est pas une conclusion ou comme vous dites un  »point milieu ».

Moi je n’arrive pas a voir les vidéos et avoir les cours . Bonne journée Amélie

Merci Amelie pour tous les efforts que tu fournis tes cours sont excellents

Merci pour l’explication claire qui met toujours le doigt sur les difficultés. Cette septième leçon est aussi magifique que les autres Bonne continuation. On attend impatiemment les cours restants/

Bonsoir Sidaty, Merci pour ce message qui me touche beaucoup. Je suis toujours contente de lire que mes vidéos vous aident à y voir plus clair. Le lien vers la leçon 8 te sera envoyé très prochainement ! Encore merci pour ce gentil message 🙂

J’ai suivi votre conseil de proposer un dépassement en conclusion au cas où je bloquerai pour trouver ma troisième partie. Cependant, mon professeur m’a rendu mon devoir en me disant que si je ne trouvais pas d’idée pour la troisième partie alors il faut essayer de faire un juste milieu des deux. Du coup je suis complètement déstabilisée. Mais je pense tout de même préférer vos conseils qui m’ont beaucoup plus aidé à m’améliorer. Dans le pire des cas je me tournerai dans l’invention où je m’en sors le plus en général, était une vraie cruche en commentaire.

Merci beaucoup pour vos conseils, je me sens plus à l’aise avec les méthodes à présent d’autant plus que l’écrit approche à grand pas.

Bonjour Amélie, Merci beaucoup pour vos leçons claires comme de l’eau de roche! Grâce à vous j’ai repris confiance pour l’épreuve écrite, car n’ayant pas eu de professeur de français durant une longue partie de l’année (pour finir ensuite avec un professeur médiocre), je n’avais aucune méthodologie concernant la dissertation et le commentaire composé, je misais tout sur l’oral ce qui n’est pas une bonne chose…

Merci encore, continuez ainsi!

Merci Amélie pour votre aide aussi professionnelle qu’enrichissante pour mieux appréhender le commentaire composé. Ma vidéo de la leçons 7 ne m’affiche que 57 secondes de lecture au lieu de 8mn 34. Que faire pour le visualiser en entier?

C’est un souci qui doit venir de ton ordinateur. Essaie de changer de navigateur internet ou même d’ordinateur si possible.

Vos vidéo m’ont beaucoup aidés. Elles sont très structurées et instructives. Elles m’ont permis d’acquérir ou de mieux comprendre certaines méthodes que se soit en dissertation ou en commentaires, merci à vous. Pour ceux qui ont une mémoires auditive et à la fois visuelle comme dans mon cas, c’est un moyen imparable de travailler et d’acquérir des connaissances et des bases solides.

Nous n’arrivons pas à lire les vidéos suite à l’inscription de Félix aux vidéos gratuites. De quoi cela peut-il venir ? Merci d’avance.

Bonjour, Utlisez-vous un ipad ? Les vidéos ne fonctionnent pas toujours avec le ipad à cause d’un bogue d’apple. En attendant une mise à jour d’apple, il faudrait utiliser un autre ordinateur.

Bonjour professeur Amélie je vous remercie pour vos cours superbes, je voulais juste vous annoncez que le français est devenu d’autant plus clair grâce à vos vidéos car avant je ne comprenait rien même si toutefois je ne sais toujours pas comment faire pour mon oral blanc de français qui est dans une semaine je ne sais pas vraiment qu’est ce qu’il faut apprendre par cœur et ce qu’il faut seulement relire et comprendre . Mercie d’avance pour votre réponse et merci encore pour vos cours.

Bonjour chère professeur, c’est une excellente vidéo. J’avais un énorme problème pour ce qui est de la thèse, de l’antithèse et de la synthèse et surtout pour les questions littéraires. Maintenant, grâce à vous tout est claire. Merci du fond du coeur.

Bonjour j’ai beaucoup aimé votre vidéo mais je voudrai savoir comment on trouve le dépassement ? Merci

Je pense qu’il faut juste voir la question d’un autre angle. Il faut détourner la question.

Bonjour Amélie, Tout d’abord je tiens à vous remercier pour vos leçons, elles sont compréhensibles, pleine d’astuces et réviser son français devient un plaisir! Cependant j’ai quelques questions: Est-ce qu’un argument et son exemple forment une sous-partie? Et faut-il deux ou trois sous-parties? Pour votre exemple littéraire, dans la partie le roman ne semble rien apporter à la vie est-il possible par exemple de citer le roman d’aventure qui n’apporte rien de concret à la vie « Le voyage au Centre de La Terre » de Jules Vernes ou alors la préface de » Pierre et Jean » où Maupassant nous déclare que le roman ne reflète pas exactement la réalité donc la vie? Et dans la partie elle apporte quelque chose peut-on citer « Les Misérables » ou « Les raisins de la colère » où les auteurs éclairent les lecteurs sur les inégalités existants dans le monde? Merci d’avance pour vos réponses. Je vous souhaite une bonne année 2016! 🙂 Chloé

Je te remercie pour les vidéos. Je stress moins J’attends avec impatience la vidéo orale Français. Merci encore

Toujours aussi clair, aucun doute ou malentendu. Des vidéos qui m’aident vraiment et avec succès !

Amélie, merci encore une fois. Comme toujours, une vidéo avec des explications claires, précises et faciles à comprendre. Bonne journée

Merci Lucia !

Bonjour Amélie, très bonne vidéo comme d’habitude. Cela m’aide beaucoup merci ! Mais heureusement je n’arrive pas à retrouver la vidéo de la leçon n° 5. Je l’ai peut être effacé, je sais pas … Serait -il possible de ma la renvoyer ?

Merci pour tout encore

Salut Amelie., je n’ai pas recu les lecons suivantes.

Bonjour Adriana, Tu vas recevoir une leçon environ tous les 7-9 jours. Quand as-tu reçu la dernière leçon ?

Bonjour Amélie, Je voulais d’abord vous dire que vos vidéos sont excellentes et qu’elles m’aident beaucoup dans mes révisions. Par contre, je tiens à vous poser une petite question. Auriez-vous une astuce pour trouver des sous-parties efficaces, que ce soit pour le commentaire ou la dissertation ? Merci par avance,

salut Mathilde! J’avais un doute sur la synthèse et la conclusion! Merci bcp pr ton aide:)

La vidéo est bien mais je l’ai reçu le vendredi 19 juin à 20h : le bac de français écrit était le vendredi 19 juin à 8h… C’est dommage, personnellement j’ai prit le commentaire mais pour les personnes ayant prit la dissertation, cette vidéo est arrivée trop en retard (manque d’organisation de votre part?).

Bonjour Axelle, Il n ‘y a pas de manque d’organisation de ma part. Cette formation en ligne est accessible toute l’année, il faut vous y prendre un peu à l’avance.

Bonjour amélie ! Vraiment j’adore votre cours précisément la manière dont vous nous expliquez d’une façon claire et net. Merci à vous on ne peut pas vous récompenser.

Merci infiniment Amélie pour tout ce temps que tu passes pour nous aider! J’espère que cela va m’aider au BAC ! J’aimerais bien que tu sois à coté de moi devant ma feuille au cas où j’ai un trou 😉 1 000 fois MERCIIIIIII

Bonjour Amélie! Merci de faire de si bonnes leçon qui me sont très utiles à moi et à bien d’autres! Mais g une question concernant la leçon n°7: lorsqu’on élabore un plan dialectique est-ce que la synthèse remplace la conclusion ou est ce qu’elle constitue une partie de la dissertation?

Je vous remercie d’avance.

Coucou Manuela, je ne suis pas Amélie mais je pense connaître la réponse car ma prof de Français nous le répétait souvent: c’est bel et bien une troisième partie qui NE prend PAS la place de la conclusion! Bon courage pour demain

Bonjour ! Finalement après avoir vu la video, le plan dialectique n’est pas aussi simple que je le pensais… Est ce que pour le sujet « Dans quelle mesure la lecture de romans nous permet-elle de connaitre l’Histoire et une société » le plan suivant conviendrait ?

I) Certes les romans constituent un reflet de la société et renseignent le lecteur sur l’Histoire II) Mais ce monde peut être présenté au lecteur de manière plus légère (romans satiriques etc) III) Par ailleurs, le roman peut, à l’opposé, avoir pour toile de fond un monde extraordinaire loin de la réalité

Ou bien plutôt mettre le III) à la place du II) et trouver un autre dépassement?

Merci encore pour vos conseils, ils sont tout simplement géniaux

Vraiment les leçons sont très importantes pour nos littératures encore une fois merci prof. Amélie

Merci pour tes vidéos qui m’aident beaucoup même si je ne suis qu’en seconde mais je voulais savoir est-ce que pour le dépassement de l’exemple on peut proposer « la lecture du roman amène à se divertir plus qu’à apprendre quelque chose de la vie » ? Merci d’avance de ta réponse

Bonjour Mmelie, je n’arrive pas a lire la derniere leçon..

Hoooooooooo vraiment je tres content de mon sympathique professeur Amelie….elle m’aide a decoder tous les pieges dans la litterature en generale…..vraiment je vous remerci beaucoup

Bonjour Amélie et merci beaucoup pour vos leçons excellant.

Bonjour Amélie, merci encore pour les leçons que vous m’avez envoyer mais j’ai une question concernant la leçons n°7, Est-ce que l’astuce pour le plan dialectique s’applique aussi pour les autres matière?

Merci pour ces leçons. bonnes fêtes de fin d’année et tous mes voeux pour 2015 Lisa

Merci Lisa 🙂

c’est parfait mais mon objectif, c’est le commentaire composé. exceller en commentaire composé.

Je veux dire dans le cas du choix d’une synthèse ,que met-on dans la conclusion ?un dépassement ou juste une conclusion des trois parties ?

Bonjour Amélie, J’ai une question ,que met -on dans la conclusion dans le cas d’une troisième partie (la synthèse) ? Merci d’avance

Merci pour toutes ces leçons c’est vraiment génial !

Vos cours maident beaucoup, merci mais Je suis desole mais cela fait trois semaine que je n’est pas recu de video….

Bonjour Amélie, et encore merci pour tout. J’ai juste une petite question par rapport au plan dialectique , est ce que dans les parties ( thèse-antithèse-synthèse) il y a des sous parties ?

Oui, toujours !

Merci beaucoup Amélie pour vos vidéos ! J’espère que ça m’aidera pour mon bac de français ! 😉

Merci beaucoup pour vos leçons ! J’arrive mieux à comprendre avec les vidéos, elles sont vraiment super ! 🙂

merci pour les leçons; votre explication est simple .

merci a vous aussi

J’apprécie énormément vos leçons, simples à comprendre, merci et bonne continuation.

J’apprécie vos leçons bien qu’étant anglophone. Elles m’aident à améliorer mon niveau de français.

Je n’arrive plus à entrer en possession des leçons; que se passe-t-il? Je n’ai pas les leçons 6 et 7 malgré mes efforts. Merci pour tous les efforts.

Bonjour Danielle,

Si tu ne parviens pas à visionner les vidéos, c’est sûrement qu’un plug-in de ton navigateur bloque le visionnage.

La solution la plus simple et la plus rapide est de changer de navigateur. Par exemple, si tu utilises Mozilla Firefox, connecte-toi à partir d’Internet explorer, Google Chrome ou Safari, ou vice versa. Bien sûr, contacte-moi si le problème persiste. A bientôt.

je me rends compte que cela m’aide

tes leçons sont vraiment génial et très bien expliqué je vous adore

Vos leçons sont géniales, je les suis depuis le début et j’ai eu 14 à mon bac blanc (ma première note étais 6), je ne vous remercierais jamais assez Amélie, merci !!!!!!! 🙂

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